
Origin Jumpworks
Timeline 2025
Origin X1 Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1, la moto gravlev d’Origin.
L'Empire uni de la Terre a également acheté deux douzaines de 600i, chacun livré sans ouvertures pour baies et hublots, en vue d'une conversion militaire présumée. On ignore quel rôle joueront précisément ces vaisseaux, aucun n'ayant été identifié par les observateurs depuis leur livraison il y a deux ans. Les spéculations habituelles vont des vaisseaux cibles pour opérations spéciales aux transporteurs blindés pour VIP, cette seconde option étant clairement la plus probable. Origin est resté très discret sur les futures mises à jour de la gamme 600i. Pour l'instant, les ventes restent soutenues, et Origin serait, dit-on, particulièrement enthousiaste à l'idée de célébrer le premier système stellaire découvert par un 600i Explorer.
Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.
Durant la quatrième décennie du 29ᵉ siècle, Origin Jumpworks avait consolidé sa réputation d’acteur majeur dans l’industrie florissante des vaisseaux personnels grâce à plusieurs gammes aussi luxueuses qu’accessibles, offrant des alternatives uniques par rapport à ses concurrents. Les modèles Origin, en rupture avec les débuts industriels de l’entreprise, se concentraient principalement sur des vaisseaux monoplaces ou à équipage réduit, chacun d’entre eux renforçant le sentiment que la moindre de ses pièces avait été étudiée avec autant de minutie que les rouages d’une horlogerie classique. Puis, en 2852, le PDG par intérim Kain Yolsen fit une annonce publique qui stupéfia aussi bien les observateurs du secteur que son propre conseil d’administration : Origin allait investir des milliards dans la création d’un “vaisseau amiral de la flotte”. Il précisa que ce vaisseau porterait le nom de “890 Jump”, conformément à cet imprévisible système d’Origin consistant à numéroter ses nouveaux modèles plutôt que de leur attribuer un nom. Avant le développement de ce 890 Jump, les vaisseaux d’affaires haut de gamme étaient un mélange hétéroclite de conversions et de designs sur mesure. Les ultra-riches pouvaient tout autant transformer des croiseurs militaires en surplus que faire construire des coques spécialement conçues à partir de composants de vaisseaux cargo standards. De telles méthodes impliquaient des coûts de centaines de millions de crédits, entraînant invariablement des coûts d’exploitation élevés et une maintenance exigeante, et ne rendant viables ces vaisseaux que pour un infime pourcentage de la clientèle potentielle. Le 890 Jump, annonça Yolsen, allait bouleverser cet état de fait en rendant les vaisseaux d’affaires privés plus facilement accessibles aux très riches et aux ultra-riches.
En conséquence, l'action d’Origin chuta lourdement, malgré le succès global de toutes ses lignes de production existantes. Puis, un peu plus de deux ans après la première mention du projet, l'entreprise cessa de communiquer sur le 890 Jump et en restructura l'organisation pour le faire entrer dans ce que les mémos internes appelaient “l'horizon des événements”. Tant qu’un premier vaisseau ne serait pas en état de voler, il ne serait plus fait directement mention du 890 Jump. La presse changea aussitôt de ton : là où les journalistes cherchaient auparavant à amplifier d’habituels problèmes de jeunesse en prévisions inquiétantes pour l'avenir d'Origin, ils se mirent à vouloir désespérément connaître le sort du vaisseau. “LE JUMP A-T-IL SAUTÉ ?”, titra un célèbre article de Mars Today, spéculant qu’Origin avait annulé le projet en secret, voire envisageait de transformer le travail déjà accompli en un nouveau type de cargo haut de gamme. Au final, la stratégie d’Origin porta ses fruits : les cours de bourse se stabilisèrent et le 890 Jump s'effaça de la mémoire du public, tandis que se poursuivait en coulisses le long processus de conception et de construction d’un nouveau type de vaisseau spatial et de l’infrastructure apte à le soutenir. En mars 2857, lors d'un événement spécial en orbite terrestre, Origin leva le voile et révéla le prototype de production du 890 Jump devant un public enthousiaste. Avec ses lignes fluides inspirées du nautisme de plaisance, ses fonctionnalités surprenantes et ses caractéristiques techniques inégalées dans sa catégorie, le nouveau design fit immédiatement sensation, et l’opinion bascula du jour au lendemain. Les médias posèrent la même question sous différentes formes : “Est-ce l'avenir des vols spatiaux ?” À l’ouverture des marchés le lendemain, l’action d’Origin atteignit un nouveau sommet et continua de grimper jusqu'à la sortie du 890 Jump l'année suivante. L’entreprise venait apparemment d’accomplir ce que les observateurs avaient jusque-là jugé totalement impossible : construire le vaisseau amiral de luxe haut de gamme promis par Yolsen six ans plus tôt.
Pour définir son apparence générale, Origin écarta ses ingénieurs spatiaux traditionnels et fit appel au designer industriel Hadrian Wells, qui entama son travail en déclarant que le vaisseau “devait paraître aussi à l'aise sur mer que dans les étoiles”. Plus facile à dire qu'à faire en 2852 : les monoplaces n’avaient commencé que peu d’années auparavant à s’affranchir de l’approche du “fonctionnel avant tout”, qui avait défini pendant des siècles les vaisseaux humains. Les véhicules spatiaux tant militaires que civils étaient alors extrêmement modulaires et purement utilitaires, avec des lignes anguleuses conçues pour résister aux dangers extrêmes du vide et s’adapter aux installations portuaires existantes, plutôt que pour impressionner les badauds. L'idée qu'un vaisseau capital de plus de cent mètres puisse être conçu dans une optique autre que purement fonctionnelle était un véritable choc.
Durant les neuf mois qui suivirent, alors que les premiers prototypes passaient les certifications et que les chaînes de montage commençaient à tourner, Origin fit la promotion du vaisseau auprès d'une galaxie qui, craignait-il au départ, n'était pas prête à accepter un design aussi radical. L’entreprise dépensa des sommes considérables pour promouvoir le look unique du 890 Jump, en essayant de l'associer au luxe par tous les moyens habituels : photos sur fond de grands paysages tropicaux, à proximité de phénomènes interstellaires spectaculaires, transportant célébrités et politiques populaires dans un luxe extrême… Leur analyse a posteriori suggéra que cet effort était superflu : le 890 Jump reste d’ailleurs le seul vaisseau Origin dont le budget marketing fut réduit dès les trois premiers mois après son lancement. Les nouveaux propriétaires, remplis d’espoir, étaient pressés de faire connaître ce nouveau vaisseau le plus largement possible autour d’eux, et les précommandes saturèrent rapidement sept années de production. Durant la décennie suivante, Origin eut du mal à suivre la demande : il allait désormais de soi que toute personnalité en vue possédât sa propre plateforme spatiale de luxe.
Tout au long du siècle suivant, Origin continua d'améliorer le 890 Jump sans altérer de manière significative la silhouette originale conçue par Wells. Bien que dix-neuf modèles aient été commercialisés à ce jour (sans compter les dizaines de modèles customisés pour des clients privilégiés), presque tous se sont limités à des modifications mineures visant soit à mettre à niveau la technologie du vaisseau pour l'adapter aux avancées de l’époque, soit à réaménager son intérieur pour rester en phase avec les nouveaux critères du luxe. Origin continua d’accorder une attention particulière à la présence du vaisseau dans la conscience collective, allant jusqu'à employer un service dédié aux relations médias pour promouvoir et gérer les apparitions du 890 Jump dans des films, séries vid et autres productions. Le plus grand défi du projet, nota Wells en quittant l'entreprise après le lancement de 2858, n'était pas le travail accompli pour construire un design aussi improbable, mais de s’assurer qu’il continue de trouver un écho auprès des clients au fur et à mesure de sa banalisation. De l'avis général, Origin y parvient parfaitement depuis près d'un siècle.
L'équipe de développement d'Origin persévéra et élabora en l'espace de 18 mois un plan raisonnable (bien qu’encore coûteux) pour concevoir et construire le 890 Jump. Dès le début, la société investit massivement dans des simulations à grande échelle afin de permettre au vaisseau d'utiliser les infrastructures d'amarrage et les chantiers de réparation existants malgré son esthétique radicalement différente. Le plus gros problème pour l'entreprise fut qu’ici, peut-être pour la première fois dans l'histoire moderne de l'aérospatiale, l'industrie était déjà au courant du projet. Aujourd'hui encore, les constructeurs n'annoncent généralement leurs développements qu’une fois un contrat militaire signé, ou, pour les projets civils, après le premier vol d’un prototype fonctionnel. Le 890 Jump, déjà atypique en soi, prenait forme sous les yeux de concurrents hostiles et d'une presse perplexe. Dès les premiers jours suivant l'annonce de Yolsen, le 890 Jump fut critiqué de toutes parts, qualifié tour à tour de “folie sans issue” et de “gaspillage criminel” des ressources d'une entreprise jusque-là prospère. Rares étaient les manchettes bienveillantes et, à mesure que la construction du prototype principal rencontrait les obstacles habituels, la presse dénonçait le “désastre à 50 milliards” de Yolsen.
Le seul problème, c’est qu’il n’y avait pas de 890 Jump. Au moment de l’annonce, aucun travail concret n’avait été entrepris, si ce n’est le constat qu’un tel vaisseau trouverait preneur. Il apparut rapidement que les analystes financiers d'Origin n'avaient pas étudié les coûts de conception et de construction d'un vaisseau d'une taille dépassant largement tout ce qu'ils avaient réalisé jusqu'alors, ni pris en compte les dépenses considérables nécessitées par la mise en place des infrastructures et des chaînes de production. Yolsen ne baissa pas les bras, promettant de mobiliser toutes les ressources d’Origin pour faire du 890 Jump une véritable révolution du voyage spatial de luxe.
Le changement le plus notable apporté au vaisseau survint en 2943, lorsque Origin ajouta des capacités de lancement et dévoila le vaisseau parasite 85x Limited, conçu sur mesure, désormais inclus avec toutes les commandes du 890 Jump. En octobre 2944, la PDG d’Origin Jennifer Friskers annonça qu’une nouvelle version était prête à entrer en production, avec l’ajout d’une piscine et d’autres aménagements jugés les plus adaptés aux célébrités des années 2940.
Origin X1 Velocity Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1 Velocity, la moto de course d’Origin.
Origin X1 Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1, la moto gravlev d’Origin.
Origin X1 Force Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1 Force, la moto de reconnaissance d’Origin.
Le X1 est un véhicule Gravlev du constructeur Origin. Cette moto volante se décline en trois versions. Le X1 Force dispose d’un canon et d’un bouclier. Le X1 Velocity n’est pas armé mais est très rapide. La version de base est un compromis entre les deux, avec une arme mais sans bouclier.
Origin X1 Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1, la moto gravlev d’Origin.
Origin X1 Velocity Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1 Velocity, la moto de course d’Origin.
Origin X1 Force Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de la X1 Force, la moto de reconnaissance d’Origin.
L'Empire uni de la Terre a également acheté deux douzaines de 600i, chacun livré sans ouvertures pour baies et hublots, en vue d'une conversion militaire présumée. On ignore quel rôle joueront précisément ces vaisseaux, aucun n'ayant été identifié par les observateurs depuis leur livraison il y a deux ans. Les spéculations habituelles vont des vaisseaux cibles pour opérations spéciales aux transporteurs blindés pour VIP, cette seconde option étant clairement la plus probable. Origin est resté très discret sur les futures mises à jour de la gamme 600i. Pour l'instant, les ventes restent soutenues, et Origin serait, dit-on, particulièrement enthousiaste à l'idée de célébrer le premier système stellaire découvert par un 600i Explorer.
La seule difficulté majeure rencontrée à ce jour avec le 600i est un problème de maintenance de ses systèmes d’ascenseur. Ce défaut n'est apparu qu'après plusieurs mois de fonctionnement dans l'espace, ce qui a rendu plus difficile la reproduction de l’incident chez les équipes d’assurance qualité d'Origin. Les ingénieurs développent actuellement une mise à jour qui permettra de réparer ou de remplacer les ascenseurs défaillants via une simple visite chez le concessionnaire. Les autres systèmes continuent d'être plébiscités par les utilisateurs finaux, en particulier le cockpit épuré, sans montants, qui offre une vue imprenable sur la galaxie qui nous entoure.
Les pilotes d'essai découvrirent avec ce prototype une véritable perle rare : il connut un succès absolu dès son premier lancement. Contrairement à presque tous les autres vaisseaux de série, le 600i était visuellement indiscernable de son concept. Il se révéla aussi confortable que prévu et généralement agréable à piloter, avec des capacités de virage et d’accélération dépassant les attentes. De plus, le module Explorer, qui commença à être testé six mois plus tard, s’avéra véritablement efficace en tant que vaisseau d'exploration ; Origin avait ainsi produit un vaisseau qui transformait des missions typiquement dangereuses en de luxueuses expériences.
Le lancement récent de la gamme de vaisseaux 600i est le résultat de plusieurs années de conflits internes chez Origin Jumpworks et découle en définitive d'un débat sur l'avenir de l'entreprise. Le début des années 2940 vit une augmentation massive des ventes de la gamme 300 d'Origin (en particulier du vaisseau de tourisme de luxe 300i), en grande partie grâce aux efforts déployés par la très experte PDG Jennifer Friskers pour réduire les prix et élargir l'accès à un public plus large. La campagne porta ses fruits à court terme en augmentant rapidement le marché des monoplaces d'Origin et en triplant la production de la série 300. Alors que ce succès aurait été plus qu’apprécié n’importe où dans la galaxie, certains au sein de l'entreprise contestèrent cette orientation, considérant qu’elle “tirait la clientèle vers le bas”. En outre, beaucoup virent dans l'augmentation de la production et la popularité nouvellement répandue de la série 100 la preuve que l'entreprise suivait l'exemple de son concurrent Roberts Space Industries plutôt que sa propre voie. À mesure que les ventes de la série 300 augmentaient, se propageaient les accusations internes selon lesquelles la marque de luxe perdait son exclusivité et que les profits à court terme diluaient le cachet général d'Origin.
Bien que la faction de Friskers n'ait pas réussi à obtenir le design à bas prix qu'elle espérait, son équipe disposait d'un atout supplémentaire : la modularité. Selon les spécifications, le 600i devait privilégier le luxe et le confort au détriment des rôles optionnels. Il était clair que la première version, déjà appelée “Touring”, répondrait à cet objectif. Cependant, le cahier des charges n’empêchait pas l'inclusion de la modularité. L'équipe de Friskers contourna le conseil d'administration en demandant secrètement à des concepteurs de vaisseaux fidélisés de longue date par leur PDG, de trouver des moyens d'intégrer la modularité dans sa conception, sans en affecter les lignes ou le style intérieur. Dotée du même budget de recherche et de développement, l'équipe ajouta des modules construits de manière indépendante, qui pouvaient être affectés à des tâches différentes tout en restant dans les limites de l'esthétique ultra-chic d'Origin. De fait, le 600i aurait la possibilité de modifier son intérieur et ses fonctionnalités sans que son apparence extérieure n’en soit affectée. Lorsque cette inclusion fut manifeste, il était trop tard pour changer quoi que ce soit sans interrompre le calendrier de développement agressif. Dès le premier prototype, la 600i allait être capable de remplir plus de rôles qu'on ne l'avait imaginé.
Le développement du prototype du 600i se poursuivit alors que d'autres départements de la société commençaient à explorer l'avenir à plus long terme de la modularité, une seconde équipe de développement construisant le module expérimental Explorer, approuvé pour une production à grande échelle. Le lancement initial allait proposer à la fois des modèles Touring et Explorer, décision considérée par de nombreux observateurs du marché comme un revirement significatif par rapport à la tendance “luxe d'abord” qui avait initié le projet. Grâce à la combinaison des crédits et de l’expertise des équipes de développement internes d'Origin, le premier modèle pilotable du 600i fut paré pour les tests en seulement 18 mois. Il fut lancé du laboratoire de New Austin en 2945 après une série d'essais réussis en tunnel de saut.
Bien qu'aucune des parties au débat ne se soit entièrement imposée, la faveur alla largement aux partisans du retour aux traditions. Le nouvel Origin 600i serait un véhicule de luxe avec un prix de vente bien supérieur à celui du Constellation de RSI, conçu sans tenir compte des variantes de rôles alternatifs que la concurrence et la gamme 300 avaient si chaleureusement accueillies. Le projet tirait son nom de la série historique 600 d'Origin, une gamme de vaisseaux de transport de taille moyenne construits sur Terre, promue par l’entreprise à ses débuts, le « i » étant ajouté comme un clin d'œil à la désignation spécifique de luxe développée pour le modèle phare de l'actuelle gamme 300.
Avec l'ensemble des spécifications choisies par les cadres d'Origin, la production du prototype du 600i commença pour de bon. Grâce aux revenus générés par la série 300, l'équipe de conception du 600 d'Origin entama le projet avec le budget de R&D le plus important jamais approuvé par l'entreprise. L'équipe aérospatiale fut chargée de mettre au point un vaisseau avec un excès de style ne lésinant pas sur les moyens, pour lequel les utilisateurs finaux seraient prêts à payer le prix fort. Avec son budget considérable, le projet produisit des résultats à une vitesse stupéfiante. Des partenaires externes de tout l'Empire furent recrutés très tôt pour tout y développer, des composants essentiels du vaisseau tels que des supports d'armes sur mesure, aux accessoires proposés par le concessionnaire, allant des matériaux de literie synthétiques aux caves à cigares de marque. Un projet de R&D fit mouche : il permit de mettre au point un nouveau matériau ultraléger qui réduisait considérablement la masse totale du vaisseau.
Origin G12 Développement, implémentation et équilibrage du véhicule terrestre à roues d’Origin, le G12, en tant que véhicule prêt pour le jeu.
Son prototype une fois en main, Roberts Space Industries s’attaqua à un autre défi de taille : comment transformer un véhicule de bonne facture et conçu pour un équipage multiple, en un objet de luxe susceptible d’attirer ceux qui par tradition se tourneraient plutôt vers un modèle Origin. La solution tenait autant du marketing que du design. Pour donner son essor au Phoenix, l’ADT comprit qu’elle devait s’associer à des marques de luxe renommées plutôt que simplement présenter sa seule vision comme le nec plus ultra des voyages spatiaux haut de gamme. À cette fin, la société fit appel à un panel de marques bien établies pour produire le top du top :
En 2948, Roberts Space Industries présenta comme “variante de variante” le Constellation Phoenix Emerald, alors que la concurrence avec le nouveau modèle de la série 600 d’Origin devenait plus sérieuse. L’Emerald se caractérise par une peinture vert “porte-bonheur” et une cabine au design intérieur différent. Les Emerald ont été produits en nombre extrêmement limité et n’ont pas été intégrés au processus de production habituel.
Les analystes de marché estiment que Roberts Space Industries reste satisfaite du positionnement du Phoenix malgré la concurrence accrue d’Origin et d’autres sociétés. Moins d’un pour cent des fuselages de Constellation deviennent des Phoenix, et bien que le modèle génère entre 5 et 7 % des bénéfices totaux de la gamme selon les années, on s’attend à ce que l’entreprise continue à produire des Phoenix dans un avenir prévisible.
Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.
Le premier prototype de l’Origin 300 (les modèles de pré-production ne comportaient pas de variantes alphabétiques telles que “-i” ou “-p”), usiné à la main, prit son envol au cosmodrome de Francfort le 3 août 2897. Techniquement, ce premier vol fut un énorme succès : le prototype effectua neuf orbites terrestres sans problème. D’autres essais préliminaires permirent d’atteindre rapidement les objectifs habituels d’un premier vol, notamment la fronde gravitationnelle Terre-Lune et le premier voyage quantique vers Io. En l’espace de six mois, le 300-1 était prêt à effectuer les premiers tests de saut dans l’espace réel. Seul problème : un inventaire complet des métaux, alliages et composants révéla que le coût final du vaisseau serait plus de quinze fois supérieur à celui d’un Aurora. Le conseil d’administration de la société, qui jusque-là avait laissé Lang travailler sans restrictions, intervint. Les quatorze mois suivants virent différentes factions au sein de l’entreprise se livrer une bataille acharnée autour du modèle de production du 300, l’obstination de Lang entraînant les démissions en chaîne de nombreux cadres. Des designers de vaisseaux et des consultants externes furent chargés de transformer un prototype parfait mais coûteux en un modèle de série fonctionnel sans sacrifier l’âme du véhicule. Ces travaux aboutirent à un vaisseau au prix de vente à peu près quatre fois supérieur à celui de l’Aurora. Le 18 décembre 2899, la série 300 fut présentée en avant-première lors d’une cérémonie spéciale à Baïkonour. La combinaison de ses lignes époustouflantes et de ses performances incroyables conquit immédiatement le public. L’Origin 300 devint rapidement le “look-to-have” des vols spatiaux populaires, symbole de réussite et objectif pour tous ceux partant explorer la galaxie. Là où RSI avait jadis ouvert à l’humanité un chemin plus facile vers les étoiles, Origin lui offrait une chance collective de les parcourir avec style.
Origin a accru ses capacités de production chaque année depuis le lancement du 300, profitant du succès de son design pour financer d’autres vaisseaux suivant la même philosophie esthétique. Qu’il s’agisse de la série 100, en entrée de gamme, de la série 600, à la fois belle et fonctionnelle, ou du luxueux vaisseau amiral 890 Jump, Origin continue de respecter la conviction fondamentale d’Andreas Lang, voulant que l’apparence et le maniement des vaisseaux parlent et correspondent à notre nature profonde.
La série 300 fut lancée en 2899 avec un seul modèle : le 300i. Andreas insistait pour qu’Origin commence à produire des variantes dès la troisième année de mise sur le marché en concevant des modèles entièrement nouveaux pour remplir différentes tâches spécialisées. Origin, se souvenant du coût du premier prototype et de la bataille qui s’ensuivit pour réduire les frais de production, rechigna à cette idée. Malgré toute la rhétorique du projet, amplifiée par la suite par le marketing initial de la série, l’entreprise voulait emprunter un aspect important du RSI Aurora : un châssis spatial modulaire conçu pour s’adapter facilement aux variantes. Comme l’Aurora, la série 300 déclinerait la version initiale en une multitude de modèles d’usine différents, construits à partir du design standard. De l’avis général, la décision de développer des variantes plutôt que des modèles sur mesure découragea complètement Lang. Au lieu de superviser comme prévu le modèle de l’année 2903, il constitua une équipe séparée et plus restreinte pour construire le modèle de course Origin 350r. Ce projet, qui n’était pas destiné à être commercialisé, permit à Lang et à ses plus fervents acolytes de construire les vaisseaux haute performance qu’il souhaitait pour la compétition.
Le programme X3 était dirigé par Otto et Andreas Lang, frères et prodiges de l’aérospatiale connus pour leur capacité à allier forme et fonction. Alors employés de Seal Corporation, les Lang n’avaient pas encore 35 ans lorsqu’ils furent recrutés par Origin pour superviser le développement de collecteurs de plasma avancés. Les deux frères n’occupèrent ce poste que brièvement : ensemble, ils mirent au rebut le design existant et élaborèrent leur propre version, plus efficace, en seulement six mois. Grâce aux bénéfices générés par ce changement, ils furent nommés un an plus tard à la tête du programme hautement expérimental X3. La vision ultime, insistaient-ils, était claire dès le départ : fabriquer un vaisseau spatial de luxe monoplace, au design épuré et moderne. “Beaucoup de créatures créent des outils”, prêchait Andreas, “mais l’humanité se définit par une aptitude plus sacrée à apprécier la beauté et à utiliser ce jugement pour créer de l’art”. Leur vocation était donc de concevoir des vaisseaux spatiaux qui préserveraient notre humanité intrinsèque, alors que nous atteignions des étoiles toujours plus lointaines tout en accroissant notre capacité à maintenir une société singulière. Dans le sillage du succès du X3, chaque frère constitua sa propre équipe : Otto, le plus jeune, supervisa les vaisseaux d’observation de la série 200, et Andreas conçut le “joyau de la couronne” de l’entreprise, le vaisseau spatial personnel de la série 300.
Origin Jumpworks, en dévoilant son prototype X3 lors de l’édition 2889 du Salon de l’air et de l’espace de Terra, provoqua un choc chez les observateurs de l’aérospatiale et les initiés de l’industrie : une société, jusque-là connue pour ses moteurs à fusion et ses vaisseaux de transport industriels, cherchait à s’attaquer au marché concurrentiel des monoplaces avec une esthétique innovante et audacieuse, sans pareille dans la galaxie. Bien qu’il ne s’agît que d’une démonstration unique de technologie et d’esthétique, l’accueil réservé au X3 montra clairement que l’entreprise était capable de concevoir des vaisseaux monoplaces compétitifs et qu’une clientèle existait pour sa nouvelle vision du design : le style a sa place dans le vide. Enhardie par la réaction du public envers cette nouvelle combinaison de l’esthétique et et de l’utilité, Origin commença à se convertir en constructeur de monoplaces. Il s’ensuivit près d’une décennie de travail pour mettre au point un vaisseau commercialisable, ainsi que pour développer les centres de conception et les usines en vue de produire en série le vaisseau spatial final.
Une bonne dizaine de variantes de la série 300 ont été proposées depuis le lancement de la gamme, la plupart étant des modèles annuels mineurs et uniques, dédiés à des événements particuliers, comme l’Origin 320c “Édition Imperator”. Cependant, deux variantes de design s’avérèrent assez performantes pour être intégrées à la production standard, bénéficiant des mêmes améliorations incrémentales que le vaisseau de base. L’Origin 315p a été lancé en 2930 en tant qu’“explorateur de poche”, une tentative inhabituelle de marier les lignes du 300i avec une puissance améliorée et un ensemble de scanners nouvellement développé. Malgré l’étrangeté de sa conception, le 315p s’est avéré être un vaisseau fiable, au succès en grande partie dû aux petites entreprises de prospection heureuses de disposer d’un vaisseau spécialisé aussi performant, tout en offrant le confort et le style souvent négligés par les autres fabricants.
Jour 1 de l’IAE – 18 novembre : Drake Kraken (Warbond & Store Credit), Drake Kraken Privateer (Store Credit), Jour 2 de l’IAE – 19 novembre : Origin 890 Jump (Warbond & Store Credit), Jour 3 de l’IAE – 20 novembre : Aegis Idris P (Warbond & Store Credit), Aegis Javelin (Warbond & Store Credit), Jour 6 de l’IAE – 23 novembre : Consolidated Outland Pioneer (Warbond & Store Credit), Jour 8 de l’IAE – 25 novembre : MISC Hull E (Store Credit), Jour 9 de l’IAE – 26 novembre : Constellation Phoenix (Store Credit),
Le jour où je suis monté sur la scène de la GDC, nous ne comptions aucun employé officiel. Nous étions trois fondateurs, Ortwin, Sandi et moi-même, et une poignée de personnes qui nous avaient aidés, comme Forrest Stephan, David Haddock et David Swofford, parfois en travaillant au noir (avec permission, bien sûr), comme Ben Lesnick, Hannes Appell, Sean Tracy et Paul Reindell, ainsi que quelques amis de l’époque où j’étais chez Origin et Digital Anvil, comme Sergio Rosas et sa société de sous-traitance artistique CGBot, pour créer la démo et le site Web.
New Austin est une ville plus petite et plus industrielle, bien qu’il y ait eu un effort concerté pour intégrer les usines dans l’environnement naturel au lieu de le détruire. Comparée à Prime et Quasi, New Austin a une ambiance plus “ouvrière”, le monument le plus célèbre du centre-ville étant l’Old Hall (ndt : litt. Vieille salle en français), où se réunissent les membres de la United Resource Workers (ndt : Union des travailleurs des ressources en français). Généralement moins chère que les autres grandes villes de Terra, New Austin est devenue un lieu d’installation de plus en plus populaire pour les personnes et les entreprises. La ligue territoriale de Sataball y a son siège et, plus célèbre encore, Jennifer Friskers a transféré le siège d’Origin Jumpworks de la Terre à New Austin en 2913. Un déménagement qui continue de choquer certaines personnes pro-Terre, soupçonnées d’être à l’origine du piratage d’Origin en 2944 qui a révélé les détails du prototype du vaisseau “Goldfinch“. Bien que plus petite et moins touristique que Prime et Quasi, New Austin dispose d’infrastructures impressionnantes et d’un prestige suffisant pour accueillir la CitizenCon en 2948.
IAE Jour 2 – 20 novembre : Constellation Phoenix IAE Jour 3 – 21 novembre : Aegis Idris-P, Aegis Idris Aftermarket Kit et Aegis Javelin IAE Jour 6 – 24 novembre : Origin 890 Jump IAE Jour 7 – 25 novembre : Consolidated Outland Pioneer IAE Jour 8 – 26 novembre : Drake Kraken, Drake Kraken Privateer, Drake Kraken Aftermarket Kit IAE Jour 9 – 27 novembre : MISC Hull E
Argo MPUV Crusader Mercury Star Runner Crusader C2 Hercules Starlifter Origin 600i
Permutation des moteurs de l’Origin M50 Alignement dynamique des portes – Véhicules Glissade du joueur À plat ventre Tech personnage – Manipulation d’armes physicalisée Émetteurs de bouclier des vaisseaux
Origin 400i Développement, équilibrage et implémentation du vaisseau d’exploration de luxe d’Origin, le 400i, dans le jeu.
Origin 400i Développement, équilibrage et implémentation du vaisseau d’exploration de luxe d’Origin, le 400i, dans le jeu.
Origin X1 Développement, implémentation et équilibrage de la moto gravlev d’Origin, le X1, en tant que véhicule prêt pour le jeu.
Les garages et le pad frontal peuvent stocker des véhicules terrestres allant jusqu’à la taille (comprise) du Tumbril Noval et de l’Anvil Ballista, et ce que nous nommons en interne des vaisseaux “XXS”, comme l’Argo MPUV et l’Origin 85x.
Bien qu’il ne soit pas équipé du système AIR d’Origin, le 400i conserve ses moteurs économes en carburant caractéristiques du fabricant, lui permettant d’aller plus loin que ses concurrents avec moins de carburant.
L’Origin 400i est le concurrent de la série Constellation de RSI et du Drake Corsair, offrant une autre option à la gamme très appréciée de vaisseaux d’exploration à équipage multiple dans le jeu.
À présent que le 400i d’Origin Jumpworks a été révélé, nous avons posé quelques questions à l’équipe en charge des véhicules au sujet du nouveau vaisseau d’exploration. Voici les réponses, fournies par les concepteurs eux-mêmes. L’Origin 400i sera pilotable à partir de l’alpha 3.15 de Star Citizen.