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Souli

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PRIME, TERRA – Du grésillement des fasas à l'arôme enivrant des cuves de surluk, impossible de confondre le festival annuel du Jour du Premier Contact à Prime avec toute autre célébration. Attirant des visiteurs de tous horizons et de toutes les espèces, l'édition de cette année est la plus importante à ce jour, avec plus d'une centaine de vendeurs proposant des articles qui raviront même les acheteurs les plus aventureux. L’évènement n’a pas été sans controverse, de nombreux participants ayant été attirés par l’exposition vanduul organisée par un souli banu, qui présentait des reliques de champs de bataille provenant de l’ennemi de l’Empire.

L'influence humaine sur Luminalia ne s'arrête pas là. Les marchands humains ont également introduit la tradition de cacher dans les zones d'atterrissage et les stations spatiales des paquets cadeaux vides pouvant être échangés contre quelques crédits ou un petit jouet. Cependant, le plus grand changement apporté par les Humains à cette fête fut sans aucun doute la standardisation de l'huile utilisée dans les lampes de Luminalia, afin qu'elle puisse brûler pendant 34 000 battements. Selon Orisaka, les premières célébrations humaines duraient environ deux jours, le nombre exact de battements fluctuant selon la conception de la lampe et le type d'huile utilisé. Cependant, de nombreux participants à ces premières célébrations ne pouvaient pas trouver (ou n’avaient pas les moyens de s'offrir) l'huile spéciale fabriquée par les soulis banus. Il s'ensuivit un vaste marché de contrefaçons de combustibles brûlant trop rapidement ou, pire encore, dégageant des fumées dangereusement polluantes ou toxiques. La fin du 25e siècle abonde en histoires de fêtards de Luminalia envoyant des messages d'urgence pour avoir allumé une lampe avec de l'huile contrefaite dans des endroits mal ventilés. L'accident le plus mémorable fit cinq morts après que la fumée dégagée eut obstrué les épurateurs d'air d'un vaisseau et asphyxié les participants. Les milieux d'affaires, inquiets de perdre une source de revenus en pleine croissance, poussèrent le gouvernement à sévir contre les fabricants d'huiles de contrefaçon et à adopter un système de notation pour certifier leur niveau de qualité. Les entreprises fabriquant des huiles classées cinq étoiles, largement vendues comme garantissant une combustion propre et d’une durée de 34 000 battements, finirent par dominer le marché à la fin du 26e siècle, établissant une norme et une attente pour les générations humaines à venir, à savoir que la fête devait exactement avoir cette durée.

Déçu dans un premier temps d'apprendre que ces 34 000 battements étaient probablement un stratagème marketing créé par l'humanité et non un témoignage longtemps oublié de la culture banu, j'ai fini par reconnaître que nous ne saurons sans doute jamais les raisons ayant poussé les Banus à passer environ deux jours d'affilée à célébrer Luminalia. Néanmoins, plus je creusais la question, plus je comprenais cette réponse que tout le monde n'avait cessé de me donner : "Parce que ça a toujours été comme ça". J’ai réalisé que peu importe la raison pour laquelle nous passons deux jours à faire la fête avec notre famille, nos amis et même des inconnus comme si nous étions tous un seul et même souli. Ce qui importe au fond, c'est que nous le fassions et que cette fête nous rapproche de ceux que nous aimons. Tel est bien le véritable pouvoir de Luminalia et c'est là tout ce qui compte.

PRIME, TERRA – Du grésillement des fasas à l'arôme enivrant des cuves de surluk, impossible de confondre le festival annuel du Jour du Premier Contact à Prime avec toute autre célébration. Attirant des visiteurs de tous horizons et de toutes les espèces, l'édition de cette année est la plus importante à ce jour, avec plus d'une centaine de vendeurs proposant des articles qui raviront même les acheteurs les plus aventureux. L’évènement n’a pas été sans controverse, de nombreux participants ayant été attirés par l’exposition vanduul organisée par un souli banu, qui présentait des reliques de champs de bataille provenant de l’ennemi de l’Empire.

L'influence humaine sur Luminalia ne s'arrête pas là. Les marchands humains ont également introduit la tradition de cacher dans les zones d'atterrissage et les stations spatiales des paquets cadeaux vides pouvant être échangés contre quelques crédits ou un petit jouet. Cependant, le plus grand changement apporté par les Humains à cette fête fut sans aucun doute la standardisation de l'huile utilisée dans les lampes de Luminalia, afin qu'elle puisse brûler pendant 34 000 battements. Selon Orisaka, les premières célébrations humaines duraient environ deux jours, le nombre exact de battements fluctuant selon la conception de la lampe et le type d'huile utilisé. Cependant, de nombreux participants à ces premières célébrations ne pouvaient pas trouver (ou n’avaient pas les moyens de s'offrir) l'huile spéciale fabriquée par les soulis banus. Il s'ensuivit un vaste marché de contrefaçons de combustibles brûlant trop rapidement ou, pire encore, dégageant des fumées dangereusement polluantes ou toxiques. La fin du 25e siècle abonde en histoires de fêtards de Luminalia envoyant des messages d'urgence pour avoir allumé une lampe avec de l'huile contrefaite dans des endroits mal ventilés. L'accident le plus mémorable fit cinq morts après que la fumée dégagée eut obstrué les épurateurs d'air d'un vaisseau et asphyxié les participants. Les milieux d'affaires, inquiets de perdre une source de revenus en pleine croissance, poussèrent le gouvernement à sévir contre les fabricants d'huiles de contrefaçon et à adopter un système de notation pour certifier leur niveau de qualité. Les entreprises fabriquant des huiles classées cinq étoiles, largement vendues comme garantissant une combustion propre et d’une durée de 34 000 battements, finirent par dominer le marché à la fin du 26e siècle, établissant une norme et une attente pour les générations humaines à venir, à savoir que la fête devait exactement avoir cette durée.

Déçu dans un premier temps d'apprendre que ces 34 000 battements étaient probablement un stratagème marketing créé par l'humanité et non un témoignage longtemps oublié de la culture banu, j'ai fini par reconnaître que nous ne saurons sans doute jamais les raisons ayant poussé les Banus à passer environ deux jours d'affilée à célébrer Luminalia. Néanmoins, plus je creusais la question, plus je comprenais cette réponse que tout le monde n'avait cessé de me donner : "Parce que ça a toujours été comme ça". J’ai réalisé que peu importe la raison pour laquelle nous passons deux jours à faire la fête avec notre famille, nos amis et même des inconnus comme si nous étions tous un seul et même souli. Ce qui importe au fond, c'est que nous le fassions et que cette fête nous rapproche de ceux que nous aimons. Tel est bien le véritable pouvoir de Luminalia et c'est là tout ce qui compte.

Si Luminalia est à l’origine une fête banu, l'influence humaine sur sa célébration contemporaine est indéniable. Les Humains la fêtèrent pour la première fois en 2438, lorsqu'un souli de réparation de vaisseaux sur Cestulus (Davien II) alluma sa lampe et les invita à se joindre à lui. Ces premiers participants ignoraient totalement qu’ils s'engageaient dans une fête de deux jours. Les marchands humains des environs observèrent ou se joignirent aux festivités tapageuses, remarquant que les membres du souli passaient sans difficulté du rôle d'hôtes à celui de vendeurs de leurs services et marchandises aux invités. Pour ne pas être en reste, certains marchands humains organisèrent leurs propres célébrations de Luminalia l'année suivante, amorçant ainsi la lente propagation de la fête à travers l'Empire. Luminalia devint si populaire qu'en 2557, le gouvernement de l'UEE en fit une fête officielle célébrée chaque année le 22 décembre. La définition de ce jour marqua le premier changement majeur apporté par l'Humanité, alors que la date changeait auparavant en fonction du système banu dans lequel vous vous trouviez ou du souli qui l'accueillait. Depuis, les Banus ont largement adopté le 22 décembre comme date de la célébration, en solidarité avec l'UEE.

Entre deux âges et sans souli, une combinaison suspecte aux yeux de nombreux Banus, Jerry créa son propre souli de relations humaines, mais ne parvint pas à décrocher de contrats. Depuis son retour, d’autres soulis prêts à remplir ce rôle avaient rapidement émergé, et Jerry comprit qu’il ne pouvait pas rivaliser avec des soulis parlant couramment la langue commune et possédant une connaissance plus approfondie des Humains que lui. Ses options et ses économies s’amenuisant, Jerry retourna dans Davien, dans l’espoir que la chance lui sourirait. Dès son arrivée, les gens se ruèrent sur lui pour le prendre en photo. Il attribua d’abord cela au fait qu’il était Banu, mais se rendit vite compte que les gens connaissaient son nom et son histoire. Jerry trouva toute cette attention aussi excessive qu’exaltante, avouant à Gordillo que sa vie avait changé en réalisant que “chez moi, je n’étais qu’un Banu comme les autres, tandis qu’ici… ici, j’étais spécial”.

Ce n’était ni l’ambition professionnelle ni la curiosité scientifique qui avaient amené Jerry à Davien, mais sa survie pure et simple. Il avait en effet été pris en flagrant délit de détournement de fonds de son souli et s’était enfui pour échapper aux conséquences. “Jerry était loin d’être un génie du crime”, selon Natalia Gordillo, membre de l’équipe diplomatique de l’UNE constituée à la hâte, qui se lia d’amitié avec le Banu et écrivit la biographie Jerry. Bien que l’absence d’archives historiques au sens propre chez les Banus rende certains aspects de son livre quasi invérifiables, les spécialistes considèrent toujours le livre de Natalia Gordillo comme la biographie de référence sur Jerry, puisque la seule écrite par un auteur l’ayant connu.

Publié en 2447, Jerry devint un best-seller, s’agissant pour de nombreux Humains du premier aperçu détaillé de la vie et de la culture des Banus. Le livre révèle des détails fascinants sur les soulis, la pratique du renoncement, la relation des Banus avec le temps, et bien d’autres choses encore. Mais il raconte aussi une histoire profondément personnelle et universelle, celle de Jerry qui ne se sentait pas à sa place dans la vie. Tout bureaucrate “encroûté” qu’il était dans son souli, Jerry rêvait d’être pilote et voulait utiliser les fonds détournés pour s’acheter un poste dans un souli d’exploration respecté. Lorsque son essosouli flaira le plan de Jerry, celui-ci paniqua et s’enfuit à bord d’un de leurs vaisseaux, ce qui donna lieu à plusieurs jours de course-poursuite qui le conduisirent finalement, par pure chance et grâce à quelques compétences innées, à découvrir un point de saut vers Davien.

Son souli accepta de le laisser achever son contrat, mais le traita avec méfiance. Ils le réaffectèrent en effet dans un nouveau service où les superviseurs surveillaient ses moindres faits et gestes. Dans la biographie Jerry, Gordillo écrit qu’il avait espéré voir sa découverte lui ouvrir de nouvelles opportunités, mais que son souli n’était pas intéressé par les relations avec les Humains. Après n’avoir passé que quelques mois dans une position vraiment privilégiée et unique au contact de l’Humanité, Jerry eut un mal fou à retourner à son ancienne vie. Dès qu’il en eut la possibilité, il rompit officiellement ses liens avec son souli pour voler de ses propres ailes.

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Lorsque Nampo avait douze ans, sa mère perdit sa plus grosse somme d’argent en pariant sur la Murray Cup. Afin de payer sa dette, elle accepta de “prêter” Nampo à un souli criminel banu local. Les Banus le firent exécuter toutes sortes de tâches, mais Nampo se passionna pour le démontage de vaisseaux et la récupération de pièces détachées. Ce travail permit à Nampo d’acquérir le premier vaisseau qu’il essaya de réparer lui-même. Ce Cutlass de 2894 était en vedette lors de l’inauguration, présenté comme “le vaisseau qui a rendu Cousin Crow amoureux des vaisseaux”. Même une fois la dette de sa mère remboursée, Nampo devint un habitué du garage clandestin banu et s’impliqua de plus en plus dans le milieu criminel de New Junction. Nampo continua à travailler sur des vaisseaux et assimila la philosophie des Banus selon laquelle aucun design n’est sacré et tout peut être amélioré pour être plus beau ou plus efficace. Il créa des livrées de vaisseaux pour de fausses sociétés, modifia les aménagements intérieurs pour construire des cales de contrebandes, et plus encore. Pourtant, à mesure que Nampo grandissait, ses ambitions aussi. Voyant le montant des crédits que gagnaient les contrebandiers par rapport aux ouvriers du garage, Nampo réunit un groupe d’amis et déroba un Constellation. Sous la direction de Nampo, le groupe le transforma en vaisseau de contrebande et utilisa ses relations dans la pègre pour effectuer de petites missions. Une réplique de la cale de contrebande de ce Connie était exposée lors de l’inauguration et décrite comme “sa première conception ratée”, car elle ne permettait pas de dissimuler correctement la marchandise. En 2905, l’Advocacy, agissant sur la base d’un tuyau anonyme, arrêta Nampo et son équipage pour trafic et les envoya dans un centre de réhabilitation.

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odysseus1992

Passionné de jeux vidéo, j'attends avec impatience Star Citizen et Squadron 42 ! Mais qu'ils prennent leur temps, hein ! 😉

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