ICÔNE

Portfolio : Tehachapi

Découvrez comment Claude Gadkari a transformé son expérience de contrebandier et son amour pour les histoires d’aventures spatiales en un fabricant d'armures à l'avant-garde de la mode frontalière.

CIG

Ce portfolio a été initialement publié dans le magazine Jump Point 9.4.

CIG

En moins d’une décennie, Tehachapi est passé d’un petit fabricant d’armures avec un public restreint mais dévoué à une marque connue dans tout l’empire. Bien que le mérite en revienne en grande partie aux conceptions distinctes et pratiques des armures, qui associent le blindage à de solides tissages en polymère, le fondateur et PDG de la société, Claude Gadkari, a découvert qu’un savoir-faire solide vendu à un prix abordable ne suffisait pas à distinguer Tehachapi. Il faudra à l’armurier des années de travail acharné et de dévouement pour que la marque se démarque de ses concurrents. Malgré tous ses efforts, Tehachapi s’est retrouvé au bord de la faillite, mais ses perspectives ont changé presque du jour au lendemain.

UN ESPRIT AVENTUREUX

CIG

Enfant de la classe moyenne de New Junction dans le système Corel, Claude Gadkari pense que son enfance sans histoire l’a inspiré à poursuivre une vie d’aventure. Grand consommateur de vids et de livres d’aventures spatiales, Gadkari rêvait d’explorer des territoires inconnus, mais ses pieds étaient fermement ancrés sur sa planète natale. Bien que ses parents aient travaillé dur pour lui offrir, ainsi qu’à ses deux frère et sœur, une éducation sûre et stable, ils ne pouvaient pas se permettre d’avoir leur propre vaisseau ni même de passer des vacances en famille hors de leur monde.

CIG

Lorsque Gadkari atteignit l’âge requis, il tenta de s’engager dans la Navy pour enfin quitter sa planète, mais échoua à l’examen physique en raison d’une malformation cardiaque congénitale qui n’avait pas encore été diagnostiquée. Bien que cela le rende inéligible à l’armée, les services de santé publique de l’Empire ne couvraient pas les dépenses pour y remédier, cette malformation n’étant pas considérée comme une menace pour la vie. Gadkari était dévasté en sachant qu’il ne pouvait pas se payer l’implant médical qui lui aurait permis de s’engager. Au lieu de rentrer chez lui, il se rendit au spatioport de New Junction à la recherche d’un moyen de quitter le système. Finalement, une équipe de recycleurs rustiques accepta son offre et l’engagea comme apprenti. Gadkari écrit un message à sa famille et l’envoya quelques instants avant que le vaisseau ne passe par un point de saut pour quitter le système.

CIG

Plus tard, Gadkari appela cette période de sa vie “l’université des durs à cuire”. Lorsqu’il n’était pas en train de faire des corvées et d’apprendre les tenants et les aboutissants de la vie à bord du vaisseau, l’équipage l’épuisait à faire des courses de fournitures dans les zones d’atterrissage. Il pensait que les listes d’articles aléatoires et obscurs qu’on lui demandait de récupérer n’étaient qu’une autre forme de bizutage, jusqu’au jour où, après avoir oublié son sac à dos, il revint sur ses pas et surprit l’équipage en train de charger des caisses dans un compartiment de contrebande. L’équipage avait envoyé Gadkari parce qu’il n’avait pas encore totalement confiance en lui. Heureusement, à ce moment-là, l’équipe avait une certaine affinité avec Gadkari et lui lança un ultimatum : soit il était totalement impliqué, soit il devait s’en aller immédiatement. C’est ainsi que commencèrent les véritables aventures de Gadkari parmi les étoiles.

CIG

Gadkari apprit les ficelles de la contrebande et visita les coins de l’univers que la plupart préfèrent éviter. Un de ses voyages l’amena à Olympus, dans le système Nul, où il tomba sur une échoppe vendant une armure personnalisée. Ses pièces uniques combinaient des plaques de vaisseaux récupérées avec des tissus de polymesh renforcés provenant d’un chantier de construction abandonné. La conception était loin d’être unique, mais les pièces personnalisées lui donnaient un look cool et distinct qui incarnait l’esprit individualiste de la frontière. Obsédé par cette armure, Gadkari y consacra sa première grosse dépense. Dans les années qui suivirent, non seulement l’armure lui sauva la vie plus d’une fois, mais il recevait des compliments presque partout où il allait. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il refuse des offres d’achat pour le double ou le triple du prix initial. Il était trop attaché à son armure pour la vendre, mais grâce aux nombreux travaux de réparation qu’il avait effectués, Gadkari avait acquis la conviction qu’il pourrait créer quelque chose de très similaire s’il mettait la main sur quelques pièces d’armure. À la suite d’un rafistolage particulier et d’une mauvaise rencontre avec un gang rival, il décida que l’idée valait la peine d’être suivie. Avec la bénédiction de son équipe, il acheta un Cutlass délabré et s’envola vers Olympus pour prendre un nouveau départ.

DÉRACINÉ

CIG

Gadkari chercha à Olympus le vendeur d’armures, hélas sans succès. Le bruit courait que ce dernier s’était enfui suite à un désaccord avec Nescus, le seigneur du crime qui contrôlait la ville. Personne ne savait où l’armurier était allé, alors Gadkari partit à sa recherche dans les bazars à travers le ‘verse, réalisant des transports légaux de marchandises en cours de route pour joindre les deux bouts. Arrivé au système Nexus, il rencontra Heizo Tam, qui tenait un petit stand de réparation d’armures. Séduit par l’armure unique de Gadkari, Tam lui proposa de la réparer gratuitement pour pouvoir examiner exactement comment elle avait été fabriquée. Les deux hommes se lièrent d’amitié et Gadkari raconta avoir recherché le fabricant original dans l’espoir d’en vendre les pièces. Après avoir appris combien les gens avaient proposé pour s’offrir l’armure, Tam émit l’idée de lancer leur propre marque. Il fournirait les matières premières et fabriquerait les pièces, tandis que Gadkari fournirait le capital et s’occuperait de la distribution. En l’honneur de l’armure qui inspira leur collaboration, ils baptisèrent leur entreprise du nom du vendeur disparu d’Olympus, Tehachapi.

CIG

S’inspirant de l’armure de Gadkari et des compétences que Tam avait acquises en réparant des pièces de toutes marques et de tous styles, l’Atzalan devint le premier produit officiel du fabricant. Les ventes initiales furent maigres. Gadkari réussit à vendre directement dans les bazars, mais il ne réussit pas à convaincre les boutiques respectables de proposer l’armure. La situation s’améliora finalement lorsque, au cours d’un repas avec un acheteur d’une grande chaîne de magasins, Gadkari laissa échapper qu’il avait été contrebandier et que l’Aztalan était inspirée de son ancienne armure. L’acheteur fut immédiatement séduit et commença à poser des questions. Gadkari le régala alors d’histoires et lui offrit des boissons jusqu’à ce qu’il décroche la première grosse vente de Tehachapi. Gadkari sentit qu’il y avait là un angle d’attaque et continua à raconter des histoires sur sa dure vie à la frontière pour attirer les acheteurs. Des histoires qu’il admettra plus tard être des demi-vérités mêlant ses expériences à des récits d’aventures spatiales qu’il adorait étant enfant.

CIG

Le stratagème fonctionna et Tehachapi trouva des fans, principalement parmi ceux qui avaient embrassé l’esprit frontalier. Si le prix abordable fut un atout pour les acheteurs potentiels, l’entreprise devait vendre beaucoup d’unités pour faire des bénéfices. Tam s’endetta pour faire tourner les chaînes de production et, à quelques moments cruciaux, Gadkari trouva le capital nécessaire par le biais de prêts-relais auprès de sources peu recommandables. Après quelques années de difficultés à se maintenir à flot, Gadkari et Tam envisagèrent sérieusement de mettre fin à l’entreprise. Puis un événement inattendu vint tout changer.

CIG

En 2946, Gadkari fournit gratuitement une armure comme option de costume pour une série Spectrum qui rappelait les aventures spatiales qu’il aimait tant. Cette série, Shadow Siren, connut un succès immédiat et le mystérieux vagabond de la vid, connu sous le nom de Déraciné, devint une icône avec son armure Tehachapi. Les ventes montèrent en flèche et les promotions croisées avec la série et Drake Interplanetary, une autre marque en vedette, ne firent qu’accroître la notoriété du fabricant.

CIG

Depuis, la société a capitalisé sur ce succès grand public et continue de proposer des armures pratiques et abordables qui célèbrent l’esthétique de la frontière. Bien que la carrière de Gadkari, qui s’aventurait parmi les étoiles, ait pu être écourtée, son voyage a donné naissance à une armure aujourd’hui considérée comme un symbole de l’esprit d’aventure. Ce n’est pas le chemin auquel Gadkari s’attendait, mais il est heureux de l’avoir emprunté.

À propos de l'auteur
Image de profil
odysseus1992

Passionné de jeux vidéo, j'attends avec impatience Star Citizen et Squadron 42 ! Mais qu'ils prennent leur temps, hein ! 😉

This is an unofficial Star Citizen fansite, not affiliated with the Cloud Imperium group of companies.

All content on this site not authored by its host or users are property of their respective owners.

Star Citizen®, Roberts Space Industries® and Cloud Imperium ® are registered trademarks of Cloud Imperium Rights LLC