
Freelancer
Description
Le Freelancer est la version de base de la gamme Freelancer du constructeur MISC. Cette série de vaisseaux à équipage avec intérieur possède une zone vie pour quatre membres d'équipage, et un compartiment arrière aménagé en fonction du rôle.

Timeline 2025
Pour le lancement officiel du Reliant, MISC choisit de ne pas mettre en avant la connexion avec les Xi'ans ou la similitude entre ses modes de vol et ceux du Khartu-al. Le fabricant préféra suivre les traces de sa campagne très réussie “Construit pour la vie”, et présenter le Reliant comme un vaisseau fonctionnel. Pour promouvoir cette idée, il offrit un lot de vaisseaux à diverses entreprises et professionnels, chacun accompagné d'une équipe chargée de tourner un documentaire. Quatre transporteurs Kore furent donnés à deux entreprises cherchant à financer des routes commerciales à court terme, deux Mako aux deux principales sociétés de diffusion sur Terra, un Sen à une expédition d'étude de la couronne d’une étoile, et un demi-escadron de Tana à un groupe de colons préparant leur installation sur une lune reculée (dont l'emplacement ne fut pas précisé dans ce marketing). Tous ces vaisseaux firent l’actualité partout où ils allèrent (quand ils ne diffusaient pas eux-mêmes cette actualité), et leur impact global fut impressionnant, communiquant au public le sentiment de leur omniprésence. Les concessionnaires MISC furent inondés de demandes d’informations, et le Reliant devint rapidement le vaisseau au lancement le plus réussi de l’entreprise. Dès l’année suivante, il s’imposa comme l'un des modèles les plus recherchés de la société, ce qui n’était pas rien pour le vaisseau devant assurer la relève du célèbre Freelancer !
Les compartiments à composants des vaisseaux de la gamme Freelancer sont en train d’être installés dans la soute.
En 2914, les deux premières tentatives de conversion furent complètement abandonnées. L’équipe du Freeminder se révéla incapable de produire un prototype efficace, sachant que l’espace interne du Freelancer ne permettait pas de protéger les serveurs informatiques nécessaires au projet. Le concept de l’Observer s’était lui avéré viable dans l’espace lors des simulations, et un travail considérable avait été accompli pour construire le nez transparent alternatif du vaisseau, lorsque l’on apprit que le contrat du véhicule de reconnaissance avait été annulé suite à des révisions dans le budget militaire. Le prototype incomplet resta exposé au laboratoire de Los Arenas de MISC pendant des années, avant d’être finalement démantelé. Bien que le Miner ait quant à lui atteint le stade du prototype physique, sa situation semblait tout aussi désespérée. Son premier prototype, appelé ultérieurement “Démonstrateur de preuve de concept du Prospector A-1”, était une bête désagréable et disgracieuse. Dans l’impossibilité d’investir dans un équipement minier sur mesure, l’équipe fut contrainte d’adopter une solution standard : la plus petite taille d’émetteur à tête laser Daylan Kruz, élément de la taille du cockpit d’un Freelancer. Plutôt que d’être intégré au design, l’émetteur fut nano-soudé en tandem avec le cockpit et fixé par quatre bras métalliques. Il en résulta un vaisseau spatial peu maniable, dépourvu de l’aérodynamisme nécessaire pour fonctionner comme prévu dans une atmosphère. Les premiers vols d’essai eurent lieu à l’aide d’un vaisseau transporteur, le prototype de Miner étant largué dans l’espace à proximité des astéroïdes visés.
La partie arrière de la variante de base est une grille de fret pour 66 SCU.
Avis de la rédaction
Systèmes vitaux
Vol
Combat
Transport
Vie à bord
Equipements industriels
Un problème lié à la sortie du lit des Freelancer a été corrigé ?
Pour le lancement officiel du Reliant, MISC choisit de ne pas mettre en avant la connexion avec les Xi'ans ou la similitude entre ses modes de vol et ceux du Khartu-al. Le fabricant préféra suivre les traces de sa campagne très réussie “Construit pour la vie”, et présenter le Reliant comme un vaisseau fonctionnel. Pour promouvoir cette idée, il offrit un lot de vaisseaux à diverses entreprises et professionnels, chacun accompagné d'une équipe chargée de tourner un documentaire. Quatre transporteurs Kore furent donnés à deux entreprises cherchant à financer des routes commerciales à court terme, deux Mako aux deux principales sociétés de diffusion sur Terra, un Sen à une expédition d'étude de la couronne d’une étoile, et un demi-escadron de Tana à un groupe de colons préparant leur installation sur une lune reculée (dont l'emplacement ne fut pas précisé dans ce marketing). Tous ces vaisseaux firent l’actualité partout où ils allèrent (quand ils ne diffusaient pas eux-mêmes cette actualité), et leur impact global fut impressionnant, communiquant au public le sentiment de leur omniprésence. Les concessionnaires MISC furent inondés de demandes d’informations, et le Reliant devint rapidement le vaisseau au lancement le plus réussi de l’entreprise. Dès l’année suivante, il s’imposa comme l'un des modèles les plus recherchés de la société, ce qui n’était pas rien pour le vaisseau devant assurer la relève du célèbre Freelancer !
Le développement initial se déroula rapidement grâce aux travaux existants sur l'aérodynamique et aux résultats des premières études en tunnel de saut du SHIP B. L'accord de MISC avec le gouvernement xi'an n'avait cessé de s’étoffer au cours des deux dernières décennies, permettant d'inclure davantage d'innovations que celles intégrées au Freelancer original ou prévues pour le SHIP B. Le premier prototype quitta l'atmosphère avec succès en avril 2945. Le processus fut étonnamment fluide pour un vaisseau aux multiples modes de vol et aux rôles aussi variés. Ce développement ne fut ralenti que par l'intégration de composants due aux problèmes de transpondeurs, problèmes causés par la nécessité de protéger un vaisseau plus court et plus large que prévu par la technologie standard. Ces problèmes, ainsi qu'un certain nombre de difficultés initiales liées aux transitions des modes de vol du vaisseau, furent résolus avec succès, et le Reliant continua à progresser jusqu'à sa présentation officielle l'année suivante. Invité d'honneur à la cérémonie de lancement en 2945, le Dr Norden ignorait parfaitement, depuis sa retraite, que sa vision d'un cargo à aile volante allait enfin prendre corps. C’est les larmes aux yeux qu’il assista, émerveillé, à la naissance du descendant de son SHIP B.
Un quart de siècle plus tard, MISC se trouvait dans une position enviable : l’accord de partage technologique avec les Xi’ans s'était poursuivi avec succès, la demande de vaisseaux industriels lourds était constante et le Freelancer s'était imposé comme un vaisseau fiable pour le transport, l'exploration et bien d'autres tâches. Avec un flux régulier de capitaux, la société avait un nouveau désir d'empiéter davantage sur les vaisseaux spatiaux de tous les jours de chez RSI. L'équipe en conclut rapidement que le contexte avait changé en plus de deux décennies et qu'il y avait désormais une demande pour des engins spatiaux se démarquant par l’adoption d’éléments de conception extraterrestre. S’appuyant sur les travaux initiaux du SHIP B, la nouvelle équipe nommée Reliant mit au point une version plus petite du cargo à aile volante original, destinée à séduire les pilotes indépendants en début de carrière. En dépit de sa silhouette inhabituelle, sa conception était extrêmement modulaire, impliquant le développement quasi simultané de quatre variantes différentes. Le programme Reliant débuta en 2942 et s’acheva par la présentation du premier prototype de production lors d'une cérémonie sur Saisei en 2944.
Le cargo léger Reliant et ses variantes comptent parmi les modèles de vaisseaux les plus réussis de la dernière décennie. Bien que la gamme ait été lancée en 2946, l'histoire du concept commence dès 2910 par un accord de partage de technologies entre Musashi Industrial & Starflight Concern (MISC) et des représentants de l'Empire Xi'an. Si les détails spécifiques de la technologie xi'an incluse dans l’accord restent un secret commercial, le débat qui s'ensuivit au sein de MISC sur le développement de vaisseaux légers est lui bien documenté. Auparavant, MISC se concentrait principalement sur sa division d’industrie lourde (MISC-HI), à l'origine des gammes Endeavor, Starfarer et Hull. L'exploitation de la technologie extraterrestre constitua un tournant majeur en vue d'introduire des vaisseaux personnels de moindre dimension, dans la veine de l'Aurora de Roberts Space Industries (RSI) et de ses modèles associés. MISC soutint plusieurs projets pilotes internes afin de déterminer la forme que prendraient ces nouveaux vaisseaux, le gagnant final de ce processus étant le design de ce qui aboutit ensuite au fameux Freelancer. Cependant ce dernier n'était pas le seul projet étudié à ce stade. Un autre concept, alors appelé SHIP B, proposait une adaptation bien plus radicale de l'esthétique et des configurations de vol xi’ans.
Le chef de projet du SHIP B était le Dr Rico Norden, transféré depuis MISC-HI après une longue carrière passée à superviser le Hull C au fil de plusieurs révisions majeures de sa conception. Norden affirmait que son design était le meilleur choix pour que l'entreprise se démarque de la foule des nouveaux concurrents du secteur. Le SHIP B était doté d'une large “aile volante” mobile qui ne ressemblait à rien de ce qui avait été jusque-là construit par l’humanité. Outre le lien visuel avec la technologie xi'an, dont l'entreprise espérait qu'elle donnerait à son vaisseau une longueur d'avance sur ses concurrents, Norden soutenait que le design unique du SHIP B lui permettrait de stocker un maximum de marchandises tout en utilisant des plateformes d'atterrissage plus petites. La conception proposée, ajoutait-il, pourrait même s'appuyer sur l’aérodynamique de vol traditionnelle en cas d’urgence en milieu atmosphérique. Norden mena incessamment campagne pour être sélectionné, sollicitant toutes les faveurs gagnées au cours de sa longue carrière en tant qu’un des ingénieurs en chef de l'entreprise. Sa campagne se solda par un échec : les dirigeants optèrent pour le modèle plus traditionnel du Freelancer, souhaitant progressivement introduire la technologie et les principes de conception xi’ans dans le monde humain, plutôt que se lancer à corps perdu dans une conception extraterrestre au langage potentiellement rebutant. Se sentant humilié de ne pas avoir réussi à démontrer la valeur de son design, Norden choisit de retourner chez MISC-HI plutôt que de travailler sur le projet concurrent. Il prit sa retraite l'année suivante, après une nouvelle et infructueuse tentative pour raviver son idée d'aile volante à plus grande échelle.
Les compartiments à composants des vaisseaux de la gamme Freelancer sont en train d’être installés dans la soute.
En 2914, les deux premières tentatives de conversion furent complètement abandonnées. L’équipe du Freeminder se révéla incapable de produire un prototype efficace, sachant que l’espace interne du Freelancer ne permettait pas de protéger les serveurs informatiques nécessaires au projet. Le concept de l’Observer s’était lui avéré viable dans l’espace lors des simulations, et un travail considérable avait été accompli pour construire le nez transparent alternatif du vaisseau, lorsque l’on apprit que le contrat du véhicule de reconnaissance avait été annulé suite à des révisions dans le budget militaire. Le prototype incomplet resta exposé au laboratoire de Los Arenas de MISC pendant des années, avant d’être finalement démantelé. Bien que le Miner ait quant à lui atteint le stade du prototype physique, sa situation semblait tout aussi désespérée. Son premier prototype, appelé ultérieurement “Démonstrateur de preuve de concept du Prospector A-1”, était une bête désagréable et disgracieuse. Dans l’impossibilité d’investir dans un équipement minier sur mesure, l’équipe fut contrainte d’adopter une solution standard : la plus petite taille d’émetteur à tête laser Daylan Kruz, élément de la taille du cockpit d’un Freelancer. Plutôt que d’être intégré au design, l’émetteur fut nano-soudé en tandem avec le cockpit et fixé par quatre bras métalliques. Il en résulta un vaisseau spatial peu maniable, dépourvu de l’aérodynamisme nécessaire pour fonctionner comme prévu dans une atmosphère. Les premiers vols d’essai eurent lieu à l’aide d’un vaisseau transporteur, le prototype de Miner étant largué dans l’espace à proximité des astéroïdes visés.
Les lacunes du démonstrateur A-1 en termes d’esthétique ou de maniabilité étaient compensées par ses fonctionnalités. Au cours des vingt-six vols effectués par les pilotes d’essai de MISC, l’A-1 obtint de bons résultats dans un certain nombre de domaines jugés nécessaires à la poursuite du programme. Ces vols prouvèrent que le système de base du Freelancer pouvait alimenter un équipement minier, que la coque pouvait être modifiée pour charger du minerai et d’autres matériaux pendant le vol et qu’avec un peu d’entraînement, un pilote formé pouvait très efficacement mener des opérations minières plus délicates et de grande valeur à l’aide des propulseurs du vaisseau. Le programme de prototypes s’est poursuivi avec quatre des neuf châssis du Freelancer finalement convertis en démonstrateurs de plus en plus avancés (désignés A-2, A-3 et B-1).
Lors des essais spatiaux du démonstrateur final, le B-1, l’équipement minier avait été intégré dans une grande gaine placée sous le cockpit. Il en résultait un mécanisme que le pilote pouvait manœuvrer très efficacement, lui donnant la possibilité d’effectuer le genre de manœuvres minières délicates pour lesquelles les plus gros vaisseaux devaient déployer des engins de surface spécialisés. La direction de MISC-HI était ravie à l’idée de rejoindre les rangs des fabricants d’engins spatiaux produisant des vaisseaux miniers lucratifs et voyait dans le Miner la possibilité de créer un nouveau marché pour les équipes de mineurs indépendantes (dont beaucoup loueraient ces vaisseaux avec une rentabilité extrêmement positives pour l’entreprise). Le conseil d’administration en fut tellement convaincu qu’il retira le projet à Cold Boot, en le finançant et en affectant une équipe d’ingénieurs de premier plan au développement d’un design distinct plutôt qu’à une simple conversion du Freelancer.
Pendant les huit années suivantes, les équipes internes de MISC-HI travaillèrent de concert sur deux projets : L’équipe principale de designers se concentra sur le développement d’une coque de vaisseau unique inspirée du Freelancer qui, tout en utilisant de nombreux éléments disponibles sur le marché, serait fabriquée de toutes pièces et organisée pour assurer au mieux l’efficacité de l’exploitation minière à petite échelle telles qu’ils l’imaginaient. Pendant ce temps, une équipe de recherche et développement généreusement financée se concentra sur le plus grand obstacle technologique du projet : miniaturiser un système d’exploitation minière de façon à ce qu’il se loge dans le fuselage d’un petit vaisseau, tout en lui donnant un rendement énergétique efficace. Pour ce faire, MISC a obtenu une licence pour le design de Daylan Kruz, dont les composants furent drastiquement réduits et miniaturisés au cours d’un méticuleux processus long de plusieurs années.
MISC dévoila le Prospector à la galaxie lors de ce qu’ils appelèrent une “présentation spéciale” à l’occasion de l’Exposition aérospatiale intergalactique de 2924. La réaction du public fut des plus rudes, les analystes louant le design mais critiquant vivement (et souvent cruellement) le principe même du vaisseau. Leur refrain: personne n’aurait jamais besoin d’un vaisseau aussi spécialisé. En conséquence de quoi les acheteurs ne manifestèrent pratiquement aucun intérêt lors du Salon et les précommandes pour le prochain Freelancer éclipsèrent largement celles du Prospector.
Le MISC Prospector est le projet le plus célèbre, et peut-être le plus tourmenté, issu du si décrié “Projet Cold Boot” de MISC High Industrial (MISC-HI), équipe d’ingénieurs chargée de trouver avec des ressources limitées des sources de revenus supplémentaires à partir d’actifs existants de MISC. Le développement du Prospector commença en 2910, suite à l’examen du projet de transport léger Freelancer. Ayant déjà réussi à modifier le Freelancer de base pour des missions de relevé topographique et de lutte contre les incendies, le MISC envisageait des utilisations encore plus improbables du châssis. À cette fin, la direction de MISC accepta à contrecœur de passer par pertes et profits neuf Freelancer transférés à l’équipe de Cold Boot. Trois d’entre eux étaient terminés et testés dans l’espace, tandis que les autres arrivés à divers stades de construction, furent expédiés avec les composants qui leur étaient destinés.