ICÔNE

Vanduul

Timeline 2025

21108/2409/2410/2411/2412/2401/2502/2503/2504/2505/2506/2507/25

PRIME, TERRA – Du grésillement des fasas à l'arôme enivrant des cuves de surluk, impossible de confondre le festival annuel du Jour du Premier Contact à Prime avec toute autre célébration. Attirant des visiteurs de tous horizons et de toutes les espèces, l'édition de cette année est la plus importante à ce jour, avec plus d'une centaine de vendeurs proposant des articles qui raviront même les acheteurs les plus aventureux. L’évènement n’a pas été sans controverse, de nombreux participants ayant été attirés par l’exposition vanduul organisée par un souli banu, qui présentait des reliques de champs de bataille provenant de l’ennemi de l’Empire.

Malgré la popularité sans précédent du salon à cette époque, des critiques affirmaient que les sociétés contrôlant l’IAE préféraient les profits à l’innovation et négligeaient les inventeurs expérimentaux et les amateurs. Face à ces critiques, les défenseurs de l’IAE citèrent en exemple Esperia, géré par des expérimentateurs passionnés, et propulsé vers les sommets lors de l’édition 2877, lorsque Victor Hurston pilota un Vanduul Glaive remis à neuf. D’autres historiens affirment que le  problème majeur de cette époque, outre l’environnement trop aseptisé des entreprises, résidait dans les gouvernements locaux accueillant l’événement. Ce sentiment culmina lors de l’IAE de 2913 sur Asura, Ferron, lorsque les organisateurs furent incapables de construire suffisamment de hangars et d’apporter les améliorations nécessaires aux infrastructures pour répondre aux normes spécifiées dans le contrat de l’IAE. Cette année désastreuse démontra au conseil d’administration de l’événement les avantages d’accueillir l’expo sur un site permanent.

Réponse : Un tel groupe existe déjà, les Vanduuls. Tous leurs rapports avec les humains ont clairement montré qu’ils ne voulaient rien avoir à faire avec nous (à part dépouiller nos mondes de leurs ressources). Bien que les Vanduuls soient le groupe anti-humain par excellence, certaines parties de la population d’autres espèces ne nous aiment pas vraiment, mais heureusement pas autant que les Vanduuls.

PRIME, TERRA – Du grésillement des fasas à l'arôme enivrant des cuves de surluk, impossible de confondre le festival annuel du Jour du Premier Contact à Prime avec toute autre célébration. Attirant des visiteurs de tous horizons et de toutes les espèces, l'édition de cette année est la plus importante à ce jour, avec plus d'une centaine de vendeurs proposant des articles qui raviront même les acheteurs les plus aventureux. L’évènement n’a pas été sans controverse, de nombreux participants ayant été attirés par l’exposition vanduul organisée par un souli banu, qui présentait des reliques de champs de bataille provenant de l’ennemi de l’Empire.

Les vaisseaux Vanduul seront mis à jour ultérieurement.

Le joueur démarre en tant que pilote de tourelles sur le vaisseau de classe Javelin "Gauntlet". On apprend cependant que le joueur a pour vocation d'être pilote. Lors des événements de la bataille de Vega, le vaisseau "Gauntlet" est gravement touché. Le joueur tente alors de survivre dans un vaisseau en proie aux flammes et à l'abordage de guerriers Vanduul. Il atteint finalement le poste de contrôle. Avec l'aide du Capitaine McLaren, dernier survivant à bord, ils tentent de piloter le Javelin pour rentrer en collision avec le Kingship, vaisseau mère de la flotte Vanduul, pour l'achever.

Le troisième système de l’univers persistant sera Nyx. Il s’agit d’un système caractérisé par un nuage noir qui occupe une grande partie du système. Il est frontalier du territoire Vanduul. Une colonie appelée Levski a été construite dans un astéroïde nommé Delamar. Etant donné que c’est un astéroïde, il n’y a pas de gravité.

Le Vulcan ne rencontra aucun problème de ce genre lors de ses premières confrontations avec les Vanduuls. Ceux-ci semblaient alors ne pas chercher à cibler les vaisseaux de soutien, mais à se concentrer sur les chasseurs en voyant dans le reste comme de la ferraille utile ou un précieux butin. Les progrès constants de la plateforme permirent aux premiers Vulcan ayant affronté les Vanduul d'être beaucoup plus efficaces, dans leurs rôles premiers comme en défense. Avec l’amélioration des “trois R” apportés par les drones, ils furent utilisés plus nombreux que jamais, aussi bien dans leurs rôles traditionnels qu’en tant que soutien de flotte, nombre d’entre eux étant souvent chargés de suivre de près des escadrons de destroyers et de croiseurs. Ces dernières années, l'UEEN a commencé à déployer ce qu'elle appella des “groupes d'intervention à distance” pour tenter de réduire la pression exercée par les Vanduuls. Ces groupes d'intervention sont composés de chasseurs et de bombardiers lancés depuis leur base, soutenus par des Vulcans modernes qui accroissent considérablement leur rayon d'action et leur puissance de frappe, leur permettant ainsi de se déployer en territoire ennemi pour y mener des raids. Cette stratégie, élaborée dans le but de répondre aux incursions anti-commerce des Vanduuls, semble se révéler efficace.

En 2941, Drake lança le premier modèle mis à jour du Vulture. Alors que la première version civile n'était pas du tout armée, le modèle de 2941 fut équipé d'une paire de supports pour armes de taille 1, ce qui séduisit les pilotes devant naviguer dans des zones peu sûres et inexplorées de la galaxie. En 2943, la Navy de l’Empire uni de la Terre réquisitionna 300 Vulture pour des opérations de soutien sur les champs de bataille. N’étant pas destinés au combat, les versions militaires ne furent pas renforcées et ne disposèrent pas d'armes supplémentaires. Ces vaisseaux commencèrent à être livrés l'année suivante, où ils furent immédiatement intégrés dans les flottes en tant qu’unité de soutien pour nettoyer les vaisseaux détruits à la suite des batailles toujours plus fréquentes contre les Vanduuls. Drake a poursuivi le développement de la version gouvernementale du Vulture, en prévision des batailles navales à grande échelle qui ne feront qu’augmenter en nombre et en intensité dans les années à venir. La mise à jour civile la plus récente a été effectuée en 2949, avec l’introduction de la cabine allongée désormais standard, qui augmente la capacité de chargement interne de 8 à 12 SCU. Drake propose actuellement une mise à jour peu coûteuse pour les Vulture plus anciens afin de les porter à peu près à la même capacité - un processus similaire a été mis en place pour ajouter des supports d'armes à la version initiale de 2938.

Arena Commander: Équipage multiple & emplacements de spawn Mise à jour de toutes les cartes avec un nouveau système pour la sélection du point de spawn. Cette mise à jour permet également l’introduction tant attendue de l’équipage multiple dans les modes Squadron Battle, Pirate Swarm, Vanduul Swarm, Team Tank Battle, and Free Flight.

Arena Commander : Équipage multiple & emplacements de spawn Mise à jour de toutes les cartes avec un nouveau système pour la sélection du point de spawn. Cette mise à jour permet également l’introduction tant attendue de l’équipage multiple dans les modes Squadron Battle, Pirate Swarm, Vanduul Swarm, Team Tank Battle, and Free Flight.

Cyclone : le modèle de base. Presque identique au modèle militaire, à l’exception du retrait de certains blindages et d’éléments de contrôle classifiés. Cyclone-AA : le modèle antiaérien. Armé de missiles sol-air et d’un ensemble de contre-mesures, il s’agit d’un clin d’œil à l’artillerie de fortune utilisée lors de la bataille de la chaîne d’Argon, bien qu’il soit nominalement équipé pour la défense aérienne légère plutôt que pour des frappes au sol. Cyclone-RC : le modèle de course. Dépouillé de tout superflu, le RC a reçu un système d’admission modifié pour une vitesse et une maniabilité améliorées. Il s’agit d’une tentative de modernisation des courses de buggys, populaires parmi les colons des mondes lointains n’ayant pas accès à des divertissements plus structurés. Cyclone-RN : le modèle de reconnaissance léger. Il est destiné aux prospecteurs et autres explorateurs qui ont besoin d’accéder à des scans rapides et détaillés. Il est équipé de capteurs supplémentaires et configuré pour le déploiement de balises. Cyclone-TR : le “lourd” du groupe. Le Cyclone-TR est doté d’un blindage amélioré et d’une tourelle civile habitée pouvant accueillir un petit canon. Il est principalement vendu aux mondes de la Frontière confrontés à la menace des raids vanduuls.

En 2862, Tumbril Land Systems ferma ses portes suite à une baisse d’intérêt pour les véhicules militaires. Les actifs de l’entreprise furent vendus et les usines reconverties dans la construction de vaisseaux pour des sociétés telles qu’Argo et MISC. La propriété intellectuelle, y compris la conception générale et la marque du Cyclone, fut vendue à un consortium de petits acheteurs dans le cadre de la faillite. L’histoire du Cyclone aurait dû s’arrêter là… mais il n’en fut rien. En 2946, une coentreprise, créée par le PDG de DevCo, Terrence Naban, et plusieurs petits investisseurs, surprirent l’Empire en annonçant le retour du Cyclone, de nouveau sous la marque Tumbril. Une petite équipe de concepteurs passa quatre ans à moderniser le DX20 original avec des composants du 30e siècle, dans le but de fournir à nouveau aux explorateurs un véhicule fiable et emblématique. L’objectif était également d’obtenir des contrats gouvernementaux lucratifs pour la fabrication d’armement dans le cadre du conflit vanduul, qui prenait de plus en plus d’ampleur. Des usines modernes de Cyclone furent ouvertes dans les systèmes Centauri, Terra et Ellis, et d’autres sites déjà réservés en vue d’une expansion future.

En 2681, la Navy abandonna l’un des principaux fondements de l’Invictus et cessa d’utiliser l’événement pour rassembler les recrues et les transporter vers leur lieu d’entraînement. Les recrues devaient dès lors se présenter d’elles-mêmes à Kilian. Ce qui entraîna une réduction du nombre total de célébrations de l’Invictus, les vaisseaux de la Navy ne visitant plus chaque système. En revanche furent organisés, dans diverses zones d’atterrissage majeures à travers l’empire, des événements plus grands et plus ciblés qui changeaient de lieu chaque année. Ces grandes manifestations comprenaient généralement de vastes centres de recrutement qui cherchaient agressivement à attirer les volontaires afin de combattre le nouveau danger venu des confins de l’empire : les Vanduuls. La vid désormais classique “Gardiens de l’Avenir”, centrée sur le personnel de la Navy et les tactiques utilisées dans ces centres de recrutement, montrait en guise de final dramatique une attaque vanduul lors d’une cérémonie de l’Invictus sur Angeli. À l’époque, beaucoup ont vudans cette vid un exemple typique de la propagande Messer, mais elle a depuis acquis la réputation de représenter de façon subversive l’événement et la politique de l’époque, par sa critique subtile des personnages présentés comme des loyalistes pro-Messer au sein de la Navy.

Réponse : Le 323e escadron d’agresseurs a fait son entrée dans le lore à l’occasion de l’annonce de la réplique du Vanduul Glaive par Esperia. Spécialisé dans l'imitation des tactiques vanduuls, cet escadron hautement qualifié a été choisi pour être équipé de la première série de Glaive fabriqués par l’humanité, afin de mener des escarmouches d'entraînement visant à mieux préparer les pilotes de la Navy face aux clans vanduuls. Traditionnellement, un escadron d’agresseurs joue le rôle de “l’ennemi” pendant les exercices militaires et les simulations de guerre. Dans Star Citizen, cela signifie que les pilotes du 323e escadron sont passés maîtres dans le comportement au combat des Vanduuls et peuvent adopter leur style de vol agressif unique de manière convaincante. Avant qu’Esperia ne commence à produire des reproductions fidèles, les escadrons d’agresseurs comme le 323e pilotaient soit des vaisseaux militaires normaux (souvent équipés d’une livrée spéciale pour les faire paraître plus vanduuls), soit les rares vaisseaux vanduuls récupérés, bien que leur utilisation fût peu fréquente en raison de leur manque de praticité. Basé sur MacArthur (Kilian V), le quartier général officiel de la Navy, le 323e escadron recrute fréquemment des pilotes proches de la fin de leur service pour capitaliser sur leur précieuse expérience au combat avant leur départ.

Les extraterrestres utilisent également le SET pour traiter avec les humains, mais ils ont leur propre notion et échelle du temps. 100 années xi'ans équivalent approximativement à 128 années terriennes standard, et rai.Hy'ūm est leur mot pour désigner une année humaine. Quant aux Banus, ils comptent le temps en “battements”, qu'ils appellent umi et qui correspondent à cinq secondes chez nous. En tant que membres de l'UEE, les Tevarins utilisent le SET. Enfin, quiconque a tenté d'interroger un Vanduul sur sa notion du temps est mort, de sorte que leur perception et leur manière de l’appréhender restent inconnues.

Les unités de reconnaissance commencèrent à adopter le Terrapin cinq ans après son introduction en tant que vaisseau utilitaire blindé, mais cette adoption fut plus difficile que le lancement initial. Les pilotes de reconnaissance, habitués à des vaisseaux incroyablement légers et rapides qui privilégient la vitesse au blindage pour échapper aux problèmes, étaient rebutés par les caractéristiques très différentes du Terrapin. Un seul incident changea la donne : on dit que le vaisseau fut reconnu à sa juste valeur en 2814 lorsqu’un vaisseau de reconnaissance piloté par le commandant Bruce Dunbar réussit à suivre des envahisseurs vanduuls à travers quatre systèmes sans être repéré. Les informations tactiques recueillies lors de la mission contribuèrent à constituer des éléments importants pour la compréhension stratégique moderne des Vanduuls ; l’interception et la destruction de ces envahisseurs par la neuvième flotte constituèrent également une grande victoire en termes de relations publiques pour l’UEE. Au cours des trois années qui suivirent l’incident, chaque unité de reconnaissance en première ligne reçut au moins un Terrapin (et son équipage).

Le modèle “moderne” U4A-3 Block III fut lancé en 2899, avec (entre autres) des améliorations aux points d’ancrage des armes et à un certain nombre de gouvernes. Le modèle Block III officialise également un “truc” utilisé depuis longtemps par les pilotes de Terrapin, à savoir la possibilité de libérer de l’énergie en passant d’un mode de vol à l’autre. Bien qu’aucune option de mise à niveau n’ait été créée, les structures spatiales du Block III ont désormais entièrement remplacé le modèle Block II. Ces dernières années, le Terrapin a étoffé son historique de combat, les batailles contre les Vanduuls étant devenues plus importantes et plus courantes. Lors d’un combat remarquable en 2944, une escadrille de six chasseurs Scythe tomba par hasard sur un quatuor de Terrapin opérant avec les systèmes en mode furtif dans le cadre d’une observation d’entraînement. Avec leurs faibles émissions, les équipages des Terrapin passèrent huit minutes terrifiantes à éviter d’être détectés, avant de finalement renverser la situation et de prendre le dessus sur les Vanduuls. Bien qu’ayant subi des dommages, les appareils de l’UEEN ne furent pas perdus, tandis que cinq Scythe avaient été détruits. Les images des cinémitrailleuses n’ont pas permis de déterminer le sort du sixième, mais on considère qu’il a probablement été abattu.

Réponse : Les Messer étant obsédés par la consolidation et la conservation de leur pouvoir, ils ont dû déterminer qu’envahir le Protectorat banu allait à l’encontre de ces objectifs. Tout d’abord, justifier une guerre contre la seule espèce avec laquelle l’humanité a entretenu de bonnes relations dès le premier contact ne serait pas facile à faire accepter à l’Empire. Les Humains et les Banus avaient plus de cent ans d’histoire commune avant l’arrivée au pouvoir d’Ivar Messer. Il faudrait donc beaucoup de propagande pour convaincre la population que cette espèce majoritairement pacifique et obsédée par le commerce méritait d’être conquise. Par ailleurs, les premières rencontres avec d’autres espèces extraterrestres (Tevarins, Xi’ans et Vanduuls) ont toutes été source de conflits, ce qui en fait des ennemis plus naturels de l’Empire.

Outre la difficulté de convaincre les masses de la nécessité d’une telle guerre, un examen approfondi de cet univers et des tendances politiques de l’ère Messer laisse entrevoir d’autres éléments dissuasifs pour une invasion. Le régime est arrivé au pouvoir sous Ivar Messer en 2546, entre la Première Guerre (2541-2546) et la Deuxième Guerre tevarine (2603-2610), et 16 ans après le premier contact, délicat, avec les Xi’ans. Le fait d’être activement engagé dans un conflit contre une espèce tout en maintenant une fragile guerre froide avec une autre semble être une bonne raison de ne pas mener d’action agressive contre les Banus. Dans les décennies qui ont suivi la Deuxième Guerre tevarine, les Messer se sont battus entre eux pour le contrôle du régime. Les yeux tournés vers leurs ennemis internes, il n’est pas surprenant qu’ils n’aient pas cherché à en trouver d’autres dans l’univers. En 2681, les Vanduuls se sont fait connaître. L’UEE a lutté contre leurs attaques constantes et a dû abandonner plusieurs systèmes. Le régime Messer s’est retrouvé dans l’incapacité de protéger une partie de l’empire, tout en restant préoccupé par la menace xi’an. Il est resté coincé entre ces deux espèces jusqu’à la fin de son règne, et a dû de plus en plus se concentrer sur des mesures visant à maintenir l’ordre dans son propre espace. Ouvrir un troisième front contre les Banus n’a pas dû lui sembler une bonne idée alors qu’il était déjà submergé par ces autres problèmes.

Tout d’abord, Selene a connu des hauts et des bas extrêmes au cours de son histoire. Le système Vega a été découvert en 2402, l’humanité a donc plus de 500 ans d’histoire avec la planète. Selene a été le centre culturel du système pendant des siècles et a prospéré sous les Messer, tandis qu’Aremis (Vega II) est restée principalement un avant-poste militaire. Mais la menace croissante des Vanduuls a fait fuir de nombreuses personnes du système et beaucoup de ceux qui y sont restés, ou qui s’y sont installés récemment, ont décidé de s’installer sur Aremis en raison de la forte présence militaire. Selene a donc souffert d’un effondrement de l’économie et d’une fuite des cerveaux. Cependant, ces temps difficiles ont fait de la planète une destination plus abordable, ce qui a attiré des artistes qui ont alors développé l’art absurde aujourd’hui populaire. De plus, Titus, la capitale de Selene, regorge de bâtiments abandonnés ou à moitié terminés, ce qui laisse beaucoup d’espace pour les grands ateliers d’artiste et les galeries d’art. Enfin, Vega est devenue le point de chute de nombreux réfugiés fuyant les invasions vanduuls d‘Orion, de Tiber et de Virgil. Les horreurs et l’angoisse existentielle engendrées par une telle épreuve résonnent encore à travers les générations et ont contribué à créer un état d’esprit et une idéologie qui ont permis à ce style artistique de prendre racine.

Question : Dans un article récent du Galactapedia sur Vega, il a été mentionné qu’en raison de sa position en première ligne de la guerre contre les Vanduuls, le système a développé des sous-cultures artistiques uniques. Aremis, par exemple, a un penchant pour la gastronomie moléculaire, tandis que Selene possède une importante scène d’art absurde, en particulier des œuvres sur le thème de l’angoisse existentielle ou de la folie de la guerre.

Réponse : C’est un point de vue intéressant sur ce qui motive la montée de l’art absurde sur Selene (Vega III). C’est certainement en partie l’expression d’un sentiment d’impuissance face à des forces supérieures qui échappent totalement à leur contrôle, mais d’autres facteurs entrent également en ligne de compte. Par exemple, bien que la planète abrite Kastak Arms et de nombreux partisans d’actions agressives contre les Vanduuls, la scène artistique prouve que Selene possède une contre-culture forte ne partageant pas ces points de vue. Si le clivage entre citoyens et civils que vous avez mentionné joue probablement un rôle pour certains, il y a certainement d’autres éléments qui l’inspirent aussi.

J’ai trouvé ce dernier point assez intéressant, car j’avais toujours imaginé Selene comme l’une des planètes les plus néo-Messer de l’UEE, abritant Kastak Arms et diverses milices qui participent activement à l’effort de guerre contre les Vanduuls. Mais le fait que l’art absurde basé sur la folie de la guerre y soit populaire semble impliquer qu’une grande partie de la population est soit opposée à la guerre vanduul, soit reproche à la Navy de l’UEE d’avoir mis leur planète en péril en choisissant de s’engager dans une escalade avec les Vanduuls.

Dave Haddock (directeur narratif) : Je serais curieux d’aller voir Port Conrad sur Armitage dans le système Orion. Bien sûr, il faudrait éviter les clans Vanduul qui circulent dans le système, mais j’ai hâte de voir comment cette ville en ruine sera représentée.

Cette divergence est-elle le résultat du fossé qui sépare les citoyens des civils dans l’UEE ? En d’autres termes, ceux qui décident de la politique de la planète sont des citoyens ayant probablement gagné leur citoyenneté en participant à la guerre vanduul sous une forme ou une autre, tandis que les civils ordinaires qui n’ont pas pu ou voulu quitter Vega une fois les Vanduuls à leurs portes se débattent avec un sentiment d’impuissance ?

Malgré la popularité sans précédent du salon à cette époque, des critiques affirmaient que les sociétés contrôlant l’IAE préféraient les profits à l’innovation et négligeaient les inventeurs expérimentaux et les amateurs. Face à ces critiques, les défenseurs de l’IAE citèrent en exemple Esperia, géré par des expérimentateurs passionnés, et propulsé vers les sommets lors de l’édition 2877, lorsque Victor Hurston pilota un Vanduul Glaive remis à neuf. D’autres historiens affirment que le  problème majeur de cette époque, outre l’environnement trop aseptisé des entreprises, résidait dans les gouvernements locaux accueillant l’événement. Ce sentiment culmina lors de l’IAE de 2913 sur Asura, Ferron, lorsque les organisateurs furent incapables de construire suffisamment de hangars et d’apporter les améliorations nécessaires aux infrastructures pour répondre aux normes spécifiées dans le contrat de l’IAE. Cette année désastreuse démontra au conseil d’administration de l’événement les avantages d’accueillir l’expo sur un site permanent.

Aegis Dynamics et ses vaisseaux militaires ont dominé cette période de l’IAE. Le fabricant préféré du régime occupait une place si importante que certains commencèrent à appeler le salon l’Expo intergalactique d’Aegis. Parmi les événements mémorables de cette époque, citons l’année 2736, où une controverse éclata à propos de l’utilisation d’images de combats de vaisseaux sur le front Vanduul dans une vidéo patriotique diffusée en boucle lors du salon. L’édition 2754 est également célèbre pour avoir renforcé la dimension exclusive de l’événement. Elle comprenait une salle d’exposition spéciale à laquelle seuls des invités triés sur le volet pouvaient accéder après un strict contrôle de sécurité. À l’intérieur, trônait un vaisseau militaire top secret caché sous une immense bâche ne révélant que sa silhouette singulière. Déclassifié des années plus tard, ce vaisseau se révéla être l’Aegis Vanguard.

Pour résumer, la technologie de régénération telle que nous la connaissons est fondamentalement une synthèse de technologie extraterrestre et d’ingéniosité humaine. Avant même d’avoir accès à la technologie de scannage biogénétique vanduul qui allait ouvrir la voie à la création de la sphère Ibrahim, le docteur Aka Ibrahim se passionnait pour la recherche d’un moyen de réparer les fonctions cérébrales des patients ayant subi une perte cérébrale ou un traumatisme mental.

Après son discours à l’USVC, le sénateur Kossi a lui-même éludé la question de son éventuelle candidature à l’élection de l’Imperator en 2960. “Mon avenir reste concentré sur l’amélioration de la vie et la défense des droits de mes électeurs à Elysium, sur le soutien à apporter à l’armée dans sa campagne contre les Vanduuls, et sur de meilleures opportunités à donner aux Tevarins à travers l’Empire.” Reste qu’une campagne potentielle de Kossi était sur toutes les lèvres après son discours à l’USVC. Le dernier jour de la conférence, le sénateur Kossi s’est classé troisième dans un sondage d’opinion sur les candidats préférés pour l’élection de l’Imperator de 2960, juste derrière Illyana Sharrad et Titus Costigan. Bien que le sénateur Kossi veuille minimiser l’éventualité d’une candidature, il semble que la question restera posée tout au long de son second mandat au Sénat.

Réponse : Un tel groupe existe déjà, les Vanduuls. Tous leurs rapports avec les humains ont clairement montré qu’ils ne voulaient rien avoir à faire avec nous (à part dépouiller nos mondes de leurs ressources). Bien que les Vanduuls soient le groupe anti-humain par excellence, certaines parties de la population d’autres espèces ne nous aiment pas vraiment, mais heureusement pas autant que les Vanduuls.

Réponse : Nous avons déjà incorporé des éléments d’horreur cosmique dans le lore de plusieurs façons. Le tout premier numéro du magazine Jump Point contenait une nouvelle, Ce qui murmure dans le noir, qui racontait une excursion dans des ruines mystérieuses dans le système Hadès. Untold Tales relate des rencontres et des phénomènes étranges survenus dans le ‘verse, comme une voix énigmatique entendue dans les mines abandonnées de Pyro II. Le Jour du Vara, où les participants se déguisent et se racontent des histoires effrayantes, est né du mystère entourant la disparition du vaisseau d’exploration Vara et des rumeurs selon lesquelles son équipage revient d’entre les morts à cette date pour hanter d’autres vaisseaux. Il y a aussi l’histoire glaçante de Neville Lott, un célèbre tueur en série devenu fou après avoir vu les Vanduuls massacrer sa famille.

Les clans qui furent dévastés par les bombardements fuirent le système, tandis que d’autres arrivèrent pour reprendre ce qui avait été abandonné. Des rapports navals déclassifiés indiquent que le nombre de Vanduuls avait en fait augmenté après les bombardements aériens de Tiber II. Le grand-amiral Halimeade dispersa ses vaisseaux capitaux pour essayer de renouveler le succès de son offensive. Il utilisa des vaisseaux comme leurres pour inciter les clans à les poursuivre dans le système, tandis que les équipes d’assaut frappaient les cibles exposées par la diversion. Les renseignements recueillis et les tactiques de combat testées pendant cette période permirent aux militaires de mieux comprendre les Vanduuls. La Navy récupéra même plusieurs stations spatiales perdues, mais cela s’avéra être trop peu, trop tard.

Au début de l’année 2734, l’avancée des Vanduuls sur Tiber II s’intensifia. Des vids de moissonneuses vanduuls en train de dévorer la surface de la planète furent diffusées sur le spectrum et firent sensation dans tout l’empire. Sentant la maîtrise du système lui échapper, le grand-amiral Halimeade réagit en déployant finalement l’UEES Aquilon et un important contingent de forces de l’UEE près de la planète. Les clans vanduuls, réclamant un combat, se lancèrent avec empressement dans l’affrontement avec la grande flotte. Les campements vanduuls étaient ainsi peu gardés et les équipes d’assaut de l’UEE purent effectuer des bombardements aériens qui ravagèrent la plupart d’entre eux. Bien qu’il s’agisse d’une victoire, cela s’avéra également être une provocation qui ne resterait pas sans réponse.

Le grand-amiral Halimeade tripla d’abord le nombre de troupes gardant les points de saut vers Virgil et Oberon. Puis il amarra son vaisseau, l’UEES Aquilon, au plus grand chantier naval du système, l’INS Aniene, pour défendre le saut vers Virgil. Il maintint des vaisseaux capitaux amarrés à des stations spatiales stratégiques à travers Tiber tandis que de plus petites flottes patrouillaient sous forme d’unités de guérilla. Ces patrouilles recevaient des instructions spécifiques sur le moment d’engager et de fuir les forces vanduuls. Les règles d’engagement variaient grandement en fonction de la taille de la force et de l’objectif, mais en pratique, il n’était conseillé d’attaquer que si la force navale était supérieure en nombre. Raillé comme étant une stratégie du type “fuir, ne pas tirer”, le grand-amiral Halimeade défendait sa position en affirmant qu’il sauvait les pilotes en les poussant à s’engager uniquement dans des combats qu’ils pouvaient gagner.

Si le siège de Tiber reste principalement dans les mémoires comme une campagne militaire ratée qui a échoué à sauver le système, beaucoup considèrent qu’il s’agit d’une période inestimable dans la guerre contre les Vanduuls, grâce aux leçons qu’il a permis de tirer et qui sont encore mises à profit de nos jours.

Cette stratégie prudente permit aux Vanduuls d’étendre lentement leur emprise sur le système. Au milieu de l’année 2733, la planète Tiber II était devenue un champ de bataille féroce où divers clans se disputaient le contrôle des stations spatiales et des avant-postes établis. Pourtant, la plupart des vaisseaux capitaux de l’UEE restaient amarrés dans des stations spatiales bien défendues, suscitant de vives critiques de la part d’autres généraux qui estimaient que les Vanduuls étaient en train de prendre pied dans le système. Ce n’est qu’en privé que le grand-amiral Halimeade révéla à ses conseillers la véritable raison pour laquelle il ne voulait pas engager toutes ses forces contre les Vanduuls : il gardait l’espoir que la diplomatie était le moyen de mettre fin à la guerre. “Ce dont j’ai besoin, c’est de renseignements et de temps pour trouver comment les contacter (les Vanduuls)”, écrit-il à un confident. “Si nous nous engageons pleinement dans la guerre, alors la guerre totale est la seule voie possible.”

Le Haut-commandement confia au grand-amiral Tesca Halimeade la tâche peu enviable d’expulser les Vanduuls de Tiber. Bien qu’Halimeade en sache autant, sinon plus, sur l’espèce que n’importe qui d’autre dans la Navy grâce à son étude approfondie des documents universitaires et des rapports après action, il fut toujours considéré comme un choix controversé pour diriger la campagne. Ses connaissances approfondies étaient largement respectées, mais les critiques qualifiaient le grand-amiral Halimeade de commandant “de salle de classe” qui n’avait pas glané ses connaissances par l’expérience du combat.

Le siège de Tiber, qui a duré de 2732 à 2736, reste dans les mémoires pour la lutte héroïque menée par l’armée de l’UEE afin d’empêcher les Vanduuls d’envahir le système, et comme le plus long combat ininterrompu entre les deux forces à ce jour. Bien que Tiber ait fini par tomber aux mains des envahisseurs vanduuls, l’armée de l’UEE ne considère pas cette campagne comme une défaite totale. Une grande partie des connaissances accumulées par l’humanité sur les stratégies et tactiques militaires vanduuls ont été acquises au cours de ces quatre longues et sanglantes années de bataille.

En novembre 2735, les services de renseignements de la Navy apprirent qu’un grand clan vanduul se rassemblait dans une région inattendue du système. Le grand-amiral Halimeade rassembla une petite force autour de l’UEES Aquilon et se rendit personnellement sur place pour évaluer la situation. Il découvrit que les Vanduuls affluaient par un point de saut inconnu lié au système appelé Vector, à peu près au même endroit où le premier vaisseau éclaireur avait disparu il y a des années. Quelques instants après son arrivée, l’équipe de reconnaissance fut découverte et prise en embuscade. Les forces vanduuls détruisirent l’UEES Aquilon, tuant tout le monde à bord, y compris Halimeade. Les quelques vaisseaux survivants retournèrent à l’INS Aniene.

L’UEE Navy renforça ses forces dans Tiber et surveilla avec anxiété le saut vers Orion, certaine qu’une attaque était imminente. Certains historiens militaires ont même affirmé que la Navy avaient mené plusieurs expériences secrètes infructueuses visant à faire s’effondrer le saut Tiber-Orion. Puis, le 4 février 2726, un chasseur léger vanduul (désignation militaire “Blade”) fut repéré dans le système. Les forces de la Navy se précipitèrent pour le contenir, mais le vaisseau disparut finalement. Peu de temps après, les Vanduuls apparurent en nombre croissant et, à la fin de l’année, de petits raids claniques eurent lieu à une fréquence irrégulière, semblable à celle des attaques sur Orion. Souvent, des mois passaient sans incident. Ce scénario dura jusqu’au 19 avril 2732, lorsqu’un grand clan vanduul entra dans Tiber et attaqua les forces de l’UEE qui surveillaient la zone immédiate autour du saut. Lorsque des clans plus petits suivirent de près et se joignirent au combat, les forces de l’UEE prirent la fuite et cédèrent le contrôle du point de saut Tiber-Orion aux Vanduuls. Le siège de Tiber avait officiellement commencé.

Beaucoup considèrent le premier contact de l’humanité avec les Vanduuls comme ayant eu lieu en 2681 lors du raid de la colonie d’Armitage dans le système Orion, prélude aux attaques sporadiques qui suivirent au cours des décennies suivantes. La brièveté et la férocité de ces attaques empêchèrent souvent l’UEE de recueillir des renseignements concrets sur les Vanduuls, mais en 2688, le Dr Arlow Gellis, anthropologue de renom, publia une étude révolutionnaire sur la dynamique sociale de l’espèce, intitulée "Théorie des clans". Le Dr Gellis affirmait que les forces vanduuls ne sont pas organisées sous un gouvernement conventionnel, mais qu’elles sont composées de clans de tailles et de forces diverses, identifiables par les marques apposées sur leurs vaisseaux. Ces clans opèrent généralement indépendamment les uns des autres, mais il leur arrive d’unir leurs forces, comme lors de l’attaque coordonnée sur Orion en 2712 qui força l’humanité à fuir le système. Après cette défaite, les forces de l’UEE se replièrent sur Tiber pour préparer une ligne défensive secondaire, mais les Vanduuls ne suivirent pas. Au contraire, ils restèrent dans Orion, exploitant les ressources du système.

En 2736, la guerre pour Tiber atteignit son paroxysme. L’Imperator Galor Messer IX ordonna personnellement une campagne massive de bombardements aériens sur Tiber II, convaincu que le contrôle de la planète limiterait la capacité des Vanduuls à réapprovisionner leurs machines de guerre. Cette campagne réduisit la planète en terres désolées et lui valut l’épithète de “tombeau”. Puis, le 29 décembre 2736, un vaisseau capital vanduul de classe “Kingship” arriva d’Orion. Identifié comme l’un des plus grands et des plus anciens clans répertoriés par les militaires, le Kingship mena une attaque contre l’INS Aniene. Malgré une résistance courageuse, la moitié des forces de la Navy dans le système fut perdue au cours de la bataille. La ligne navale ayant été brisée et les vaisseaux mis en déroute, l’amirale Triolo ordonna aux forces de se replier sur Virgil. Elle pensait que les Vanduuls resteraient dans Tiber pour saccager le système, comme ils l’avaient fait pour Orion. Au lieu de cela, ils les suivirent, prirent le contrôle du point de saut Tiber-Virgil et envoyèrent des éclaireurs à travers le système. Quelques jours plus tard, le 2 janvier 2737, une vaste flotte vanduul pénétra dans Virgil. L’amirale Triolo réussit à ralentir son avance, gagnant un temps précieux pour couvrir la retraite de plus d’un million de réfugiés, mais Virgil tomba rapidement.

La perte du grand-amiral Halimeade mit la Navy en émoi et le Haut-commandement nomma l’amirale Mira Triolo, fervente critique de la stratégie d’engagement mesurée d’Halimeade, comme nouvelle commandante dans le système Tiber. La nouvelle amirale consolida ses forces dans une énorme flotte destinée à défier directement les Vanduuls. Sa première rencontre majeure se solda par la perte de milliers de stellaires et de trois vaisseaux de classe capitale. Sans se décourager, l’amirale Triolo continua à affronter directement les Vanduuls et, dans un geste qui sera plus tard très critiqué, ordonna le redéploiement de renforts depuis Virgil pour renforcer son offensive.

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Scratchy

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