ICÔNE

Portfolio : Mirai

Avec la création de sa filiale Mirai, MISC entame une nouvelle ère et semble déterminé à pousser son design et sa technologie industriels classiques dans de nouvelles directions audacieuses.

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Ce portfolio a initialement paru dans le magazine Jump Point 11.03.

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Lorsque la PDG de MISC Irena Adjei vit pour la première fois le prototype du Fury, elle passa plus d’une heure à tourner lentement autour de ce chasseur compact pour l’évaluer sous tous les angles. “Il respire à la fois l’ADN de MISC et une identité qui lui est propre”, déclara-t-elle au conseil d’administration. “Je suis convaincue que nous devons le faire, mais je ne pense pas que MISC doive le faire.” C’est par ces mots qu’Adjei trancha un débat qui divisait âprement le conseil d’administration, entre ceux pensant que MISC devait se concentrer sur les vaisseaux industriels et ceux souhaitant diversifier la marque. La PDG Adjei n’avait jamais pris parti, jusqu’au jour où elle proposa une solution qui satisfaisait les deux camps : la création de la filiale Mirai.

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Signifiant “futur” en japonais, le nom Mirai rend hommage aux colons de Centauri, où se trouve le siège social de MISC, et incarne son objectif de créer la prochaine génération de vaisseaux. La création d’une filiale permettait également à MISC de conserver son identité industrielle tant appréciée, tout en offrant à l’entreprise un terrain d’expérimentation. Adjei fit valoir que le Fury devait lancer la filiale et convainquit le conseil d’administration en lui montrant le projet de vaisseau suivant, sur lequel travaillait déjà l’équipe. La création de Mirai, qui surprit nombre d’acteurs du secteur, marquait le changement le plus important pour l’entreprise depuis des décennies.

AU-DELÀ DE L’INDUSTRIE

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Si MISC est surtout connu pour ses vaisseaux industriels, son désir de développer d'autres variantes remonte à 2833. Moins de vingt ans après la fusion qui lui avait donné naissance, son PDG Kori Desmon poussa l'entreprise à élargir son catalogue. Le succès de la série Hull apporta une stabilité financière et des excédents budgétaires, que Desmon souhaitait investir dans des vaisseaux permettant à la marque de s'étendre au-delà du secteur industriel. Cependant, une coalition de membres du conseil d'administration, partisans d'une stricte focalisation sur les vaisseaux industriels, le contraignit à revoir ses ambitions à la baisse, et il dut se contenter d’une seule équipe de conception travaillant sur un vaisseau dédié à la course. Il en résulta le Daedalus.

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Le Daedalus fut dès le départ conçu comme un vaisseau extrêmement rapide et performant, capable de résister aux rigueurs de la course. Impressionné par le prototype, MISC décida de sponsoriser une écurie et de partager sa technologie avec elle, plutôt que de commercialiser le vaisseau lui-même. L’équipe de conception désapprouva cette décision, mais les dirigeants convainquirent Desmon qu’une écurie dédiée apporterait à leurs designers l’expérience et les connaissances qui leur faisaient défaut. Bien qu’il ait impressionné les fans de course, le Daedalus ne réussit jamais à se qualifier pour la division professionnelle de la Coupe Murray, objectif que Desmon savait indispensable pour produire le vaisseau en série. Les matériaux expérimentaux et les techniques de production utilisées sur le Daedalus rendaient impossible l’utilisation des chaînes de fabrication existantes de MISC, d’où la nécessité de construire de nouvelles installations dernier cri. Malgré ces difficultés, le conseil d’administration considérait toujours l’écurie de course comme un excellent outil marketing et continua à la sponsoriser. Desmon donna officiellement à l’équipe de construction du Daedalus le nom de MISC-M et la chargea d’assurer la liaison entre l’écurie et la société.

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Outre les améliorations du Daedalus, la division MISC-M avait aussi pour mission de concevoir de nouveaux vaisseaux innovants et créatifs, sans forcément leur donner un caractère industriel. La plupart de ces concepts restèrent théoriques, le minuscule budget alloué à la division allant presque exclusivement aux essais des améliorations du Daedalus. La division acquit dès lors la réputation d’un lieu où les concepteurs inexpérimentés apprenaient et où les anciens dépérissaient. En réalité, elle devint un terrain d'entraînement où les jeunes perfectionnaient leur savoir-faire sous la tutelle de vétérans qui jouissaient de la liberté d'explorer des designs uniques et inhabituels.

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Des décennies d’ajustements constants sur le Daedalus améliorèrent les performances du vaisseau, finalement promu dans la division professionnelle de la Coupe Murray en 2898. Par la suite, l’écurie MISC s’y qualifia régulièrement. En outre, MISC-M développa et catalogua avec soin des milliers de designs, allant de vaisseaux entiers à des composants en passant par des équipements, sans qu’aucun nouveau vaisseau n’atteigne toutefois le stade de prototype. À la place, toute idée intéressante était transmise à d’autres équipes, où elle était soit adaptée aux paramètres acceptables de MISC, soit finalement abandonnée. Tous les deux ou trois ans, certains membres du conseil d’administration demandaient la fermeture de MISC-M ou son intégration dans un autre département, mais la majorité continuait de soutenir sa mission. Cette mine d’idées innovantes et peu orthodoxes allait prendre toute son importance lorsque MISC signa son accord historique de prêt-bail avec les Xi’ans en 2910.

INFLUENCE EXTRATERRESTRE

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Après la signature de l’accord, MISC mit rapidement à profit ses nouvelles connaissances et ressources. Le Freelancer, sorti en 2915, utilise de la technologie xi’an pour devenir le cargo si populaire que nous connaissons aujourd’hui. Succès en dépit duquel MISC se rendit compte que ses designers traditionnels avaient du mal à intégrer la technologie alien ou à profiter de son influence pour pousser plus loin l’innovation. Les esprits novateurs de MISC-M furent finalement chargés d’évaluer cette vague d'idées xi’ans et d’imaginer leurs applications possibles. La division passa également au crible son immense base de données afin d’identifier parmi elles les projets susceptibles de bénéficier de cette technologie. Celui du Daedalus fut retenu en premier.

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Bien des choses avaient changé depuis le Daedalus d’origine, mais l’équipe voyait dans la technologie xi’an un énorme potentiel propre à le rendre plus rapide et moins cher à fabriquer. D’autres améliorations et innovations furent développées, mais elles restèrent inutilisées jusqu’en 2940, lorsque MISC décida d’investir davantage dans ses activités de course. La société mit fin à son partenariat avec l’écurie externe et confia à MISC-M la construction du nouveau vaisseau. En résulta le Razor, qui remporta la Course classique de la Coupe Murray en 2945, en bonne part grâce aux prouesses de son pilote Trevor Yuman. Sorti en 2947, le vaisseau se vendit extrêmement bien et reçut des critiques élogieuses. Son succès commercial et sa victoire à la Coupe Murray, associés au lancement triomphal du Reliant un an plus tôt, convainquirent MISC de poursuivre le développement de nouveaux vaisseaux audacieux. L’entreprise accrut considérablement le financement et les effectifs de MISC-M, les engageant à développer les idées qui les enthousiasmaient le plus.

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Dans les années suivantes, la PDG Adjei porta un grand intérêt à MISC-M et se rendit souvent dans la division pour vérifier ses progrès. Elle l’encouragea à adopter les valeurs de MISC tout en renouvelant son esthétique. Parallèlement, Adjei déclara au conseil d’administration que la division avait le potentiel d’augmenter considérablement les revenus de l’entreprise. Aux yeux des initiés, elle souhaitait depuis longtemps faire de cette division une filiale à part entière, en partie pour consacrer sa mission et ses vaisseaux comme distincts de MISC, sans vouloir cependant révéler ses intentions avant la production d’un deuxième vaisseau emblématique. Le Fury allait être ce vaisseau qui poussa la PDG Adjei à dévoiler son plan directeur. Une fois qu’il fut approuvé par le conseil d’administration, l’entreprise décida également de faire du Razor un vaisseau Mirai. Bien qu’au départ commercialisé sous la marque MISC, son histoire au sein de la division et ses liens avec le premier Daedalus rendaient ce choix idéal. L'avenir de la filiale haute performance de MISC reste un mystère pour quiconque n’appartenant pas à l’entreprise. Selon certaines rumeurs, Mirai pousserait l’intégration de la technologie xi’an vers de nouveaux sommets, renforçant l’enthousiasme des passionnés de vaisseaux, et chez les concurrents l’expectative envers la suite de l’aventure.

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odysseus1992

Passionné de jeux vidéo, j'attends avec impatience Star Citizen et Squadron 42 ! Mais qu'ils prennent leur temps, hein ! 😉

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