ICÔNE

Origin Jumpworks

Timeline 2025

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L'Empire uni de la Terre a également acheté deux douzaines de 600i, chacun livré sans ouvertures pour baies et hublots, en vue d'une conversion militaire présumée. On ignore quel rôle joueront précisément ces vaisseaux, aucun n'ayant été identifié par les observateurs depuis leur livraison il y a deux ans. Les spéculations habituelles vont des vaisseaux cibles pour opérations spéciales aux transporteurs blindés pour VIP, cette seconde option étant clairement la plus probable. Origin est resté très discret sur les futures mises à jour de la gamme 600i. Pour l'instant, les ventes restent soutenues, et Origin serait, dit-on, particulièrement enthousiaste à l'idée de célébrer le premier système stellaire découvert par un 600i Explorer.

Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.

Le premier prototype de l’Origin 300 (les modèles de pré-production ne comportaient pas de variantes alphabétiques telles que “-i” ou “-p”), usiné à la main, prit son envol au cosmodrome de Francfort le 3 août 2897. Techniquement, ce premier vol fut un énorme succès : le prototype effectua neuf orbites terrestres sans problème. D’autres essais préliminaires permirent d’atteindre rapidement les objectifs habituels d’un premier vol, notamment la fronde gravitationnelle Terre-Lune et le premier voyage quantique vers Io. En l’espace de six mois, le 300-1 était prêt à effectuer les premiers tests de saut dans l’espace réel. Seul problème : un inventaire complet des métaux, alliages et composants révéla que le coût final du vaisseau serait plus de quinze fois supérieur à celui d’un Aurora. Le conseil d’administration de la société, qui jusque-là avait laissé Lang travailler sans restrictions, intervint. Les quatorze mois suivants virent différentes factions au sein de l’entreprise se livrer une bataille acharnée autour du modèle de production du 300, l’obstination de Lang entraînant les démissions en chaîne de nombreux cadres. Des designers de vaisseaux et des consultants externes furent chargés de transformer un prototype parfait mais coûteux en un modèle de série fonctionnel sans sacrifier l’âme du véhicule. Ces travaux aboutirent à un vaisseau au prix de vente à peu près quatre fois supérieur à celui de l’Aurora. Le 18 décembre 2899, la série 300 fut présentée en avant-première lors d’une cérémonie spéciale à Baïkonour. La combinaison de ses lignes époustouflantes et de ses performances incroyables conquit immédiatement le public. L’Origin 300 devint rapidement le “look-to-have” des vols spatiaux populaires, symbole de réussite et objectif pour tous ceux partant explorer la galaxie. Là où RSI avait jadis ouvert à l’humanité un chemin plus facile vers les étoiles, Origin lui offrait une chance collective de les parcourir avec style.

La réponse de Bongi en tête, j'ai contacté Seneca Orisaka, spécialiste renommée de la culture banu et conservatrice du musée de l'Amitié banu dans le système Davien. J'ai commencé l'entretien en lui posant simplement la question, mais comme tant d'autres, au lieu d'y répondre directement, elle s'est plongée dans quelques théories intrigantes soulevées au fil des siècles. Dans les années 2600, Leon Dhawan, spécialiste des Banus et numérologue amateur, avança que nos amis extraterrestres ne comptaient à l'origine que jusqu'à trois. Cette hypothèse trouve son origine dans la forme de leur caractère pour le chiffre trois, le dernier des entiers initiaux avec une capsule⁽¹⁾ ouverte en bas avant de passer à une capsule ouverte en haut pour le chiffre quatre. Dhawan s'appuyait sur cette théorie ténue pour faire nombre d’affirmations farfelues et sans fondements, notamment que les 34 000 battements de Luminalia représentaient trois itas (une journée de travail ou de jeu de 10 000 battements) plus 4000 battements supplémentaires pour les siestes et les copieux repas de midi. Compte tenu de la gymnastique mentale à laquelle Dhawan s'était livré pour parvenir à cette conclusion, il n'est pas surprenant qu'elle n'ait pas fait école. La plupart des chercheurs contestèrent la théorie de Dhawan, tandis que d'autres suggérèrent que les Banus comptaient à l'origine jusqu'à cinq. Un argument qui circule encore dans certains cercles académiques, même si les Banus n'ont jamais utilisé qu’un système décimal depuis leur rencontre avec les humains.

Lorsque j'ai poussé à Orisaka à me répondre, elle s'est interrompue dans une contemplation silencieuse. Bien qu’elle ait consacré sa vie à apprendre tout ce qu'elle pouvait sur les Banus, elle a admis ne pas pouvoir dire avec certitude pourquoi Luminalia durait aussi longtemps. Puis ses yeux se sont illuminés lorsque je lui ai demandé s'il n'y avait pas un lien avec le style et la taille de la lampe utilisée à l'origine pour la fête. "Ça pourrait être aussi simple que ça, a-t-elle répondu. Nous avons essayé de retrouver des lampes d'époques antérieures, mais cela s'est avéré assez difficile jusqu'à présent. Mais, pour être honnête, l'une des réponses les plus probables est que la durée n'a pas grand-chose à voir avec les Banus, et tout à voir avec nous."

Si Luminalia est à l’origine une fête banu, l'influence humaine sur sa célébration contemporaine est indéniable. Les Humains la fêtèrent pour la première fois en 2438, lorsqu'un souli de réparation de vaisseaux sur Cestulus (Davien II) alluma sa lampe et les invita à se joindre à lui. Ces premiers participants ignoraient totalement qu’ils s'engageaient dans une fête de deux jours. Les marchands humains des environs observèrent ou se joignirent aux festivités tapageuses, remarquant que les membres du souli passaient sans difficulté du rôle d'hôtes à celui de vendeurs de leurs services et marchandises aux invités. Pour ne pas être en reste, certains marchands humains organisèrent leurs propres célébrations de Luminalia l'année suivante, amorçant ainsi la lente propagation de la fête à travers l'Empire. Luminalia devint si populaire qu'en 2557, le gouvernement de l'UEE en fit une fête officielle célébrée chaque année le 22 décembre. La définition de ce jour marqua le premier changement majeur apporté par l'Humanité, alors que la date changeait auparavant en fonction du système banu dans lequel vous vous trouviez ou du souli qui l'accueillait. Depuis, les Banus ont largement adopté le 22 décembre comme date de la célébration, en solidarité avec l'UEE.

Quasi Grazer (litt. “brouteur de Quasi”) Ces grands animaux à sang chaud vivant en troupeau ont été découverts à l'origine dans les vastes plaines de Quasi sur Terra. Principalement connus pour transporter leurs œufs sous leur ventre, les Quazi Grazer sont devenus l'un des animaux d’élevage standard et sont communément présents sur la plupart des planètes terraformées de l'UEE.

Ils n'ont aujourd'hui plus de limitation technique à ce sujet, c'est une simple question de contenu. Ils ont besoin de créer des références en interne. La base actuelle est bonne. Ils rappellent qu'à l'origine, Hurston devait avoir une arborescence bleutée.

A l’origine du projet, l’objectif était d’apporter 100 systèmes stellaires. A l’époque, les planètes n’étaient pas explorables et seuls quelques points d’intérêts pouvaient être visités. Avec les planètes procédurales et les milliers de points d’intérêt qui peuvent être placés sur chaque lune et planète, il n’est pas nécessaire d’avoir 100 systèmes pour obtenir un jeu jouable. C’est pourquoi les développeurs ont décidé que 5 systèmes seraient suffisants.

Si un moteur quantique prend trop de dégâts de distorsion pendant un voyage, il s’éteint et le joueur est éjecté du tunnel. En fonction du moment où ça se produit, il apparaîtra dans le système d’origine ou dans celui d’arrivée, à un endroit éloigné, en bordure du système.

Quasi Grazer (litt. “brouteur de Quasi”) Ces grands animaux à sang chaud qui vivent en troupeau ont été découverts à l’origine dans les vastes plaines de Quasi sur Terra. Le Quazi Grazer est devenu l’un des animaux d’élevage standard et on le trouve couramment sur la plupart des planètes terraformées de l’UEE.

La plupart des vaisseaux spatiaux ont une origine commune : ils sont développés selon des spécifications militaires ou conçus afin de répondre à un besoin du marché pour des civils ou des entreprises. L'histoire du Drake Interplanetary Vulture est différente : son développement est le fruit d'une chasse au trésor. Le 9 août 2895, le cargo Empire Slipper, battant pavillon terran, subit ce qui fut déterminé ensuite comme une cascade improbable de pannes système ayant entraîné l’apparition sur les consoles de la passerelle de données de navigation entièrement erronées. Erreur qui conduisit l'officier de navigation du Slipper à se diriger vers une ceinture d'astéroïdes dense, à proximité immédiate de la couronne d'une géante rouge. Un débris mit alors hors service les générateurs de bouclier du vieux cargo et exposa malheureusement l’équipage à une dose de radiations mortelles. L'Empire Slipper fut laissé à la dérive, sans que l'on sache sa position exacte. Le cargo étant connu pour transporter une grande quantité de métaux précieux et un lot d'œuvres d'art rares, il suscita un vif intérêt de la part des médias et fit l'objet d'une vaste opération de recherche et de récupération. Huit mois s’écoulèrent avant qu’un vaisseau de patrouille de l'UEEN n’identifie l'épave du Slipper dans la ceinture de débris irradiés, mettant fin aux théories du complot selon lesquelles le cargo aurait été détourné. Cependant, il apparut rapidement que la région était pratiquement inaccessible à tout vaisseau de récupération spécialisé suffisamment protégé pour survivre à l’opération. MISC, le constructeur du cargo, offrit une prime de dix millions de crédits à quiconque serait capable de récupérer l’enregistreur de paramètres de la boîte noire pour comprendre ce qui s’était passé.

Le cargo léger Reliant et ses variantes comptent parmi les modèles de vaisseaux les plus réussis de la dernière décennie. Bien que la gamme ait été lancée en 2946, l'histoire du concept commence dès 2910 par un accord de partage de technologies entre Musashi Industrial & Starflight Concern (MISC) et des représentants de l'Empire Xi'an. Si les détails spécifiques de la technologie xi'an incluse dans l’accord restent un secret commercial, le débat qui s'ensuivit au sein de MISC sur le développement de vaisseaux légers est lui bien documenté. Auparavant, MISC se concentrait principalement sur sa division d’industrie lourde (MISC-HI), à l'origine des gammes Endeavor, Starfarer et Hull. L'exploitation de la technologie extraterrestre constitua un tournant majeur en vue d'introduire des vaisseaux personnels de moindre dimension, dans la veine de l'Aurora de Roberts Space Industries (RSI) et de ses modèles associés. MISC soutint plusieurs projets pilotes internes afin de déterminer la forme que prendraient ces nouveaux vaisseaux, le gagnant final de ce processus étant le design de ce qui aboutit ensuite au fameux Freelancer. Cependant ce dernier n'était pas le seul projet étudié à ce stade. Un autre concept, alors appelé SHIP B, proposait une adaptation bien plus radicale de l'esthétique et des configurations de vol xi’ans.

Origin X1 Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1, la moto gravlev d’Origin.

Origin X1 Velocity Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1 Velocity, la moto de course d’Origin.

Origin X1 Force Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1 Force, la moto de reconnaissance d’Origin.

Le X1 est un véhicule Gravlev du constructeur Origin. Cette moto volante se décline en trois versions. Le X1 Force dispose d’un canon et d’un bouclier. Le X1 Velocity n’est pas armé mais est très rapide. La version de base est un compromis entre les deux, avec une arme mais sans bouclier.

Origin X1 Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1, la moto gravlev d’Origin.

Origin X1 Force Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1 Force, la moto de reconnaissance d’Origin.

Origin X1 Velocity Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1 Velocity, la moto de course d’Origin.

L'Empire uni de la Terre a également acheté deux douzaines de 600i, chacun livré sans ouvertures pour baies et hublots, en vue d'une conversion militaire présumée. On ignore quel rôle joueront précisément ces vaisseaux, aucun n'ayant été identifié par les observateurs depuis leur livraison il y a deux ans. Les spéculations habituelles vont des vaisseaux cibles pour opérations spéciales aux transporteurs blindés pour VIP, cette seconde option étant clairement la plus probable. Origin est resté très discret sur les futures mises à jour de la gamme 600i. Pour l'instant, les ventes restent soutenues, et Origin serait, dit-on, particulièrement enthousiaste à l'idée de célébrer le premier système stellaire découvert par un 600i Explorer.

Le lancement récent de la gamme de vaisseaux 600i est le résultat de plusieurs années de conflits internes chez Origin Jumpworks et découle en définitive d'un débat sur l'avenir de l'entreprise. Le début des années 2940 vit une augmentation massive des ventes de la gamme 300 d'Origin (en particulier du vaisseau de tourisme de luxe 300i), en grande partie grâce aux efforts déployés par la très experte PDG Jennifer Friskers pour réduire les prix et élargir l'accès à un public plus large. La campagne porta ses fruits à court terme en augmentant rapidement le marché des monoplaces d'Origin et en triplant la production de la série 300. Alors que ce succès aurait été plus qu’apprécié n’importe où dans la galaxie, certains au sein de l'entreprise contestèrent cette orientation, considérant qu’elle “tirait la clientèle vers le bas”. En outre, beaucoup virent dans l'augmentation de la production et la popularité nouvellement répandue de la série 100 la preuve que l'entreprise suivait l'exemple de son concurrent Roberts Space Industries plutôt que sa propre voie. À mesure que les ventes de la série 300 augmentaient, se propageaient les accusations internes selon lesquelles la marque de luxe perdait son exclusivité et que les profits à court terme diluaient le cachet général d'Origin.

Bien que la faction de Friskers n'ait pas réussi à obtenir le design à bas prix qu'elle espérait, son équipe disposait d'un atout supplémentaire : la modularité. Selon les spécifications, le 600i devait privilégier le luxe et le confort au détriment des rôles optionnels. Il était clair que la première version, déjà appelée “Touring”, répondrait à cet objectif. Cependant, le cahier des charges n’empêchait pas l'inclusion de la modularité. L'équipe de Friskers contourna le conseil d'administration en demandant secrètement à des concepteurs de vaisseaux fidélisés de longue date par leur PDG, de trouver des moyens d'intégrer la modularité dans sa conception, sans en affecter les lignes ou le style intérieur. Dotée du même budget de recherche et de développement, l'équipe ajouta des modules construits de manière indépendante, qui pouvaient être affectés à des tâches différentes tout en restant dans les limites de l'esthétique ultra-chic d'Origin. De fait, le 600i aurait la possibilité de modifier son intérieur et ses fonctionnalités sans que son apparence extérieure n’en soit affectée. Lorsque cette inclusion fut manifeste, il était trop tard pour changer quoi que ce soit sans interrompre le calendrier de développement agressif. Dès le premier prototype, la 600i allait être capable de remplir plus de rôles qu'on ne l'avait imaginé.

Le développement du prototype du 600i se poursuivit alors que d'autres départements de la société commençaient à explorer l'avenir à plus long terme de la modularité, une seconde équipe de développement construisant le module expérimental Explorer, approuvé pour une production à grande échelle. Le lancement initial allait proposer à la fois des modèles Touring et Explorer, décision considérée par de nombreux observateurs du marché comme un revirement significatif par rapport à la tendance “luxe d'abord” qui avait initié le projet. Grâce à la combinaison des crédits et de l’expertise des équipes de développement internes d'Origin, le premier modèle pilotable du 600i fut paré pour les tests en seulement 18 mois. Il fut lancé du laboratoire de New Austin en 2945 après une série d'essais réussis en tunnel de saut.

La seule difficulté majeure rencontrée à ce jour avec le 600i est un problème de maintenance de ses systèmes d’ascenseur. Ce défaut n'est apparu qu'après plusieurs mois de fonctionnement dans l'espace, ce qui a rendu plus difficile la reproduction de l’incident chez les équipes d’assurance qualité d'Origin. Les ingénieurs développent actuellement une mise à jour qui permettra de réparer ou de remplacer les ascenseurs défaillants via une simple visite chez le concessionnaire. Les autres systèmes continuent d'être plébiscités par les utilisateurs finaux, en particulier le cockpit épuré, sans montants, qui offre une vue imprenable sur la galaxie qui nous entoure.

Les pilotes d'essai découvrirent avec ce prototype une véritable perle rare : il connut un succès absolu dès son premier lancement. Contrairement à presque tous les autres vaisseaux de série, le 600i était visuellement indiscernable de son concept. Il se révéla aussi confortable que prévu et généralement agréable à piloter, avec des capacités de virage et d’accélération dépassant les attentes. De plus, le module Explorer, qui commença à être testé six mois plus tard, s’avéra véritablement efficace en tant que vaisseau d'exploration ; Origin avait ainsi produit un vaisseau qui transformait des missions typiquement dangereuses en de luxueuses expériences.

Bien qu'aucune des parties au débat ne se soit entièrement imposée, la faveur alla largement aux partisans du retour aux traditions. Le nouvel Origin 600i serait un véhicule de luxe avec un prix de vente bien supérieur à celui du Constellation de RSI, conçu sans tenir compte des variantes de rôles alternatifs que la concurrence et la gamme 300 avaient si chaleureusement accueillies. Le projet tirait son nom de la série historique 600 d'Origin, une gamme de vaisseaux de transport de taille moyenne construits sur Terre, promue par l’entreprise à ses débuts, le « i » étant ajouté comme un clin d'œil à la désignation spécifique de luxe développée pour le modèle phare de l'actuelle gamme 300.

Avec l'ensemble des spécifications choisies par les cadres d'Origin, la production du prototype du 600i commença pour de bon. Grâce aux revenus générés par la série 300, l'équipe de conception du 600 d'Origin entama le projet avec le budget de R&D le plus important jamais approuvé par l'entreprise. L'équipe aérospatiale fut chargée de mettre au point un vaisseau avec un excès de style ne lésinant pas sur les moyens, pour lequel les utilisateurs finaux seraient prêts à payer le prix fort. Avec son budget considérable, le projet produisit des résultats à une vitesse stupéfiante. Des partenaires externes de tout l'Empire furent recrutés très tôt pour tout y développer, des composants essentiels du vaisseau tels que des supports d'armes sur mesure, aux accessoires proposés par le concessionnaire, allant des matériaux de literie synthétiques aux caves à cigares de marque. Un projet de R&D fit mouche : il permit de mettre au point un nouveau matériau ultraléger qui réduisait considérablement la masse totale du vaisseau.

Le 9 décembre 2380, deux vaisseaux de guerre de l’UNE, le Panjwani et le Cassano, disparurent au cours d’une patrouille de routine. Promptement envoyés par la Navy pour déterminer leur sort, les vaisseaux de l’équipe de recherche tombèrent dans une embuscade. Les capitaines et les équipages du Panjwani et du Cassano avaient secrètement orchestré leur défection et, après avoir repoussé l’équipe de recherche, ils diffusèrent un message appelant les autres vaisseaux de l’UNE à “se joindre à eux pour rejeter l’autorité hégémonique de l’UNE”. La semaine suivante, quatre autres vaisseaux de guerre les rejoignirent et créèrent une alliance informelle dont la principale revendication était la dissolution de l’UNE. Cependant, le groupe ne s’unifia jamais complètement, chaque vaisseau continuant à opérer sous son propre commandement et à formuler des demandes supplémentaires spécifiques à la nation d’origine de son équipage, parfois même en opposition directe l’un avec l’autre.

Origin G12 Développement, implémentation et équilibrage du véhicule terrestre à roues d’Origin, le G12, en tant que véhicule prêt pour le jeu.

Son prototype une fois en main, Roberts Space Industries s’attaqua à un autre défi de taille : comment transformer un véhicule de bonne facture et conçu pour un équipage multiple, en un objet de luxe susceptible d’attirer ceux qui par tradition se tourneraient plutôt vers un modèle Origin. La solution tenait autant du marketing que du design. Pour donner son essor au Phoenix, l’ADT comprit qu’elle devait s’associer à des marques de luxe renommées plutôt que simplement présenter sa seule vision comme le nec plus ultra des voyages spatiaux haut de gamme. À cette fin, la société fit appel à un panel de marques bien établies pour produire le top du top :

En 2948, Roberts Space Industries présenta comme “variante de variante” le Constellation Phoenix Emerald, alors que la concurrence avec le nouveau modèle de la série 600 d’Origin devenait plus sérieuse. L’Emerald se caractérise par une peinture vert “porte-bonheur” et une cabine au design intérieur différent. Les Emerald ont été produits en nombre extrêmement limité et n’ont pas été intégrés au processus de production habituel.

Les analystes de marché estiment que Roberts Space Industries reste satisfaite du positionnement du Phoenix malgré la concurrence accrue d’Origin et d’autres sociétés. Moins d’un pour cent des fuselages de Constellation deviennent des Phoenix, et bien que le modèle génère entre 5 et 7 % des bénéfices totaux de la gamme selon les années, on s’attend à ce que l’entreprise continue à produire des Phoenix dans un avenir prévisible.

“La S-pop (abréviation de Saisei Pop) est une forme de musique populaire humaine originaire de Saisei (Centauri III). Elle se caractérise par l'incorporation d'instruments traditionnels de cette planète et de sons relaxants d'origine naturelle. Le terme peut désigner soit spécifiquement la musique populaire de Saisei, soit toute musique qui en est fonctionnellement dérivée."

Question : Pourquoi l'Empire uni de la Terre s'appelle-t-il encore ainsi alors que ce sont les Messer, aujourd'hui largement considérés comme des dictateurs malveillants, qui ont donné ce nom à l'origine ? Y a-t-il une raison pour laquelle on a choisi de ne pas donner à l'UEE un nouveau nom, sans passif historique, après l'ère Messer ?

Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.

Le premier prototype de l’Origin 300 (les modèles de pré-production ne comportaient pas de variantes alphabétiques telles que “-i” ou “-p”), usiné à la main, prit son envol au cosmodrome de Francfort le 3 août 2897. Techniquement, ce premier vol fut un énorme succès : le prototype effectua neuf orbites terrestres sans problème. D’autres essais préliminaires permirent d’atteindre rapidement les objectifs habituels d’un premier vol, notamment la fronde gravitationnelle Terre-Lune et le premier voyage quantique vers Io. En l’espace de six mois, le 300-1 était prêt à effectuer les premiers tests de saut dans l’espace réel. Seul problème : un inventaire complet des métaux, alliages et composants révéla que le coût final du vaisseau serait plus de quinze fois supérieur à celui d’un Aurora. Le conseil d’administration de la société, qui jusque-là avait laissé Lang travailler sans restrictions, intervint. Les quatorze mois suivants virent différentes factions au sein de l’entreprise se livrer une bataille acharnée autour du modèle de production du 300, l’obstination de Lang entraînant les démissions en chaîne de nombreux cadres. Des designers de vaisseaux et des consultants externes furent chargés de transformer un prototype parfait mais coûteux en un modèle de série fonctionnel sans sacrifier l’âme du véhicule. Ces travaux aboutirent à un vaisseau au prix de vente à peu près quatre fois supérieur à celui de l’Aurora. Le 18 décembre 2899, la série 300 fut présentée en avant-première lors d’une cérémonie spéciale à Baïkonour. La combinaison de ses lignes époustouflantes et de ses performances incroyables conquit immédiatement le public. L’Origin 300 devint rapidement le “look-to-have” des vols spatiaux populaires, symbole de réussite et objectif pour tous ceux partant explorer la galaxie. Là où RSI avait jadis ouvert à l’humanité un chemin plus facile vers les étoiles, Origin lui offrait une chance collective de les parcourir avec style.

Origin a accru ses capacités de production chaque année depuis le lancement du 300, profitant du succès de son design pour financer d’autres vaisseaux suivant la même philosophie esthétique. Qu’il s’agisse de la série 100, en entrée de gamme, de la série 600, à la fois belle et fonctionnelle, ou du luxueux vaisseau amiral 890 Jump, Origin continue de respecter la conviction fondamentale d’Andreas Lang, voulant que l’apparence et le maniement des vaisseaux parlent et correspondent à notre nature profonde.

Le programme X3 était dirigé par Otto et Andreas Lang, frères et prodiges de l’aérospatiale connus pour leur capacité à allier forme et fonction. Alors employés de Seal Corporation, les Lang n’avaient pas encore 35 ans lorsqu’ils furent recrutés par Origin pour superviser le développement de collecteurs de plasma avancés. Les deux frères n’occupèrent ce poste que brièvement : ensemble, ils mirent au rebut le design existant et élaborèrent leur propre version, plus efficace, en seulement six mois. Grâce aux bénéfices générés par ce changement, ils furent nommés un an plus tard à la tête du programme hautement expérimental X3. La vision ultime, insistaient-ils, était claire dès le départ : fabriquer un vaisseau spatial de luxe monoplace, au design épuré et moderne. “Beaucoup de créatures créent des outils”, prêchait Andreas, “mais l’humanité se définit par une aptitude plus sacrée à apprécier la beauté et à utiliser ce jugement pour créer de l’art”. Leur vocation était donc de concevoir des vaisseaux spatiaux qui préserveraient notre humanité intrinsèque, alors que nous atteignions des étoiles toujours plus lointaines tout en accroissant notre capacité à maintenir une société singulière. Dans le sillage du succès du X3, chaque frère constitua sa propre équipe : Otto, le plus jeune, supervisa les vaisseaux d’observation de la série 200, et Andreas conçut le “joyau de la couronne” de l’entreprise, le vaisseau spatial personnel de la série 300.

La série 300 fut lancée en 2899 avec un seul modèle : le 300i. Andreas insistait pour qu’Origin commence à produire des variantes dès la troisième année de mise sur le marché en concevant des modèles entièrement nouveaux pour remplir différentes tâches spécialisées. Origin, se souvenant du coût du premier prototype et de la bataille qui s’ensuivit pour réduire les frais de production, rechigna à cette idée. Malgré toute la rhétorique du projet, amplifiée par la suite par le marketing initial de la série, l’entreprise voulait emprunter un aspect important du RSI Aurora : un châssis spatial modulaire conçu pour s’adapter facilement aux variantes. Comme l’Aurora, la série 300 déclinerait la version initiale en une multitude de modèles d’usine différents, construits à partir du design standard. De l’avis général, la décision de développer des variantes plutôt que des modèles sur mesure découragea complètement Lang. Au lieu de superviser comme prévu le modèle de l’année 2903, il constitua une équipe séparée et plus restreinte pour construire le modèle de course Origin 350r. Ce projet, qui n’était pas destiné à être commercialisé, permit à Lang et à ses plus fervents acolytes de construire les vaisseaux haute performance qu’il souhaitait pour la compétition.

Origin Jumpworks, en dévoilant son prototype X3 lors de l’édition 2889 du Salon de l’air et de l’espace de Terra, provoqua un choc chez les observateurs de l’aérospatiale et les initiés de l’industrie : une société, jusque-là connue pour ses moteurs à fusion et ses vaisseaux de transport industriels, cherchait à s’attaquer au marché concurrentiel des monoplaces avec une esthétique innovante et audacieuse, sans pareille dans la galaxie. Bien qu’il ne s’agît que d’une démonstration unique de technologie et d’esthétique, l’accueil réservé au X3 montra clairement que l’entreprise était capable de concevoir des vaisseaux monoplaces compétitifs et qu’une clientèle existait pour sa nouvelle vision du design : le style a sa place dans le vide. Enhardie par la réaction du public envers cette nouvelle combinaison de l’esthétique et et de l’utilité, Origin commença à se convertir en constructeur de monoplaces. Il s’ensuivit près d’une décennie de travail pour mettre au point un vaisseau commercialisable, ainsi que pour développer les centres de conception et les usines en vue de produire en série le vaisseau spatial final.

Une bonne dizaine de variantes de la série 300 ont été proposées depuis le lancement de la gamme, la plupart étant des modèles annuels mineurs et uniques, dédiés à des événements particuliers, comme l’Origin 320c “Édition Imperator”. Cependant, deux variantes de design s’avérèrent assez performantes pour être intégrées à la production standard, bénéficiant des mêmes améliorations incrémentales que le vaisseau de base. L’Origin 315p a été lancé en 2930 en tant qu’“explorateur de poche”, une tentative inhabituelle de marier les lignes du 300i avec une puissance améliorée et un ensemble de scanners nouvellement développé. Malgré l’étrangeté de sa conception, le 315p s’est avéré être un vaisseau fiable, au succès en grande partie dû aux petites entreprises de prospection heureuses de disposer d’un vaisseau spécialisé aussi performant, tout en offrant le confort et le style souvent négligés par les autres fabricants.

Jeremy Melloul (auteur II) :  Je pourrais m’imaginer sur plusieurs planètes, mais celle vers laquelle je penche pour l’instant est Terra ! Ce système est probablement le centre culturel le plus important de l’humanité (désolé la Terre) et serait un point de vue incroyable pour découvrir cet univers futur. De plus, c’est une planète magnifique qui a su éviter de répéter les erreurs commises sur notre planète d’origine. Sur Terra, la nature et la civilisation vivent en harmonie. Cela ressemble à un rêve ! Je pense aussi que le nerd qui est en moi adorerait s’installer à Quasi, plus précisément. Ces ruines anciennes et massives seraient fascinantes et je me verrais bien rêvasser régulièrement sur leurs origines.

D’un point de vue narratif, des lois seraient probablement établies par l’UEE pour s’assurer que tous les vaisseaux enregistrés ont des dispositifs basiques de sécurité qui n’existaient pas sur les astronefs plus anciens. À l’instar de ce que propose Esperia pour ses vaisseaux d’origine extraterrestre, je ne serais pas surpris, si un ancien vaisseau est intégré au jeu, qu’il soit présenté comme une version mise à jour incarnant l’aspect et l’esprit du vaisseau historique, mais avec tout le confort moderne. Les vrais vaisseaux classiques et originaux seraient si rares dans l’UEE que seuls les plus riches, comme Silas Koerner, pourraient s’offrir l’un d’entre eux, et ils ne seraient autorisés à le piloter que dans des conditions très strictes lors d’événements comme l’IAE.

Enfin, vous avez posé une question sur les personnalités notables du monde médical. Nous nous en voudrions de ne pas mentionner les docteurs Diyo Nikolas et Ted Santos, fondateurs de BiotiCorp, le fabricant de matériel médical de pointe à l’origine de la machine Calliope. Aujourd’hui largement utilisée dans l’UEE, cette machine permet de réaliser efficacement des opérations de bio-reconstruction massives qui auraient auparavant nécessité plusieurs interventions de la part d’une équipe de chirurgiens. L’appareil est si efficace qu’il a même été adopté pour la chirurgie esthétique. De plus, comme mentionné dans une question précédente, il y a aussi le Dr Ibrahim qui a bouleversé l’univers avec ses travaux sur la régénération.

Réponse : Le lore est truffé de références à des vaisseaux qui ne sont plus considérés comme “à la pointe de la technologie” dans l’UEE d’aujourd’hui. Du Zeus, le premier vaisseau spatial commercialisé, au Retaliator de 2783, toujours convoité par les Bomber Boys, en passant par la vaste collection de vaisseaux rares que Silas Koerner a entreposée dans un immense musée souterrain dans le système Bremen, nous avons établi un certain nombre d’anciens vaisseaux et une culture de collectionneurs qui voudraient les préserver dans leur état d’origine. Cela dit, l’ajout d’un tel vaisseau dans le jeu pose un certain nombre de problèmes potentiels qui nécessiteraient des solutions et le soutien de nombreuses équipes autres que narrative.

Monde le plus excentré du système Pyro, cette planète très froide et à peine habitable se distingue principalement par le fait qu’elle abrite la station Ruin dans son orbite. Commandée à l’origine par Pyrotechnic Amalgamated pour servir de plaque tournante à leurs opérations dans le système, cette station n’a été utilisée que peu de temps par la société avant d’être abandonnée, tout comme les espoirs de tirer un profit de ce système désolé.

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odysseus1992

Passionné de jeux vidéo, j'attends avec impatience Star Citizen et Squadron 42 ! Mais qu'ils prennent leur temps, hein ! 😉

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