
Tevarin
Timeline 2025
Le Vulcan subit son baptême du feu en 2603, lors des premières batailles de la Deuxième Guerre tevarine. Au début du conflit, le vaisseau faisait partie de l'UEEN depuis près de dix ans et il y avait fait ses preuves en temps de paix, en soutenant et en élargissant le rayon d'action des convois et des patrouilles. Toutefois, ses premières missions au combat ne se déroulèrent pas bien. Les forces tevarines comprirent rapidement qu'elles pouvaient réduire l'efficacité de l'UEE en prenant pour cible ces vaisseaux de soutien, lents et peu défendus. Au cours des six premiers mois de la guerre, les pertes de Vulcan furent beaucoup plus lourdes que prévu, et un certain nombre de missions d’attaque échouèrent lorsque des bombardiers incapables de se ravitailler furent abattus au retour de leur mission par des chasseurs tevarins. Ces problèmes furent résolus par des changements de fabrication et de doctrine. Aegis développa une mise à niveau pour les premiers Vulcan afin d’augmenter sa résilience sur le champ de bataille, améliorant le blindage et ajoutant une tourelle défensive ; autant de changements qui allaient contribuer à la future refonte du vaisseau. L'armée elle-même adapta le rôle du vaisseau en utilisant les Vulcan par groupes de trois : un pour la réparation, un pour le réarmement et un pour le ravitaillement. Ces trios étaient protégés par des chasseurs d'escorte, qui assuraient leur défense en cas d’attaques et qui utilisaient leurs services pendant les périodes d'inactivité.
Les extraterrestres utilisent également le SET pour traiter avec les humains, mais ils ont leur propre notion et échelle du temps. 100 années xi'ans équivalent approximativement à 128 années terriennes standard, et rai.Hy'ūm est leur mot pour désigner une année humaine. Quant aux Banus, ils comptent le temps en “battements”, qu'ils appellent umi et qui correspondent à cinq secondes chez nous. En tant que membres de l'UEE, les Tevarins utilisent le SET. Enfin, quiconque a tenté d'interroger un Vanduul sur sa notion du temps est mort, de sorte que leur perception et leur manière de l’appréhender restent inconnues.
Réponse : Les Messer étant obsédés par la consolidation et la conservation de leur pouvoir, ils ont dû déterminer qu’envahir le Protectorat banu allait à l’encontre de ces objectifs. Tout d’abord, justifier une guerre contre la seule espèce avec laquelle l’humanité a entretenu de bonnes relations dès le premier contact ne serait pas facile à faire accepter à l’Empire. Les Humains et les Banus avaient plus de cent ans d’histoire commune avant l’arrivée au pouvoir d’Ivar Messer. Il faudrait donc beaucoup de propagande pour convaincre la population que cette espèce majoritairement pacifique et obsédée par le commerce méritait d’être conquise. Par ailleurs, les premières rencontres avec d’autres espèces extraterrestres (Tevarins, Xi’ans et Vanduuls) ont toutes été source de conflits, ce qui en fait des ennemis plus naturels de l’Empire.
Le Vulcan subit son baptême du feu en 2603, lors des premières batailles de la Deuxième Guerre tevarine. Au début du conflit, le vaisseau faisait partie de l'UEEN depuis près de dix ans et il y avait fait ses preuves en temps de paix, en soutenant et en élargissant le rayon d'action des convois et des patrouilles. Toutefois, ses premières missions au combat ne se déroulèrent pas bien. Les forces tevarines comprirent rapidement qu'elles pouvaient réduire l'efficacité de l'UEE en prenant pour cible ces vaisseaux de soutien, lents et peu défendus. Au cours des six premiers mois de la guerre, les pertes de Vulcan furent beaucoup plus lourdes que prévu, et un certain nombre de missions d’attaque échouèrent lorsque des bombardiers incapables de se ravitailler furent abattus au retour de leur mission par des chasseurs tevarins. Ces problèmes furent résolus par des changements de fabrication et de doctrine. Aegis développa une mise à niveau pour les premiers Vulcan afin d’augmenter sa résilience sur le champ de bataille, améliorant le blindage et ajoutant une tourelle défensive ; autant de changements qui allaient contribuer à la future refonte du vaisseau. L'armée elle-même adapta le rôle du vaisseau en utilisant les Vulcan par groupes de trois : un pour la réparation, un pour le réarmement et un pour le ravitaillement. Ces trios étaient protégés par des chasseurs d'escorte, qui assuraient leur défense en cas d’attaques et qui utilisaient leurs services pendant les périodes d'inactivité.
Pyrotechnic Amalgamated passa les années 2550 à réduire ses effectifs, ses zones d’opération et à liquider ses actifs pour rester à flot. Après la Première Guerre tevarine, les avancées technologiques des Tevarins en matière de bouclier ayant été intégrées aux vaisseaux civils, l’entreprise eut une lueur d’espoir de pouvoir utiliser cette technologie pour atteindre et exploiter des zones de Pyro jusqu’alors trop dangereuses. Cependant, cette nouvelle technologie des boucliers permettait également aux hors-la-loi de survivre et de prospérer plus facilement dans le système. Ayant considérablement réduit ses forces de sécurité par souci d’économie, les vaisseaux de Pyrotechnic Amalgamated furent constamment attaqués, ce qui rendit l’exploitation de ces maigres ressources difficiles d’accès peu rentable. Dans ses derniers jours, la société dépouilla en désespoir de cause la station MacEwan de tout ce qui y avait quelque valeur et y abandonna ses opérations, pour finir par la laisser en ruines ; hors-la-loi et squatters la nommèrent alors Station Ruin. En 2563, la compagnie se déclara finalement en faillite, sans toutefois sombrer dans l’oubli grâce à la découverte du système qui partage son nom.
Le véhicule connut son premier moment de gloire début 2543, lors d’un combat plus tard baptisé “Première bataille de la chaîne d’Argon”. Une unité de l’armée de terre de l’UPE, équipée à la hâte de Cyclone armés, se retrouva dans une situation privilégiée pour prendre le dessus sur une division de chars tevarins nettement plus puissante. Le colonel A.J. Krate, qui recevra la médaille d’honneur pour ses actions, mit au point une stratégie permettant à ses forces limitées de détruire ou de capturer l’ensemble de l’effectif ennemi. Krate ordonna à un tiers de ses Cyclone de se placer sur les flancs gauche et droit, le long de la chaîne montagneuse d’Argon, en veillant à ce que leur position soit bien visible pour l’ennemi. Pendant ce temps, il positionna un autre contingent de Cyclone armés de roquettes le long de la crête elle-même, leur permettant d’agir comme une artillerie de fortune tirant sur les forces tevarines dispersées en contrebas dans la vallée. Son troisième groupe de Cyclone, resté camouflé directement au centre du champ de bataille, devait surgir, ainsi que les roquettes, seulement lorsque les Tevarins croyaient leur victoire assurée. D’un seul signal, Krate déclencha le piège et engagea les chars tevarins dans une bataille frontale à courte portée. C’est là que le maniement du Cyclone s’avéra vital : alors que les chars tevarins avaient du mal à viser à si courte distance, les Cyclones purent manœuvrer à travers et autour d’eux pendant trois heures d’un combat intense, presque face à face. La bataille fut suivie de près par un groupe de reporters embarqués et son issue constitua une victoire majeure pour la propagande. De plus, la capture de chars tevarins entiers permit d’effectuer des recherches essentielles sur les armes ennemies, contribuant ainsi à renverser la vapeur durant la phase initiale de la guerre.
Rares sont les découvertes de systèmes qui auront, autant que celle d’Elysium, changé l’histoire de l’humanité. Le 15 novembre 2541, le Dr Kellar Lench revint, après avoir cartographié le premier saut vers Elysium, pour signaler combien ce système regorgeait d’une vie extraterrestre avancée, connue aujourd’hui sous le nom de Tevarin. Malheureusement, à la différence des deux précédentes rencontres de l’humanité avec une nouvelle culture, celle-ci allait rapidement déboucher sur une guerre. Mal préparée aux bombardements tevarins et aux puissants boucliers phalanx de leurs vaisseaux, la Navy de l’UPE se retrouva sur la défensive et dans un besoin désespéré de stellaires pour constituer une force de combat efficace. Avec le Tribunal de l’UPE et des sénateurs de haut rang, les hauts gradés de la Navy cherchèrent comment attirer de nouvelles recrues et résoudre les problèmes logistiques posés par le transport des volontaires vers leur entraînement de base. En effet, la population ne possédait que rarement des vaisseaux, et la capacité comme la sécurité des voyages spatiaux commerciaux étaient insuffisantes. Une idée hybride vit alors le jour : des vaisseaux de la Navy visiteraient les planètes habitées de chaque système, où ils récupéreraient les nouvelles recrues en donnant une image de puissance et de sécurité aux populations. La destination finale des recrues était une base martienne appelée Invictus, qui donna à l’événement son nom, inchangé aujourd’hui malgré la fermeture de la base en 2579.
Les extraterrestres utilisent également le SET pour traiter avec les humains, mais ils ont leur propre notion et échelle du temps. 100 années xi'ans équivalent approximativement à 128 années terriennes standard, et rai.Hy'ūm est leur mot pour désigner une année humaine. Quant aux Banus, ils comptent le temps en “battements”, qu'ils appellent umi et qui correspondent à cinq secondes chez nous. En tant que membres de l'UEE, les Tevarins utilisent le SET. Enfin, quiconque a tenté d'interroger un Vanduul sur sa notion du temps est mort, de sorte que leur perception et leur manière de l’appréhender restent inconnues.
Réponse : Les Messer étant obsédés par la consolidation et la conservation de leur pouvoir, ils ont dû déterminer qu’envahir le Protectorat banu allait à l’encontre de ces objectifs. Tout d’abord, justifier une guerre contre la seule espèce avec laquelle l’humanité a entretenu de bonnes relations dès le premier contact ne serait pas facile à faire accepter à l’Empire. Les Humains et les Banus avaient plus de cent ans d’histoire commune avant l’arrivée au pouvoir d’Ivar Messer. Il faudrait donc beaucoup de propagande pour convaincre la population que cette espèce majoritairement pacifique et obsédée par le commerce méritait d’être conquise. Par ailleurs, les premières rencontres avec d’autres espèces extraterrestres (Tevarins, Xi’ans et Vanduuls) ont toutes été source de conflits, ce qui en fait des ennemis plus naturels de l’Empire.
Pour commencer, la décision de prioriser tel ou tel vaisseau dans le pipeline revient principalement à l’équipe chargée des véhicules et à Chris Roberts. L’équipe narrative est là pour soutenir et fournir un lore autour des vaisseaux sélectionnés, et si un vaisseau “classique” plus ancien se trouve sur leur liste, alors nous suggérerons probablement un des vaisseaux déjà existants dans l’univers de Star Citizen. Cependant, le choix d’un vaisseau plus ancien poserait des problèmes à l’équipe chargée des véhicules. Si les développeurs ont pu affiner et accélérer leur travail grâce à leur connaissance de l’apparence et de la forme spécifiques de chaque fabricant, la conception d’un vaisseau fabriqué par un constructeur des siècles plus tôt nécessiterait d’explorer ce à quoi cette marque aurait ressemblé à l’époque. Par exemple, les voitures Ford fabriquées dans les années 50 ont un aspect distinct et différent de celui des modèles actuels. Nous voudrions que cette réalité se reflète également dans le jeu, car sinon, quel est l’intérêt de fabriquer un vaisseau plus ancien s’il est fondamentalement similaire à l’offre actuelle. Il s’agit donc d’un travail de longue haleine pour l’équipe chargée des véhicules, qui doit réimaginer l’apparence d’une marque et créer les nouveaux assets nécessaires pour y parvenir. Il faut également tenir compte d’une multitude de questions liées à la conception et à la jouabilité. Les composants et les condensateurs “modernes” pourront-ils fonctionner avec le vaisseau, et si ce n’est pas le cas, à quel point sera-t-il difficile de trouver des pièces de remplacement ? Le Zeus, qui a été construit avant que l’humanité ne découvre la technologie de bouclier moderne auprès des Tevarins, serait-il vraiment dépourvu de boucliers défensifs ou d’armes, qui n’étaient pas standard sur les vaisseaux jusqu’à la Deuxième Guerre tevarine ? Et à quel point cela serait-il amusant pour les joueurs de piloter un Zeus s’il est de notoriété publique que le vaisseau est facile à tuer ?
Réponse : Question intéressante avec beaucoup d’éléments à décortiquer. Commençons par les grandes lignes, puis concentrons-nous sur les détails. Tout d’abord, au début du projet, l’équipe narrative a créé une vaste chronologie des mouvements architecturaux couvrant l’expansion de l’humanité dans l’espace jusqu’à l’époque dans laquelle se déroule le jeu. Chaque style a reçu un cadre narratif pour justifier son existence et son apparence, comme le développement du Hennowisme vers 2580, avec son esthétique austère et défensive de style bunker suite à la première guerre de l’Humanité contre les Tevarins. Nous avons intentionnellement gardé ces mouvements approximatifs et vaguement définis afin qu’ils dirigent et inspirent l’équipe artistique tout en lui laissant une grande marge de manœuvre pour que celle-ci puisse exercer sa magie. Pour répondre à votre question sur “l’étrange absence de majesté architecturale” dans le lore, l’une des raisons est que si nous sommes trop spécifiques, nous risquons d’imposer trop de contraintes à l’équipe artistique et celle chargée des environnements. Nous avons inséré pour certains lieux des indications générales sur leur ère architectural, comme Sherman dans le système Castra, où l’on retrouve le style monumentaliste, lancé par l’Imperator Corsen Messer V dans le but d’être imposant et de symboliser l’immense pouvoir de l’Empire sur l’individu. Bien que nous ayons établi ces distinctions, il reste beaucoup de liberté pour explorer ce qui convient le mieux à un lieu donné quand vient le moment de s’y attaquer.
Tout d’abord, les Tevarins sont obligés de composer avec nous depuis que nous avons pris le contrôle de leur planète et dissous leur empire. Beaucoup de Tevarins ne nous apprécient pas, mais ils acceptent la réalité de la situation. Néanmoins, une colonie tevarine se développe à Ne’er dans le système Branaugh, et comme il s’agit d’un système non revendiqué, ses habitants ne relèvent pas de la juridiction de l’UEE. Bien que les humains puissent toujours s’y rendre, la colonie est en train de devenir un lieu où les Tevarins peuvent limiter l’ingérence et l’influence de l’humanité, il ne serait donc pas trop surprenant qu’il y ait des groupes ouvertement anti-humains. Par ailleurs, il y a probablement des groupes parmi les Xi’ans qui ne veulent pas avoir affaire aux humains. Bien que leur empire se soit récemment ouvert davantage à la suite de l’Initiative commerciale humain-xi’an (HuXa), l’humanité n’a qu’un accès limité à l’Empire xi’an depuis le premier contact. Cela signifie que certains membres de leur gouvernement n’ont pas oublié le mauvais comportement de l’humanité et préconisent toujours de la tenir à l’écart. Avec cette configuration, ceux qui sont anti-humains peuvent facilement nous éviter, mais il y a une zone intéressante qui pourrait générer un sentiment hostile à l’humanité : le système Indra. Bien qu’Indra fasse partie de l’Empire xi’an, son emplacement en tant qu’ancien système de la ligne Perry signifie que les humains y ont un accès facile. Le système est devenu une plaque tournante du commerce et, pour les jeunes xi’ans, un endroit populaire pour s’immerger dans la culture humaine. S’il existe des groupes anti-humains, je les verrais bien être présents à Indra et tenter de convaincre ces jeunes xi’ans de rejeter la culture et les idéaux humains. Enfin, les Banus sont généralement chaleureux et accueillants avec tout le monde, il serait donc étonnant que certains d’entre eux se regroupent pour éviter les humains. Peut-être est-ce le cas au niveau individuel, mais compte tenu de leur attitude en général, je n’ose imaginer ce qui pourrait pousser un Banu à éviter purement et simplement les humains.