
Tevarin
Timeline 2025
Le Vulcan subit son baptême du feu en 2603, lors des premières batailles de la Deuxième Guerre tevarine. Au début du conflit, le vaisseau faisait partie de l'UEEN depuis près de dix ans et il y avait fait ses preuves en temps de paix, en soutenant et en élargissant le rayon d'action des convois et des patrouilles. Toutefois, ses premières missions au combat ne se déroulèrent pas bien. Les forces tevarines comprirent rapidement qu'elles pouvaient réduire l'efficacité de l'UEE en prenant pour cible ces vaisseaux de soutien, lents et peu défendus. Au cours des six premiers mois de la guerre, les pertes de Vulcan furent beaucoup plus lourdes que prévu, et un certain nombre de missions d’attaque échouèrent lorsque des bombardiers incapables de se ravitailler furent abattus au retour de leur mission par des chasseurs tevarins. Ces problèmes furent résolus par des changements de fabrication et de doctrine. Aegis développa une mise à niveau pour les premiers Vulcan afin d’augmenter sa résilience sur le champ de bataille, améliorant le blindage et ajoutant une tourelle défensive ; autant de changements qui allaient contribuer à la future refonte du vaisseau. L'armée elle-même adapta le rôle du vaisseau en utilisant les Vulcan par groupes de trois : un pour la réparation, un pour le réarmement et un pour le ravitaillement. Ces trios étaient protégés par des chasseurs d'escorte, qui assuraient leur défense en cas d’attaques et qui utilisaient leurs services pendant les périodes d'inactivité.
Réponse : Les Messer étant obsédés par la consolidation et la conservation de leur pouvoir, ils ont dû déterminer qu’envahir le Protectorat banu allait à l’encontre de ces objectifs. Tout d’abord, justifier une guerre contre la seule espèce avec laquelle l’humanité a entretenu de bonnes relations dès le premier contact ne serait pas facile à faire accepter à l’Empire. Les Humains et les Banus avaient plus de cent ans d’histoire commune avant l’arrivée au pouvoir d’Ivar Messer. Il faudrait donc beaucoup de propagande pour convaincre la population que cette espèce majoritairement pacifique et obsédée par le commerce méritait d’être conquise. Par ailleurs, les premières rencontres avec d’autres espèces extraterrestres (Tevarins, Xi’ans et Vanduuls) ont toutes été source de conflits, ce qui en fait des ennemis plus naturels de l’Empire.
Tout d’abord, les Tevarins sont obligés de composer avec nous depuis que nous avons pris le contrôle de leur planète et dissous leur empire. Beaucoup de Tevarins ne nous apprécient pas, mais ils acceptent la réalité de la situation. Néanmoins, une colonie tevarine se développe à Ne’er dans le système Branaugh, et comme il s’agit d’un système non revendiqué, ses habitants ne relèvent pas de la juridiction de l’UEE. Bien que les humains puissent toujours s’y rendre, la colonie est en train de devenir un lieu où les Tevarins peuvent limiter l’ingérence et l’influence de l’humanité, il ne serait donc pas trop surprenant qu’il y ait des groupes ouvertement anti-humains. Par ailleurs, il y a probablement des groupes parmi les Xi’ans qui ne veulent pas avoir affaire aux humains. Bien que leur empire se soit récemment ouvert davantage à la suite de l’Initiative commerciale humain-xi’an (HuXa), l’humanité n’a qu’un accès limité à l’Empire xi’an depuis le premier contact. Cela signifie que certains membres de leur gouvernement n’ont pas oublié le mauvais comportement de l’humanité et préconisent toujours de la tenir à l’écart. Avec cette configuration, ceux qui sont anti-humains peuvent facilement nous éviter, mais il y a une zone intéressante qui pourrait générer un sentiment hostile à l’humanité : le système Indra. Bien qu’Indra fasse partie de l’Empire xi’an, son emplacement en tant qu’ancien système de la ligne Perry signifie que les humains y ont un accès facile. Le système est devenu une plaque tournante du commerce et, pour les jeunes xi’ans, un endroit populaire pour s’immerger dans la culture humaine. S’il existe des groupes anti-humains, je les verrais bien être présents à Indra et tenter de convaincre ces jeunes xi’ans de rejeter la culture et les idéaux humains. Enfin, les Banus sont généralement chaleureux et accueillants avec tout le monde, il serait donc étonnant que certains d’entre eux se regroupent pour éviter les humains. Peut-être est-ce le cas au niveau individuel, mais compte tenu de leur attitude en général, je n’ose imaginer ce qui pourrait pousser un Banu à éviter purement et simplement les humains.
Le Vulcan subit son baptême du feu en 2603, lors des premières batailles de la Deuxième Guerre tevarine. Au début du conflit, le vaisseau faisait partie de l'UEEN depuis près de dix ans et il y avait fait ses preuves en temps de paix, en soutenant et en élargissant le rayon d'action des convois et des patrouilles. Toutefois, ses premières missions au combat ne se déroulèrent pas bien. Les forces tevarines comprirent rapidement qu'elles pouvaient réduire l'efficacité de l'UEE en prenant pour cible ces vaisseaux de soutien, lents et peu défendus. Au cours des six premiers mois de la guerre, les pertes de Vulcan furent beaucoup plus lourdes que prévu, et un certain nombre de missions d’attaque échouèrent lorsque des bombardiers incapables de se ravitailler furent abattus au retour de leur mission par des chasseurs tevarins. Ces problèmes furent résolus par des changements de fabrication et de doctrine. Aegis développa une mise à niveau pour les premiers Vulcan afin d’augmenter sa résilience sur le champ de bataille, améliorant le blindage et ajoutant une tourelle défensive ; autant de changements qui allaient contribuer à la future refonte du vaisseau. L'armée elle-même adapta le rôle du vaisseau en utilisant les Vulcan par groupes de trois : un pour la réparation, un pour le réarmement et un pour le ravitaillement. Ces trios étaient protégés par des chasseurs d'escorte, qui assuraient leur défense en cas d’attaques et qui utilisaient leurs services pendant les périodes d'inactivité.
Pyrotechnic Amalgamated passa les années 2550 à réduire ses effectifs, ses zones d’opération et à liquider ses actifs pour rester à flot. Après la Première Guerre tevarine, les avancées technologiques des Tevarins en matière de bouclier ayant été intégrées aux vaisseaux civils, l’entreprise eut une lueur d’espoir de pouvoir utiliser cette technologie pour atteindre et exploiter des zones de Pyro jusqu’alors trop dangereuses. Cependant, cette nouvelle technologie des boucliers permettait également aux hors-la-loi de survivre et de prospérer plus facilement dans le système. Ayant considérablement réduit ses forces de sécurité par souci d’économie, les vaisseaux de Pyrotechnic Amalgamated furent constamment attaqués, ce qui rendit l’exploitation de ces maigres ressources difficiles d’accès peu rentable. Dans ses derniers jours, la société dépouilla en désespoir de cause la station MacEwan de tout ce qui y avait quelque valeur et y abandonna ses opérations, pour finir par la laisser en ruines ; hors-la-loi et squatters la nommèrent alors Station Ruin. En 2563, la compagnie se déclara finalement en faillite, sans toutefois sombrer dans l’oubli grâce à la découverte du système qui partage son nom.
Le véhicule connut son premier moment de gloire début 2543, lors d’un combat plus tard baptisé “Première bataille de la chaîne d’Argon”. Une unité de l’armée de terre de l’UPE, équipée à la hâte de Cyclone armés, se retrouva dans une situation privilégiée pour prendre le dessus sur une division de chars tevarins nettement plus puissante. Le colonel A.J. Krate, qui recevra la médaille d’honneur pour ses actions, mit au point une stratégie permettant à ses forces limitées de détruire ou de capturer l’ensemble de l’effectif ennemi. Krate ordonna à un tiers de ses Cyclone de se placer sur les flancs gauche et droit, le long de la chaîne montagneuse d’Argon, en veillant à ce que leur position soit bien visible pour l’ennemi. Pendant ce temps, il positionna un autre contingent de Cyclone armés de roquettes le long de la crête elle-même, leur permettant d’agir comme une artillerie de fortune tirant sur les forces tevarines dispersées en contrebas dans la vallée. Son troisième groupe de Cyclone, resté camouflé directement au centre du champ de bataille, devait surgir, ainsi que les roquettes, seulement lorsque les Tevarins croyaient leur victoire assurée. D’un seul signal, Krate déclencha le piège et engagea les chars tevarins dans une bataille frontale à courte portée. C’est là que le maniement du Cyclone s’avéra vital : alors que les chars tevarins avaient du mal à viser à si courte distance, les Cyclones purent manœuvrer à travers et autour d’eux pendant trois heures d’un combat intense, presque face à face. La bataille fut suivie de près par un groupe de reporters embarqués et son issue constitua une victoire majeure pour la propagande. De plus, la capture de chars tevarins entiers permit d’effectuer des recherches essentielles sur les armes ennemies, contribuant ainsi à renverser la vapeur durant la phase initiale de la guerre.
Cependant, le DX20 n’entrera pas dans l’histoire comme un véhicule d’exploration renommé. L’actualité, à savoir le début de la Première Guerre Tevarine, rattrapa vite Tumbril. L’UPE changea du jour au lendemain d’orientation : les investissements dans la colonisation cessèrent immédiatement, et les concepteurs et fabricants de la galaxie connue furent recrutés pour adapter leurs machines et leurs usines à l’effort de guerre. Voulant à tout prix équiper ses corps expéditionnaires pour la première grande guerre inter-espèces, l’armée de terre de l’UPE se tourna vers Tumbril pour transformer le DX20 en une arme de guerre robuste, rapide et durable. L’équipe de conception du DX20 s’attela immédiatement à la tâche et produisit rapidement la première version militaire du véhicule, officiellement baptisée Cyclone par l’UPE Army.
L’Invictus se déroulait pendant une semaine tous les mois d’octobre durant la Première Guerre tevarine (2541-2546). En 2547, le premier Imperator, un héros du conflit nommé Ivar Messer, insista pour que, même une fois la guerre terminée, l’événement continue d’être organisé pour célébrer la victoire de l’humanité. Depuis la Terre, l’Imperator Messer souligna cette année-là l’importance du sacrifice de soi dans l’intérêt supérieur de l’Empire, et il promit que la Navy serait utilisée pour défendre le nouvel Empire uni de la Terre (UEE) contre toute menace étrangère ou intérieure.
Rares sont les découvertes de systèmes qui auront, autant que celle d’Elysium, changé l’histoire de l’humanité. Le 15 novembre 2541, le Dr Kellar Lench revint, après avoir cartographié le premier saut vers Elysium, pour signaler combien ce système regorgeait d’une vie extraterrestre avancée, connue aujourd’hui sous le nom de Tevarin. Malheureusement, à la différence des deux précédentes rencontres de l’humanité avec une nouvelle culture, celle-ci allait rapidement déboucher sur une guerre. Mal préparée aux bombardements tevarins et aux puissants boucliers phalanx de leurs vaisseaux, la Navy de l’UPE se retrouva sur la défensive et dans un besoin désespéré de stellaires pour constituer une force de combat efficace. Avec le Tribunal de l’UPE et des sénateurs de haut rang, les hauts gradés de la Navy cherchèrent comment attirer de nouvelles recrues et résoudre les problèmes logistiques posés par le transport des volontaires vers leur entraînement de base. En effet, la population ne possédait que rarement des vaisseaux, et la capacité comme la sécurité des voyages spatiaux commerciaux étaient insuffisantes. Une idée hybride vit alors le jour : des vaisseaux de la Navy visiteraient les planètes habitées de chaque système, où ils récupéreraient les nouvelles recrues en donnant une image de puissance et de sécurité aux populations. La destination finale des recrues était une base martienne appelée Invictus, qui donna à l’événement son nom, inchangé aujourd’hui malgré la fermeture de la base en 2579.
En 2542, la première Invictus Launch Week a vu des vaisseaux de la Navy visiter tous les systèmes des Planètes unies de la Terre (UPE). En pleine Première Guerre tevarine, les populations se rassemblèrent en masse pour célébrer et envoyer les courageuses recrues qui embarquaient pour leur entraînement de base à bord de grands transports militaires. Les responsables de la Navy remarquèrent que ces grands rassemblements devenaient de plus en plus populaires, système après système, et comprirent que l’événement pouvait servir un objectif à la fois pratique et politique. À partir de quoi l’Invictus serait à la fois l’occasion de recruter de nouvelles recrues, de mettre à l’honneur la Navy et enfin de présenter les dernières innovations de sa flotte. Cinq siècles plus tard, malgré d’importants changements, l’Invictus Launch Week est devenue une tradition chère à tout l’Empire. Aujourd’hui, au lieu de transporter des volontaires, l’événement présente les derniers véhicules de la flotte navale, tout en célébrant les recrues de l’année ainsi que les officiers et pilotes diplômés. Toutefois, les valeurs fondamentales de l’événement sont restées les mêmes : encourager le recrutement et honorer les courageux stellaires dévoués à la protection de l’Empire.
Les extraterrestres utilisent également le SET pour traiter avec les humains, mais ils ont leur propre notion et échelle du temps. 100 années xi'ans équivalent approximativement à 128 années terriennes standard, et rai.Hy'ūm est leur mot pour désigner une année humaine. Quant aux Banus, ils comptent le temps en “battements”, qu'ils appellent umi et qui correspondent à cinq secondes chez nous. En tant que membres de l'UEE, les Tevarins utilisent le SET. Enfin, quiconque a tenté d'interroger un Vanduul sur sa notion du temps est mort, de sorte que leur perception et leur manière de l’appréhender restent inconnues.
Par plaisanterie, Katsaros appelait ces couches de protection supplémentaires “le système de défense de Clark”, et ses expériences sur le terrain la poussèrent à plaider pour des normes de sécurité accrues pour les turf-techs. En 2539, elle convainquit Clark et quelques autres de créer une entreprise de fabrication d’armures environnementales spécialisées. L’équipe s’installa à Najita sur Keene, dans le système Killian, et choisit le nom de Clark Defense Systems (CDS), en hommage à la plaisanterie de Katsaros. Cependant, peu après le lancement de leur première gamme de produits, la Première Guerre tevarine éclata et l’UPE eut désespérément besoin d’armures de combat. Les ventes médiocres de leurs combinaisons environnementales poussèrent alors CDS à demander et à obtenir un contrat militaire. “Nous avons sauté sur l’occasion d’élargir notre gamme grâce à des fonds gouvernementaux”, écrit Katsaros, “mais nous pensions que nous reviendrions aux combinaisons environnementales dès la fin de la guerre. Nous n’aurions pas pu nous tromper davantage.”
Clark Defense Systems perfectionna ses combinaisons environnementales pour les rendre conformes aux normes militaires, et convertit rapidement sa chaîne de production pour créer une variété d’armures et de sous-combinaisons de combat. Alors que l’UPE était sur le point de remporter la Première Guerre tevarine, un groupe d’officiels du gouvernement visita le siège de CDS pour la première fois en 2546 et déclara que leurs armures étaient l’équipement le plus prisé par les forces combattantes et les pilotes. Elles étaient si efficaces et appréciées qu’une grande partie en était réservée aux forces spéciales ou aux soldats dans les zones d’opération les plus dangereuses. La visite se termina par une offre des représentants de l’UPE à CDS d’un nouveau et considérable contrat gouvernemental afin d’accroître sa production pour l’armée. Bien qu’une telle offre dût empêcher leur retour sur le marché des combinaisons environnementales, elle était trop belle pour être refusée.
CDS consacra alors toutes ses ressources à la fabrication d’armures de combat et consulta longuement les vétérans de la Guerre tevarine pour connaître les fonctionnalités qui leur convenaient le mieux sur le terrain, ainsi que leurs besoins et leurs souhaits pour les modèles futurs. Cela conduisit au développement de certaines des gammes d’armures les plus célèbres, notamment les séries ORC (Omni-Role Combat) et ADP (Advanced Defensive Protection). Le déclenchement de la Seconde Guerre tevarine en 2603 entraîna une nouvelle et substantielle augmentation des contrats gouvernementaux de CDS, et de nouveaux essais en conditions réelles. La volonté de l’entreprise d’adapter et d’améliorer ses armures lui permit de rester la préférée des soldats qui, une fois la guerre terminée en 2610, rentrèrent chez eux en vantant les mérites d’une marque indisponible sur le marché civil. Ce bouche-à-oreille donna naissance à un marché d’occasion florissant pour les armures CDS, avec la création d’entreprises entièrement dédiées à l’acquisition et à la remise à neuf de ces pièces très prisées.
Réponse : Les Messer étant obsédés par la consolidation et la conservation de leur pouvoir, ils ont dû déterminer qu’envahir le Protectorat banu allait à l’encontre de ces objectifs. Tout d’abord, justifier une guerre contre la seule espèce avec laquelle l’humanité a entretenu de bonnes relations dès le premier contact ne serait pas facile à faire accepter à l’Empire. Les Humains et les Banus avaient plus de cent ans d’histoire commune avant l’arrivée au pouvoir d’Ivar Messer. Il faudrait donc beaucoup de propagande pour convaincre la population que cette espèce majoritairement pacifique et obsédée par le commerce méritait d’être conquise. Par ailleurs, les premières rencontres avec d’autres espèces extraterrestres (Tevarins, Xi’ans et Vanduuls) ont toutes été source de conflits, ce qui en fait des ennemis plus naturels de l’Empire.
Outre la difficulté de convaincre les masses de la nécessité d’une telle guerre, un examen approfondi de cet univers et des tendances politiques de l’ère Messer laisse entrevoir d’autres éléments dissuasifs pour une invasion. Le régime est arrivé au pouvoir sous Ivar Messer en 2546, entre la Première Guerre (2541-2546) et la Deuxième Guerre tevarine (2603-2610), et 16 ans après le premier contact, délicat, avec les Xi’ans. Le fait d’être activement engagé dans un conflit contre une espèce tout en maintenant une fragile guerre froide avec une autre semble être une bonne raison de ne pas mener d’action agressive contre les Banus. Dans les décennies qui ont suivi la Deuxième Guerre tevarine, les Messer se sont battus entre eux pour le contrôle du régime. Les yeux tournés vers leurs ennemis internes, il n’est pas surprenant qu’ils n’aient pas cherché à en trouver d’autres dans l’univers. En 2681, les Vanduuls se sont fait connaître. L’UEE a lutté contre leurs attaques constantes et a dû abandonner plusieurs systèmes. Le régime Messer s’est retrouvé dans l’incapacité de protéger une partie de l’empire, tout en restant préoccupé par la menace xi’an. Il est resté coincé entre ces deux espèces jusqu’à la fin de son règne, et a dû de plus en plus se concentrer sur des mesures visant à maintenir l’ordre dans son propre espace. Ouvrir un troisième front contre les Banus n’a pas dû lui sembler une bonne idée alors qu’il était déjà submergé par ces autres problèmes.
Ahanti Riordan était issue d’une famille qui avait participé à la colonisation de Locke et survécu au bombardement orbital dévastateur de la Première Guerre Tevarine. Famille qui, après la guerre, bâtit un restaurant sur Lost Quad, la place centrale de Tanys. L’établissement devint très populaire et lui permit d’ouvrir plusieurs franchises et d’étendre ses intérêts commerciaux à l’immobilier. Ahanti dirigeait ce célèbre restaurant en 2633 lorsqu’elle remarqua un jeune homme qui passait beaucoup de temps sur la place. Il mangeait toujours le même pauvre repas et rapiéçait des vêtements en regardant les gens passer. Intriguée, elle se présenta et l’invita à dîner dans son restaurant. Greg lui expliqua son parcours sur Tanys et comment il raccommodait les vêtements de ses collègues pour gagner de l’argent qu’il envoyait à sa famille. Touchée, Ahanti lui offrit un repas gratuit par jour, ce qu’il accepta. Il insista cependant pour la rembourser en entretenant les tenues du personnel du restaurant. Lorsqu’Ahanti constata son don pour la couture qu’il gâchait dans une usine, elle le convainquit de quitter son emploi puis l’engagea pour confectionner les uniformes de son établissement.
Pour commencer, la décision de prioriser tel ou tel vaisseau dans le pipeline revient principalement à l’équipe chargée des véhicules et à Chris Roberts. L’équipe narrative est là pour soutenir et fournir un lore autour des vaisseaux sélectionnés, et si un vaisseau “classique” plus ancien se trouve sur leur liste, alors nous suggérerons probablement un des vaisseaux déjà existants dans l’univers de Star Citizen. Cependant, le choix d’un vaisseau plus ancien poserait des problèmes à l’équipe chargée des véhicules. Si les développeurs ont pu affiner et accélérer leur travail grâce à leur connaissance de l’apparence et de la forme spécifiques de chaque fabricant, la conception d’un vaisseau fabriqué par un constructeur des siècles plus tôt nécessiterait d’explorer ce à quoi cette marque aurait ressemblé à l’époque. Par exemple, les voitures Ford fabriquées dans les années 50 ont un aspect distinct et différent de celui des modèles actuels. Nous voudrions que cette réalité se reflète également dans le jeu, car sinon, quel est l’intérêt de fabriquer un vaisseau plus ancien s’il est fondamentalement similaire à l’offre actuelle. Il s’agit donc d’un travail de longue haleine pour l’équipe chargée des véhicules, qui doit réimaginer l’apparence d’une marque et créer les nouveaux assets nécessaires pour y parvenir. Il faut également tenir compte d’une multitude de questions liées à la conception et à la jouabilité. Les composants et les condensateurs “modernes” pourront-ils fonctionner avec le vaisseau, et si ce n’est pas le cas, à quel point sera-t-il difficile de trouver des pièces de remplacement ? Le Zeus, qui a été construit avant que l’humanité ne découvre la technologie de bouclier moderne auprès des Tevarins, serait-il vraiment dépourvu de boucliers défensifs ou d’armes, qui n’étaient pas standard sur les vaisseaux jusqu’à la Deuxième Guerre tevarine ? Et à quel point cela serait-il amusant pour les joueurs de piloter un Zeus s’il est de notoriété publique que le vaisseau est facile à tuer ?
Réponse : Question intéressante avec beaucoup d’éléments à décortiquer. Commençons par les grandes lignes, puis concentrons-nous sur les détails. Tout d’abord, au début du projet, l’équipe narrative a créé une vaste chronologie des mouvements architecturaux couvrant l’expansion de l’humanité dans l’espace jusqu’à l’époque dans laquelle se déroule le jeu. Chaque style a reçu un cadre narratif pour justifier son existence et son apparence, comme le développement du Hennowisme vers 2580, avec son esthétique austère et défensive de style bunker suite à la première guerre de l’Humanité contre les Tevarins. Nous avons intentionnellement gardé ces mouvements approximatifs et vaguement définis afin qu’ils dirigent et inspirent l’équipe artistique tout en lui laissant une grande marge de manœuvre pour que celle-ci puisse exercer sa magie. Pour répondre à votre question sur “l’étrange absence de majesté architecturale” dans le lore, l’une des raisons est que si nous sommes trop spécifiques, nous risquons d’imposer trop de contraintes à l’équipe artistique et celle chargée des environnements. Nous avons inséré pour certains lieux des indications générales sur leur ère architectural, comme Sherman dans le système Castra, où l’on retrouve le style monumentaliste, lancé par l’Imperator Corsen Messer V dans le but d’être imposant et de symboliser l’immense pouvoir de l’Empire sur l’individu. Bien que nous ayons établi ces distinctions, il reste beaucoup de liberté pour explorer ce qui convient le mieux à un lieu donné quand vient le moment de s’y attaquer.
Ensuite, vous avez posé une question sur les secouristes et les services médicaux d’urgence. Il existe de nombreux types de services médicaux d’urgence dans le ‘verse. Certains d’entre eux travaillent pour des gouvernements planétaires, d’autres pour des hôpitaux individuels, et le reste – la grande majorité de ces groupes – sont des entreprises privées qui offrent différentes spécialités et/ou zones d’opération. Par exemple, Rijora Rescue, une organisation bénévole tevarine fournissant des services médicaux gratuits aux communautés tevarines du ‘verse et utilisant leurs efforts pour aider à renouveler un sentiment de fierté et d’identité culturelles au sein de leur diaspora.
En 2946, le sénateur Kossi est entré dans l’histoire en devenant le premier Tevarin à être élu au Sénat de l’UEE. Alors que sa notoriété était déjà bien établie, son capital politique n’a fait que croître au cours de son premier mandat. Il était régulièrement invité à participer à des émissions d’information sur Spectrum, siégeait dans des commissions sénatoriales de premier plan (dont l’influente sous-commission des affaires intérieures), et fut aussi le co-auteur et défenseur de plusieurs textes de loi importants. La présence publique constante du sénateur Kossi, son savoir-faire politique accru et sa longue liste de soutiens ont conduit les électeurs d’Elysium à l’élire pour un second mandat l’an dernier. Bien que cette victoire fût attendue, elle a été largement célébrée et saluée comme un moment important pour l’avenir de la politique tevarine, prouvant que les candidats tevarins pouvaient non seulement gagner, mais aussi créer une large coalition de partisans.
Si l’ascension de Suj Kossi a été bénéfique pour le parti universaliste et la politique de l’UEE en général, certaines des positions du sénateur suscitent une inquiétude croissante au sein de sa formation politique. Bien qu’il soit un universaliste assez conventionnel sur de nombreux sujets, le sénateur Kossi est un fervent défenseur de la révision des normes requises pour obtenir la citoyenneté et de l’élargissement du droit de vote à travers l’empire. Il a également travaillé avec l’Imperator Addison sur une législation qui lancerait de nouveaux programmes gouvernementaux et des initiatives destinés à accroître la citoyenneté des Tevarins et leur implication dans le secteur public – législation que certains universalistes considèrent comme inutile, coûteuse voire comme un gaspillage du capital politique du sénateur. Comme le dit un initié du parti, “Il s’agit d’initiatives excessives de la part de l’administration Addison. Même si elles aboutissent, ni le sénateur Kossi ni le parti universaliste n’auront le mérite de leur succès.”
L’administration Addison a récemment publié des données montrant que les demandes de citoyenneté ont crû de manière significative parmi les Tevarins au cours des dernières années. Aujourd’hui, les résultats des élections du 3 mai révèlent l’impact significatif qu’a pris le vote tevarin, surprenant même les experts électoraux par leur forte participation dans certaines parties de l’empire. Même si aucun autre Tevarin ne rejoindra Suj Kossi au Sénat de l’UEE, un nombre record de candidats se sont présentés, parmi lesquels Ruwo Nee qui a suscité le plus d’attention avant de perdre de justesse dans le système Centauri. Les sondages sortie des urnes ont montré que la forte participation des Tevarins dans Elysium et Centauri a également eu un impact sur les élections locales, ces deux systèmes en ayant élu un nombre record à des postes publics locaux. Cependant, pour certains experts électoraux, les données les plus intéressantes de ces sondages concernent le soutien des au vaste effort de communication supervisé par Suj Kossi. Malgré le travail de l’administration Addison pour améliorer les relations avec les extraterrestres, ses initiatives ne semblent pas avoir attiré la loyauté de cette population vers les candidats soutenus par l’Imperator. Le parti universaliste semble mieux placé que les centralistes et les transitionnalistes pour accueillir ces électeurs dans son giron, à mesure que le vote tevarin gagne en force et en importance.
Indépendamment de toute affiliation politique, beaucoup se sont félicités de la présence croissante des Tevarins sur la scène politique. L’Imperator Addison a fait campagne sur la conviction que “renforcer les moyens d’expression et la représentation des Tevarins au sein du gouvernement est essentiel pour une UEE plus forte”. Son gouvernement a depuis fait de Ki Jotal la ministre des transports et de la navigation, première membre tevarine du cabinet, et a nommé plus de Tevarins à des postes gouvernementaux que toute administration précédente. Bien que ces avancées soient significatives, un changement plus important pourrait se produire dans les urnes.
Après son discours à l’USVC, le sénateur Kossi a lui-même éludé la question de son éventuelle candidature à l’élection de l’Imperator en 2960. “Mon avenir reste concentré sur l’amélioration de la vie et la défense des droits de mes électeurs à Elysium, sur le soutien à apporter à l’armée dans sa campagne contre les Vanduuls, et sur de meilleures opportunités à donner aux Tevarins à travers l’Empire.” Reste qu’une campagne potentielle de Kossi était sur toutes les lèvres après son discours à l’USVC. Le dernier jour de la conférence, le sénateur Kossi s’est classé troisième dans un sondage d’opinion sur les candidats préférés pour l’élection de l’Imperator de 2960, juste derrière Illyana Sharrad et Titus Costigan. Bien que le sénateur Kossi veuille minimiser l’éventualité d’une candidature, il semble que la question restera posée tout au long de son second mandat au Sénat.
Cependant, tout le monde au sein du parti ne voit pas d’un mauvais œil les écarts du sénateur Kossi par rapport au programme universaliste. En fait, certains les voient même comme une force potentielle. Monique Erby, une analyste politique basée dans Elysium qui a suivi de près l’ascension du sénateur Kossi, pense que cela pourrait l’aider à attirer des électeurs que les autres candidats universalistes ne sont jamais parvenus à courtiser. “Le sénateur Kossi a très bien su jouer de sa position. Pendant sa campagne initiale, il s’est présenté comme un universaliste ordinaire et fiable quand l’on parlait de lui comme d’un Tevarin. Puis il est devenu un meneur actif et enthousiaste du parti pour consolider sa position au sein de celui-ci. Maintenant qu’il n’est plus qu’un simple universaliste qui se trouve être un Tevarin, il s’est tourné vers des convictions différentes de celles du parti. Comme tout bon politicien, il façonne son image de manière à ce que les gens voient en lui ce qu’ils veulent voir.”
Monique Erby doute néanmoins des chances qu’aurait un candidat tevarin de remporter l’élection de l’Imperator, : “Il suffit de regarder le système Stanton et ce qui se passe avec les terroristes de XenoThreat pour savoir qu’il y a toujours une part importante de la population qui refuse de voir des non-humains accéder à des postes de pouvoir. Représenter Elysium est une chose, mais difficile de dire si les votes seront un jour au rendez-vous pour un alien à la tête de l’UEE. Si l’élection avait lieu aujourd’hui, les chiffres que j’ai vus répondent non, mais qui sait comment évolueront les choses dans les prochaines années.”
Lorsqu’on lui a demandé si la vision du sénateur Kossi incluait une candidature au poste d’Imperator en 2960, Sharrad a simplement souri, puis s’est tournée vers des préoccupations plus immédiates qu’une “élection prévue dans huit ans”. En tant que finaliste (avec quatre autres) de l’élection de l’Imperator 2950, Sharrad continue de peser sur le parti universaliste et son avenir. Si certaines rumeurs laissent entendre qu’elle pourrait à nouveau briguer le poste d’Imperator en 2960, on estime de plus en plus probable qu’ayant choisi le sénateur Kossi pour représenter le parti aux prochaines élections, elle l’aide ainsi à construire l’influence politique et l’infrastructure nécessaires à sa candidature. Aucun candidat tevarin n’a jusqu’ici réussi à passer le cap des primaires, ni même à se présenter comme candidat d’un grand parti politique. Cependant, d’autres se demandent si le soutien et la mise en avant du sénateur Kossi par Sharrad ne seraient pas plutôt une tactique intéressée en vue d’atténuer l’influence croissante de Titus Costigan au sein du parti.
Suj Kossi, le sénateur tevarin d’Elysium, a occupé le devant de la scène lors de la Conférence sur la vision stratégique universaliste (USVC) de cette année avec un discours qui a électrisé la foule et l’a confirmé comme une étoile montante du parti. Le discours du sénateur Kossi rassemblait les principaux éléments de langage universalistes tout en critiquant l’Imperator Addison, décrivant son gouvernement comme “inefficace” et son programme comme “axé sur tout sauf les questions qui comptent vraiment”. Le succès du discours du sénateur Kossi, et le fait qu’il ait été diffusé à une heure de grande écoute, ont amené de nombreux analystes politiques à se demander si le parti ne le préparait pas à un plus grand destin.
Juin 2544, système Terra. Trois ans après le début de la Première Guerre tevarine.
Je déplaçais nerveusement un sac de courses d’une main à l’autre, en pensant à mon embarquement précipité à bord de ce premier vaisseau pendant les bombardements orbitaux d’Idris IV par les Tevarins. J’avais toujours espéré quitter Idris un jour, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit comme ça, entassée dans une soute étouffante à côté de maman qui pleurait hystériquement la décision de Florin de rester et de se battre. Depuis, plus rien n’a été pareil.
Au camp de réfugiés, maman mangeait à peine et ne parlait pas beaucoup. Elle passait la plupart de son temps à fixer l’horizon ou à dormir. Un médecin lui a prescrit des médicaments qui l’ont aidée, mais les choses se sont de nouveau dégradées après notre déménagement dans un logement à long terme à New Austin. Maman a commencé à avoir des sautes d’humeur imprévisibles, oscillant entre la colère, la tristesse et l’absence totale de réaction aux médicaments. Pour ne rien arranger, elle est devenue très vigilante quant à mes allées et venues, craignant que nous soyons séparées si les Tevarins lançaient une nouvelle attaque surprise. Je la rassurais en lui disant que nous étions loin des lignes de front, mais cela n’a pas vraiment aidé car nous nous disputions constamment pour la moindre chose. Je regardais religieusement les informations à la recherche de la moindre nouvelle positive concernant la guerre sur Idris, en espérant que quelque chose, n’importe quoi, l’aiderait à changer son humeur.
Tout d’abord, les Tevarins sont obligés de composer avec nous depuis que nous avons pris le contrôle de leur planète et dissous leur empire. Beaucoup de Tevarins ne nous apprécient pas, mais ils acceptent la réalité de la situation. Néanmoins, une colonie tevarine se développe à Ne’er dans le système Branaugh, et comme il s’agit d’un système non revendiqué, ses habitants ne relèvent pas de la juridiction de l’UEE. Bien que les humains puissent toujours s’y rendre, la colonie est en train de devenir un lieu où les Tevarins peuvent limiter l’ingérence et l’influence de l’humanité, il ne serait donc pas trop surprenant qu’il y ait des groupes ouvertement anti-humains. Par ailleurs, il y a probablement des groupes parmi les Xi’ans qui ne veulent pas avoir affaire aux humains. Bien que leur empire se soit récemment ouvert davantage à la suite de l’Initiative commerciale humain-xi’an (HuXa), l’humanité n’a qu’un accès limité à l’Empire xi’an depuis le premier contact. Cela signifie que certains membres de leur gouvernement n’ont pas oublié le mauvais comportement de l’humanité et préconisent toujours de la tenir à l’écart. Avec cette configuration, ceux qui sont anti-humains peuvent facilement nous éviter, mais il y a une zone intéressante qui pourrait générer un sentiment hostile à l’humanité : le système Indra. Bien qu’Indra fasse partie de l’Empire xi’an, son emplacement en tant qu’ancien système de la ligne Perry signifie que les humains y ont un accès facile. Le système est devenu une plaque tournante du commerce et, pour les jeunes xi’ans, un endroit populaire pour s’immerger dans la culture humaine. S’il existe des groupes anti-humains, je les verrais bien être présents à Indra et tenter de convaincre ces jeunes xi’ans de rejeter la culture et les idéaux humains. Enfin, les Banus sont généralement chaleureux et accueillants avec tout le monde, il serait donc étonnant que certains d’entre eux se regroupent pour éviter les humains. Peut-être est-ce le cas au niveau individuel, mais compte tenu de leur attitude en général, je n’ose imaginer ce qui pourrait pousser un Banu à éviter purement et simplement les humains.
Entre Ivar Messer I, Deacon Messer II et Livia Messer III, notre choix se porterait sur Deacon, qui a régné de 2592 à 2628. Il a étendu l’empreinte de l’humanité dans l’univers en injectant des fonds dans les efforts d’exploration et de terraformation. Il a augmenté les impôts des riches et les a réduits pour les pauvres et la classe moyenne. Deacon a également guidé l’Empire à travers le chaos de la Seconde Guerre tevarine (2603-2610), bien qu’il pensât que la guerre avait démontré que l’UEE avait besoin d’un leader fort et qu’il s’en servît comme excuse pour mettre en place des mesures plus autoritaires. Un autre point en faveur de Deacon vient du fait qu’il ne convoitait pas le pouvoir au point de s’y accrocher jusqu’au bout. En 2628, il a abdiqué pour laisser sa fille Livia devenir Imperator, avant de devenir l’un des principaux conseillers de cette dernière et le tuteur de son petit-fils Marius, dont la mort dans l’accident de navette l’a dévasté. Deacon s’est retiré de la vie publique en 2643 et a passé les années qui lui restaient à vivre en famille jusqu’à sa mort en 2661.
Plus je passais de temps à Ne’er, plus je m’inquiétais de l’avenir à long terme de la colonie. Était-elle vraiment axée sur le maintien, le respect et le développement des traditions de notre grande culture ou y avait-il quelque chose d’autre ? Mes inquiétudes ont commencé lorsque j’ai lancé une surveillance de voisinage et organisé des événements mensuels pour discuter de la façon dont nous pourrions améliorer la sécurité. Non seulement ces événements n’ont pas attiré beaucoup de monde, mais certains résidents peu recommandables sont venus chez moi pour me déconseiller d’implémenter de nouvelles mesures de sécurité. Je m’attendais à ce que mes voisins fassent la queue pour avoir la chance de se protéger mutuellement comme le faisaient nos ancêtres, mais il semble que le service pour le bien de tous soit une tradition qui n’a pas encore été pleinement adoptée. Lorsque j’ai rencontré les dirigeants locaux à ce sujet, ils ont affirmé qu’ils ne pouvaient rien faire et m’ont recommandé de faire passer la sécurité de ma famille avant celle du quartier. Le message est devenu très clair. Le système a été mis en place pour protéger et profiter à certains Tevarins, mais pas à nous tous. Suffisamment effrayé, j’ai cessé d’organiser des réunions et j’ai déménagé ma famille dans un autre quartier.
Lorsque ma compagne et moi avions eu notre premier enfant, j’avais promis de ne pas mettre notre fille dans la même situation. Au milieu de la résurgence croissante de la culture tevarine où ma compagne et moi, peut-être pour la première fois, pouvions fièrement nous considérer à la fois Tevarins et membres de l’UEE, nous avions décidé de lui donner un nom qui honore ses origines. Nous pensions que nous vivions à une époque où nous pouvions embrasser fièrement les deux cultures et nous voulions que notre fille grandisse avec la même conviction. Puis le 5 octobre 2945, les Vanduuls ont attaqué Aremis et ont bouleversé nos vies pour toujours.
Je n’étais pas le seul à vivre cette expérience. Un ami proche qui se débattait avec les mêmes obstacles a fini par renoncer à reconstruire sa vie à Aremis et s’est installé en dehors de l’UEE, dans Branaugh, un système où la diaspora tevarine est en pleine expansion. Ces dernières années, il est devenu un refuge pour ceux qui veulent s’immerger dans notre culture et pratiquer librement certaines de nos traditions abandonnées depuis longtemps. Les communications avec mon ami qui a déménagé là-bas m’ont semblé intrigantes, et après plusieurs longues discussions avec ma compagne, nous avons décidé de nous y installer à notre tour. Si l’UEE devait nous considérer comme des Tevarins avant tout, nous avons décidé que nous devions en faire autant.
Les gens m’ont posé cette question un nombre incalculable de fois. Quand j’étais jeune, elle me troublait. À l’adolescence, elle me mettait en colère. Maintenant, je l’ai acceptée comme une question que la plupart des gens finiront par me poser de toute façon. Je leur dis que Camden Hommel est mon nom, et que mes parents espéraient que me donner un nom humain au lieu d’un nom tevarin rendrait ma vie un peu plus facile que la leur. D’une certaine façon, c’était le cas, mais pas toujours. Au fil des années, j’ai fini par comprendre que les intentions de mes parents étaient bonnes et j’ai cessé de leur reprocher que le résultat l’était moins.
Mes inquiétudes n’ont fait que croître lorsque j’ai appris que l’école de ma fille se concentrait principalement sur l’enseignement des horreurs des Guerres tevarines infligées par les humains et sur l’importance de nos “anciennes traditions”, qui consistaient principalement en une interprétation moderne du Rijora très différente des enseignements originaux que j’avais appris en grandissant. Peu de considération éducative a été accordée aux sujets en dehors de ces deux domaines, ce qui a gravement entravé les chances de ma fille de comprendre l’univers moderne. Si elle choisissait un jour de quitter Branaugh, très peu de ce qu’elle aurait appris la préparerait à réussir dans le vaste UEE.
Bien sûr, la sécurité et l’infrastructure locales étaient déficientes par rapport à la plupart des systèmes de l’UEE, mais je croyais vraiment que les avantages d’être entouré d’autres Tevarins choisissant de célébrer et de faire évoluer une culture qui était en sommeil depuis des siècles l’emportaient sur ces problèmes. De plus, je pensais que les conditions ne feraient que s’améliorer et que l’engagement de la communauté grandirait au fur et à mesure que de plus en plus de Tevarins s’installeraient à Ne’er. J’étais fier de forger une nouvelle identité culturelle tevarine pour les générations futures, mais je n’ai pas tardé à me demander si cela pouvait vraiment arriver.
Le déménagement de ma famille à Ne’er n’a pas été sans complications mais, une fois installés, nous nous sommes sentis chez nous, un sentiment que New Corvo ne nous a jamais procuré. Avec les rues pleines de Tevarins, je ne me sentais pas à part dans la foule pour la première fois de ma vie. J’ai mangé des aliments auxquels j’avais renoncé depuis que mes camarades de classe s’étaient moqués de moi en raison de mon goût pour ces mets “étranges”. J’ai même aidé un groupe de voisinage local à construire un petit parcours en pierre sur un terrain vague pour que nos enfants puissent apprendre à jouer au khuley. Et chaque fois que je levais les yeux vers le ciel, les majestueux anneaux planétaires de Branaugh II me coupaient le souffle. Jamais auparavant je ne m’étais senti aussi à l’aise et accepté. Pour la première fois de ma vie, on me regardait pour qui j’étais et non pour ce que j’étais.
C’est alors que j’ai réalisé que j’avais répété les erreurs de mes parents à une plus grande échelle. Mes intentions en emmenant ma fille à Ne’er étaient bonnes, mais le résultat était potentiellement désastreux. Mon rêve de la voir devenir une fière Tevarine prête à tracer sa voie dans l’univers moderne n’était pas une réalité. Au contraire, rester à Branaugh l’isolerait non seulement physiquement mais aussi idéologiquement du reste de l’univers. Et dans le pire des cas, elle se ferait bourrer le crâne d’idées qui pourrait la conduire à devenir étroite d’esprit et être exploitée par des fondamentalistes. Contrairement aux nombreuses et longues discussions que j’ai eues avec ma compagne sur le déménagement à Branaugh, une seule de courte durée a suffi à nous accorder concernant le départ.
Ma famille et moi sommes retournés à New Corvo l’année dernière. Bien que j’aie aimé de nombreux aspects de Ne’er, la colonie semble vouloir recréer une époque révolue et une culture qui nous a conduits à l’affrontement avec l’humanité. Mon expérience là-bas n’a fait que renforcer ma conviction que la meilleure voie à suivre pour les Tevarins se trouve au sein de l’UEE. Je crois vraiment que le futur de notre espèce ne réside pas dans notre passé mais dans notre avenir, et qu’il est de notre responsabilité d’intégrer les meilleures parties de notre grande culture à celle de l’empire. Parce qu’ensemble, nous pouvons devenir plus forts et bâtir un monde meilleur pour nous tous.
Heureusement, ma famille a survécu, mais notre complexe résidentiel et une grande partie du quartier tevarin de New Corvo ont été détruits. Les fournitures et l’aide humanitaire ont afflué dans le système, mais peu d’entre elles sont parvenues jusqu’à notre voisinage. En voyant la façon dont l’UEE et sa bureaucratie traitaient les tevarins, j’avais l’impression que nous étions le cadet des soucis de tout le monde. Je me suis mis en colère et j’ai écrit plusieurs tribunes sur notre traitement, que j’ai soumises à ce journal, mais aucune n’a été publiée. Je me sentais oublié et laissé pour compte. Même si je me voyais comme un membre tevarin de l’UEE, le système semblait me considérer d’abord comme un Tevarin avant d’être un membre de l’UEE.
Une autre option serait l’émergence d’un nouveau fabricant de vaisseaux dans le système Branaugh, qui abrite actuellement la plus grande concentration de Tevarins. Ces vaisseaux auraient été construits à l’origine à des fins pratiques et principalement utilisés par les Tevarins dans le système, d’où l’accent mis sur la production de vaisseaux non destinés au combat. Comparés aux grands constructeurs de l’UEE, ils seraient probablement un peu moins sophistiqués et utiliseraient peut-être des conceptions plus modulaires, comme une interprétation moderne de l’esthétique Drake par les Tevarins. Justifier pourquoi et comment ces vaisseaux ont fait leur chemin dans l’UEE au sens large demanderait un peu plus de doigté de la part de l’équipe narrative, mais c’est faisable. Comme l’entreprise ci-dessus, ces vaisseaux ne seraient pas de simples répliques mais des vaisseaux modernes conçus pour les Tevarins qui incorporeraient des éléments de leur passé de manière intéressante.
La première option serait une nouvelle start-up aérospatiale audacieuse basée sur Jalan, dans le système Elysium, anciennement Kaleeth, la planète mère des Tevarins. L’entreprise pourrait s’appuyer sur la résurgence de la culture tevarine et vouloir faire un premier coup d’éclat avec un vaisseau non combattant. Leurs vaisseaux ne seraient probablement pas des répliques mais plutôt un mélange de design et d’esthétique tevarine avec quelques touches humaines.
Réponse : C’est une question intéressante en deux parties qui pourrait potentiellement donner plusieurs réponses. Commençons par l’idée d’un nouveau fabricant de vaisseaux tevarins. Pour l’instant, il n’y a pas de plan pour en créer un, mais en cas de besoin, il y a deux candidats évidents. Faisons donc un peu de “construction d’univers” hypothétique pour justifier l’existence d’un tel constructeur si l’équipe en charge des vaisseaux était inspirée pour en créer un.
Question : Y a-t-il une possibilité de créer un nouveau fabricant de vaisseaux tevarins ? Un constructeur qui s’inspirerait des modèles disponibles pour créer sa propre série de vaisseaux non destinés au combat ?
Enfin, si l’on souhaite créer un transporteur tevarin de la vieille école ou un autre vaisseau non combattant, il y a toujours Esperia et son accès aux vaisseaux tevarins abandonnés dans le système Kabal. Il ne serait pas surprenant que certains des vaisseaux trouvés là-bas soient adaptés aux besoins plus pratiques et hors combat de l’espèce.
Question : Dans un précédent Loremakers, il a été mentionné que le monde natal des Tevarins abritait de grands et dangereux prédateurs. Certains de ces prédateurs existent-ils encore ou se sont-ils éteints ? S’ils existent toujours, que pouvez-vous nous dire sur eux ? Sont-ils une menace pour les humains ?
La plupart de ces prédateurs ont probablement été poussés à l’extinction au cours de l’évolution de l’espèce tevarine au fil des millénaires, comme la plupart des mégafaunes qui parcouraient la Terre. La chasse excessive, les perturbations écologiques dues à l’ascendance des Tevarins et d’autres facteurs évolutifs et géologiques ont dû jouer un rôle dans la disparition de ces espèces. Il y a tout de même une chance que certains de ces prédateurs aient survécu, mais probablement en nombre et dans des lieux réduits. Comme les humains et les Tevarins respirent des atmosphères similaires, le monde n’a jamais été terraformé et l’environnement originel de la planète est resté intact. Bien sûr, ces espèces ont également dû survivre aux destructions causées sur la planète pendant les Guerres tevarines et aux autres changements (augmentation de la population, de la production agricole, de l’extraction des ressources, etc.) qui ont accompagné l’occupation humaine.
Réponse : Nous ne sommes pas entrés dans les détails concernant les créatures qui s’attaquaient aux Tevarins. Leur existence a été créée pour expliquer pourquoi la culture Tevarin s’est développée autour du Rijora, un code guerrier sacré, et pourquoi l’espèce s’est spécialisée dans des technologies et des tactiques défensives. Ces deux éléments sont essentiels pour une espèce qui a commencé au bas de la chaîne alimentaire et qui est devenue la force dominante de sa planète natale, Kaleeth (Jalan, Elysium IV).
En tant qu’artistes indépendants, le collectif se sentait libre de puiser dans n’importe quelle source d’inspiration. Mais lorsque le groupe commença à attirer l’attention des médias sur son travail, les litiges menacèrent de submerger la nouvelle société. En outre, certains fabricants d’armures contestèrent la modification et la revente massive de leurs pièces. Heureusement, CC’s Conversions a pu légitimer ses activités en réglant les litiges par des paiements généreux ou des conditions favorables sur les futurs contrats de licence. Cette preuve de bonne foi convainquit d’autres entreprises de signer des accords de licence officiels avec CC’s pour profiter de son style branché et de son cachet culturel. La société réussit également à faire valoir devant les tribunaux que son travail était suffisamment différent des modèles de base pour ne pas constituer une revente, mais plutôt des œuvres d’art produites en série. Pendant cette période de transition, la société commença à produire des modèles totalement originaux, comme le casque Caudillo et l’armure Aves inspirée des Tevarins. Le succès de ces pièces d’armure sur mesure prouva que la société était capable de séduire le grand public par ses propres mérites artistiques.
Incertains du succès de leur mission et ne sachant pas s’ils quitteront un jour Uriel, les Marines s’enfuirent à travers les montagnes enneigées qui entourent la zone d’atterrissage. C’est ainsi que commença un voyage épique et incroyable à travers un terrain accidenté avec des forces tevarines mieux équipées à leurs trousses. Lorsque les analystes militaires furent informés de la situation, ils estimèrent leurs chances de survie à 3,8 %. Cependant, comme le général Adachi le dit, “Ils n’ont manifestement jamais rencontré mes Marines.”
Les Marines étaient prêts à relever le défi. Les forces spéciales du 1er bataillon de combat s’entraînaient depuis des semaines lorsque la nouvelle tomba que le haut-commandement avait autorisé l’opération Oberon. En guise de préparation, elles s’entraînèrent à un style de combat avancé qui pouvait neutraliser la fameuse expertise au corps à corps des soldats d’élite tevarins, et utilisèrent des schémas et des scans pour construire une réplique des souterrains de la zone d’atterrissage sur Corin. Ayant désormais le feu vert officiel, ils s’entraînèrent sans relâche à l’assaut avant d’embarquer dans un transport secret de la Navy pour Oberon.
Avec la récente tendance aux défaites militaires, le haut-commandement savait que l’UEE était en train de perdre la Deuxième Guerre tevarine. Les guérillas de Corath’Thal s’avérèrent trop agiles et insaisissables pour la lourde machine de guerre militaire, et forcèrent les civils à en payer le plus lourd tribut. Cherchant désespérément à renverser la vapeur, les responsables de la Navy rencontrèrent les fabricants de vaisseaux spatiaux et proposèrent des contrats lucratifs pour une technologie susceptible de surmonter les boucliers phalanx améliorés des Tevarins. L’UEE plaça des milliers de nouveaux capteurs de proximité dans les systèmes à haut risque pour tenter de suivre les forces Tevarines itinérantes et, suivant l’exemple du système Bremen, travailla avec le Sénat afin d’adopter une loi sur la création de milices locales pour patrouiller et protéger leur système d’origine. L’Armée de terre et la Navy s’efforçaient de contrer la fructueuse stratégie des Tevarins, mais elles avaient au moins un objectif clair. Pendant ce temps, les Marines peinaient à définir leur rôle dans la guerre. Leurs difficultés, cependant, ne reposaient pas exclusivement sur l’ennemi.
La première étape de la mission se déroula comme prévu. Les Marines évitèrent soigneusement tout affrontement jusqu’à la salle de contrôle où ils éliminèrent tous les Tevarins qui s’y trouvaient. Alors qu’ils posaient les explosifs, un contingent de soldats tevarins s’approcha et les engagea. La fusillade qui s’ensuivit et le nombre croissant de troupes tevarines empêchèrent les Marines de poser les dernières charges. Ne voyant aucune alternative, ils eurent recours à une stratégie de démolition improvisée en prenant la fuite.
Les Marines savaient qu’ils seraient dépassés en nombre et en armement, ils devaient donc se rendre sur la planète sans alerter les Tevarins. Pour ce faire, ils durent attendre plusieurs jours jusqu’à ce que les conditions météorologiques soient suffisamment favorables pour permettre le déploiement des “clous” afin de livrer rapidement et secrètement les troupes sur la planète. Les Marines passèrent plusieurs jours d’attente anxieuse à bord d’un vaisseau dans le système Vega, jusqu’à ce qu’on leur annonce au milieu de la nuit que les conditions étaient bonnes. Leur transport partit pour Oberon, en évitant prudemment les patrouilles tevarines qui tournaient autour de la planète.
Pourtant, lorsque le général des Marines Russ Adachi présenta au commandement de la flotte conjointe un plan d’attaque de la base tevarine sur Uriel, les dirigeants de l’Armée de terre et de la Navy s’opposèrent à l’opération. Uriel était un système non-réclamé et les responsables des deux branches estimaient que les ressources limitées de la guerre ne devaient être déployées que pour défendre les systèmes UEE. En outre, ils estimaient que l’occupation était une feinte évidente, conçue pour attirer les forces de l’UEE. En présentant la proposition au haut-commandement, le général Adachi souligna l’importance stratégique de priver les Tevarins d’un refuge sûr à proximité de l’espace de l’UEE et de protéger l’humanité des agressions tevarines sur tous les fronts. Il craignait qu’ignorer Oberon ne fasse qu’encourager les Tevarins à prendre plus de systèmes.
L’Armée de terre, toujours irritée par le retrait des Marines de sa structure de commandement des décennies plus tôt, fit valoir qu’elle était la mieux placée pour combattre les Tevarins sur le terrain, et fit référence à plusieurs reprises à leur victoire au col de Koren comme preuve. En conséquence, le haut-commandement lui confia l’exécution de tous les engagements et opérations terrestres. Pendant ce temps, la Navy refusait de fournir à la petite flotte des Marines de nouveaux chasseurs, prétendant que leurs pilotes de combat en avaient besoin, et assignait souvent des vaisseaux anciens et dépassés à l’envoi des Marines au combat. Même les effectifs des Marines se révélaient difficiles à remplir. L’Armée de terre et la Navy avaient compris qu’une force de Marines en pleine ascension les priverait de ressources et de talents, et se battirent donc âprement contre le droit des Marines à recruter des soldats de haut niveau dans leurs rangs. Les deux branches travaillaient à contrecœur avec les Marines mais restaient déterminées à prouver qu’ils étaient les principaux défenseurs de l’Empire.
Ce conflit sur le rôle des Marines atteignit son paroxysme à la mi-avril 2605 lorsque des rapports en provenance d’Oberon décrirent une attaque sur Uriel qui n’était pas une opération classique de type éclair. Une force tevarine avait capturé une zone d’atterrissage assez importante et les souterrains attenants près d’une raffinerie de carburant quantique. Jusque là, les Tevarins avaient évité d’établir des bases terrestres pour garder leurs forces mobiles. Les responsables militaires craignaient que cela signifie que les Tevarins étaient entrés dans la phase suivante de leur stratégie de guerre, qui pourrait les voir prendre des terres à l’humanité et utiliser l’infrastructure existante pour établir des points de réapprovisionnement. Un tel point dans Oberon pouvait être utilisé pour faciliter les attaques dans le système Vega et sur les principaux producteurs de nourriture de l’UEE dans Bremen. Le pire aurait été que les Tevarins passent à travers Bremen et atteignent la ligne Perry. Les stratèges militaires considéraient qu’une alliance entre Tevarins et Xi’ans serait un scénario apocalyptique pour l’humanité qu’il fallait éviter à tout prix.
Aux premières heures du 24 juin 2605, les commandos des Marines atterrirent sur Uriel près d’une enceinte de maintenance désaffectée qui donnait accès aux tunnels souterrains reliés à la raffinerie de carburant quantique. Les Marines pensaient que l’élimination de l’importance stratégique de l’installation pousserait les Tevarins à abandonner la zone d’atterrissage. Ils se dirigèrent donc vers la salle de contrôle de la raffinerie avec l’intention de la détruire.
Les Marines se précipitèrent dans les tunnels vers leur point d’exfiltration secondaire, supposant que leur point d’entrée initial avait été compromis. Ils réussirent à atteindre la surface, mais furent informés que les vaisseaux tevarins avaient engagé et chassé leur vaisseau de sauvetage. Ils étaient maintenant bloqués.
Lorsque le haut-commandement donna la priorité à l’élimination de la base tevarine, l’Armée de terre et la Navy firent valoir que leur force combinée serait plus efficace que les Marines seuls. Les modèles de projection de l’attaque proposée montrèrent cependant qu’un engagement à grande échelle des forces terrestre et navale entraînerait des pertes considérables et la destruction d’un nombre important de vaisseaux. Pire encore, la mobilisation des forces pour l’assaut laisserait d’autres zones de l’Empire vulnérables à une contre-attaque. Le haut-commandement analysa soigneusement les données recueillies et décida d’une frappe chirurgicale, ouvrant la voie aux Marines pour montrer aux Tevarins ce dont ils étaient capables.
Pour ce qui est de l’intégration de davantage d’éléments dans le jeu, nous sommes impatients de commencer à représenter les tevarins à travers l’univers, mais cela dépend d’autres disciplines en dehors du lore pour créer les assets.
Réponse : Ça pourrait être une idée amusante mais il faudrait probablement se concentrer davantage sur la découverte des aspects de leur culture et de leur histoire. Si les Tevarins ont abandonné leur langue, elle n’a jamais été complètement oubliée. Le gouvernement de l’UEE l’a certainement apprise à des fins stratégiques au cours des Première et Deuxième Guerres tevarines, et l’a préservée après la Purge, tout comme les meilleures technologies des Tevarins (telles que les boucliers défensifs). Elle est également parlée par la diaspora tevarine sur Branaugh II.
D’un point de vue narratif, nous avons déjà posé quelques jalons pour permettre aux joueurs de redécouvrir certains aspects de la culture et de l’histoire tevarines. Des colonies tevarines abandonnées ont été découvertes dans le système Kabal. Des travaux sont en cours pour découvrir ses secrets et rechercher d’autres colonies qui pourraient se trouver dans le système. De plus, cet épisode de DataCache a montré que des sanctuaires et des artefacts tevarins se cachent toujours dans l’Empire. Il semble que certains Tevarins n’étaient pas d’accord avec la Purge et se sont donnés beaucoup de mal pour préserver le passé afin que les générations futures puissent le découvrir. Enfin, qui sait quels secrets les membres de la diaspora tevarine de Branaugh pourraient être prêts à partager s’ils vous font suffisamment confiance.
Dans le monde du jeu, ce type d’information serait disponible pour les chercheurs et autres parties intéressées dans l’Arche. Des témoins oculaires, des enregistreurs de vol et d’autres éléments de technologie avancée seraient utilisés pour suivre les mouvements spécifiques des vaisseaux pendant la bataille. Les batailles modernes contre les Vanduuls seraient probablement encore classifiées, puisqu’il s’agit d’un conflit en cours, mais la Loi sur la vérité historique a déclassifié une tonne de dossiers militaires de l’ère Messer. Ainsi, tout ce qui concerne cette époque ou une époque antérieure, y compris la Première et la Seconde Guerre tevarine, serait probablement accessible au public.
La physiologie des Tevarins rendait ces derniers très vulnérables aux attaques des grands prédateurs sur leur planète d’origine. S’aventurer seul était extrêmement dangereux, si bien que les membres de cette espèce devaient donc travailler ensemble pour déjouer les prédateurs et autres menaces. Cela les a poussés à se concentrer sur des technologies et des tactiques défensives pour augmenter leurs chances de survie. La technologie des boucliers que l’on trouve sur les vaisseaux de l’UEE moderne provient à l’origine des Tevarins.
Question : Beaucoup d’entre nous espèrent voir la langue tevarine. Dans le lore, nous savons que les Tevarins ont complètement abandonné leur culture et leurs idéaux à la fin de la Deuxième Guerre tevarine. Cela m’a fait penser, pourquoi ne pas en faire une mission dans le jeu, et plus les missions sont accomplies, plus on peut en apprendre sur les Tevarin, non seulement en termes de langue, mais aussi en termes de culture, d’histoire et de technologie ?