ICÔNE

United Empire of Earth (UEE)

Timeline 2025

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Levski est une ancienne colonie minière. C’est pour cela que l’astéroïde est percé de part en part par un immense forage et que de nombreuses galeries sont creusées autour. Les occupants de Levski ne sont pas des pirates et des brigands mais des réfugiés formant une faction indépendante de l’UEE.

Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.

Tout d’abord, les Tevarins sont obligés de composer avec nous depuis que nous avons pris le contrôle de leur planète et dissous leur empire. Beaucoup de Tevarins ne nous apprécient pas, mais ils acceptent la réalité de la situation. Néanmoins, une colonie tevarine se développe à Ne’er dans le système Branaugh, et comme il s’agit d’un système non revendiqué, ses habitants ne relèvent pas de la juridiction de l’UEE. Bien que les humains puissent toujours s’y rendre, la colonie est en train de devenir un lieu où les Tevarins peuvent limiter l’ingérence et l’influence de l’humanité, il ne serait donc pas trop surprenant qu’il y ait des groupes ouvertement anti-humains. Par ailleurs, il y a probablement des groupes parmi les Xi’ans qui ne veulent pas avoir affaire aux humains. Bien que leur empire se soit récemment ouvert davantage à la suite de l’Initiative commerciale humain-xi’an (HuXa), l’humanité n’a qu’un accès limité à l’Empire xi’an depuis le premier contact. Cela signifie que certains membres de leur gouvernement n’ont pas oublié le mauvais comportement de l’humanité et préconisent toujours de la tenir à l’écart. Avec cette configuration, ceux qui sont anti-humains peuvent facilement nous éviter, mais il y a une zone intéressante qui pourrait générer un sentiment hostile à l’humanité : le système Indra. Bien qu’Indra fasse partie de l’Empire xi’an, son emplacement en tant qu’ancien système de la ligne Perry signifie que les humains y ont un accès facile. Le système est devenu une plaque tournante du commerce et, pour les jeunes xi’ans, un endroit populaire pour s’immerger dans la culture humaine. S’il existe des groupes anti-humains, je les verrais bien être présents à Indra et tenter de convaincre ces jeunes xi’ans de rejeter la culture et les idéaux humains. Enfin, les Banus sont généralement chaleureux et accueillants avec tout le monde, il serait donc étonnant que certains d’entre eux se regroupent pour éviter les humains. Peut-être est-ce le cas au niveau individuel, mais compte tenu de leur attitude en général, je n’ose imaginer ce qui pourrait pousser un Banu à éviter purement et simplement les humains.

SYSTÈME STANTON - Lors de l’Invictus Launch Week le mois dernier, une importante faille de sécurité avait permis à l'organisation terroriste Frontier Fighters d'accéder à des corvettes Polaris de l'UEE Navy. Depuis, les enquêteurs tentent de comprendre comment une telle négligence a pu se produire.

PRIME, TERRA – Du grésillement des fasas à l'arôme enivrant des cuves de surluk, impossible de confondre le festival annuel du Jour du Premier Contact à Prime avec toute autre célébration. Attirant des visiteurs de tous horizons et de toutes les espèces, l'édition de cette année est la plus importante à ce jour, avec plus d'une centaine de vendeurs proposant des articles qui raviront même les acheteurs les plus aventureux. L’évènement n’a pas été sans controverse, de nombreux participants ayant été attirés par l’exposition vanduul organisée par un souli banu, qui présentait des reliques de champs de bataille provenant de l’ennemi de l’Empire.

Cinq siècles de relations entre humains et extraterrestres fêtés à travers l'UEE.

Mission - Chasse au Polaris Ajout d’une nouvelle mission pour l’Invictus Launch Week. Un Polaris a été détourné par les Frontier Fighters, et la CDF est chargée par la Navy de l'UEE de le traquer dans le système Stanton, de l'isoler et de le détruire. Cette mission rare peut être partagée, mais une seule peut être active à la fois. Une fois terminée, une récompense temporaire sera offerte. La carte est marquée comme “Publié”.

Missions de combat spatial : Entraînement de l’UEE, patrouille, embuscade Ajout de nouvelles missions dans le ‘verse. La carte est marquée comme “Publié”.

Pour célébrer le soutien indéfectible de la Guilde à la Navy de l'UEE, les participants à l'Invictus de cette année pourront fouiller les halls à la recherche de jetons soigneusement cachés.

Un vaisseau de type Polaris qui devait participer à l’Invictus Launch Week a été volé à l’UEE par un gang. Alors que ce dernier essaie de le ramener dans le système Pyro, une mission consiste à tendre une embuscade à l’appareil. Des vaisseaux alliés seront présents, et les vaisseaux non joueurs pourront s’échapper en voyage quantique donc il faudra les poursuivre de la même manière.

Mission - Chasse au Polaris Ajout d’une nouvelle mission pour l’Invictus Launch Week. Un Polaris a été détourné par les Frontier Fighters, et la CDF est chargée par la Navy de l'UEE de le traquer dans le système Stanton, de l'isoler et de le détruire. Cette mission rare peut être partagée, mais une seule peut être active à la fois. Une fois terminée, une récompense temporaire sera offerte. La carte est marquée comme “Confirmé”.

Pour rappel, la "Regen Crisis" est une trame scénaristique introduite récemment. La technologie de régénération n'est plus fiable. Les raisons ne sont pas encore vraiment clarifiées. Des solutions sont en cours de recherche par l'UEE.

Mission de combat spatial - Missions d'entraînement de l'UEE Ajout d'une série de missions d'entraînement de l'UEE qui enseignent aux joueurs divers scénarios de combat en vaisseau, introduisant de nouveaux défis au fur et à mesure de la progression du joueur. La carte est marquée comme “Confirmé”.

Mission de combat spatial - Missions d'entraînement de l'UEE Ajout d'une série de missions d'entraînement de l'UEE qui enseignent aux joueurs divers scénarios de combat en vaisseau, introduisant de nouveaux défis au fur et à mesure de la progression du joueur. La carte est marquée comme “Planifié”.

Le patch Alpha 4.1 introduit une dimension narrative à l’univers persistant : le système de régénération (Imprints) est défaillant et cela provoque des décès définitifs partout dans l’UEE. Les joueurs ne sont pas affectés par cet événement. C’est un élément d’ambiance. Pour résoudre ce problème, des compagnies comme Rayari mènent des recherches sur de nouveaux matériaux.

N'ayant jamais reçu de réponse satisfaisante dans mon enfance, j'ai décidé l'année dernière de poser la question à ma famille et à mes amis réunis à l'occasion de la première fête de Luminalia organisée par mes soins. Mes parents ont gloussé lorsque j'ai rassemblé tout le monde et leur ai demandé de me donner leur meilleure réponse, tandis que ceux qui ont été assez courageux pour se prêter à mon expérience de pensée ont reçu un petit cadeau. Comme dans ma jeunesse, j'ai eu droit à des réponses amusantes et originales, mais aucune n'avait vraiment de sens, si bien que j'ai finalement décidé de chercher la vérité par moi-même. Une tâche certes ardue si l'on considère que les Banus, créateurs de cette merveilleuse fête qu’ils ont transmise à l'UEE, ne conservent pas d'archives historiques.

Si Luminalia est à l’origine une fête banu, l'influence humaine sur sa célébration contemporaine est indéniable. Les Humains la fêtèrent pour la première fois en 2438, lorsqu'un souli de réparation de vaisseaux sur Cestulus (Davien II) alluma sa lampe et les invita à se joindre à lui. Ces premiers participants ignoraient totalement qu’ils s'engageaient dans une fête de deux jours. Les marchands humains des environs observèrent ou se joignirent aux festivités tapageuses, remarquant que les membres du souli passaient sans difficulté du rôle d'hôtes à celui de vendeurs de leurs services et marchandises aux invités. Pour ne pas être en reste, certains marchands humains organisèrent leurs propres célébrations de Luminalia l'année suivante, amorçant ainsi la lente propagation de la fête à travers l'Empire. Luminalia devint si populaire qu'en 2557, le gouvernement de l'UEE en fit une fête officielle célébrée chaque année le 22 décembre. La définition de ce jour marqua le premier changement majeur apporté par l'Humanité, alors que la date changeait auparavant en fonction du système banu dans lequel vous vous trouviez ou du souli qui l'accueillait. Depuis, les Banus ont largement adopté le 22 décembre comme date de la célébration, en solidarité avec l'UEE.

Les bases pourront être attaquées que le propriétaire soit connecté ou non (sur une seul shard à la fois). Les forces de sécurité dans les systèmes de l’UEE et le mécanisme de bouclier planétaire pour les systèmes réputés hors-la-loi permettront de protéger une base quand le joueur n’est pas connecté.

Quand un joueur utilisera une balise d’achat de terrain de l’UEE, il possèdera immédiatement le terrain sans avoir à définir la taille de la zone (puisque c’est inclus). Par contre, il devra payer une taxe périodique pour renouveler la concession. S’il ne le fait pas, il perdra progressivement ses droits. Ce mécanisme est mis en place pour éviter que des bases mises en place par des joueurs ayant quitté le jeu deviennent des “villes fantômes”.

Pyro III - Bloom Bloom (Pyro III) est la troisième planète du système Pyro. Froide mais naturellement habitable, elle était l'épicentre des activités minières de Pyro. Pyrotechnic Amalgamated et d'autres compagnies ont construit de nombreuses haltes, des baraquements pour les employés et des centres de traitement qui ont été utilisés jusqu'à ce que le coût de leur maintenance ne puisse plus être compensé par les bénéfices de l'exploitation minière. Abandonnés lorsque les dernières entreprises actives de Pyro ont cessé leurs activités à la fin du 26e siècle, ils ont été revendiqués par des squatters, des hors-la-loi et d'anciens mineurs qui n'avaient pas les moyens de retourner dans l'Empire uni de la Terre.

Quasi Grazer (litt. “brouteur de Quasi”) Ces grands animaux à sang chaud vivant en troupeau ont été découverts à l'origine dans les vastes plaines de Quasi sur Terra. Principalement connus pour transporter leurs œufs sous leur ventre, les Quazi Grazer sont devenus l'un des animaux d’élevage standard et sont communément présents sur la plupart des planètes terraformées de l'UEE.

A noter que les citoyens de l’UEE auront moins de restrictions pour acheter des terrains.

Pour permettre aux joueurs de défendre leurs installations dans les systèmes hors UEE, les développeurs vont mettre en place un système d’enchères nommé “Seal Tokens Program”. La faction qui aura fourni le plus de ressources pendant la semaine écoulée aura le contrôle d’un bouclier sur une zone pendant la semaine à venir. Cependant, il faudra aussi s’assurer de l’accès aux centres de contrôle du système de défense car c’est là qu’on peut payer les ressources. Cela devrait générer une course aux ressources et permettra aux grosses organisations de lutter pour le contrôle de ces systèmes.

L’histoire principale n’est pas obligatoire : les joueurs peuvent la suivre quand ils veulent, l’interrompre et la reprendre. Cependant, elle apportera des récompenses intéressantes, y compris pour les vétérans, comme l’obtention de la citoyenneté de l’UEE.

Deux des cinq systèmes de départ ne sont pas sous la protection de l’UEE : Pyro et Nyx. Ils sont donc des zones où le PVP est la norme. Dans les autres systèmes, les joueurs hors-la-loi pourront désactiver temporairement les systèmes de surveillance pour pouvoir lancer des attaques pendant une durée limitée. S’ils ne le font pas, les forces de sécurité réagiront rapidement et des renforts arriveront de plus en plus nombreux.

Si les systèmes en dehors de la protection de l’UEE sont dangereux, cela est contrebalancé par le fait qu’ils offrent de grandes opportunités. En effet, on y trouve des ressources de haute qualité. Pour obtenir ces matériaux, les joueurs devront construire des bases minières et des raffineries au sol, qui seront des cibles de choix pour des groupes concurrents.

Les fabricateurs permettent d’acquérir la propriété d’un espace de terrain ou de construire sauvagement. Dans l’UEE, les emplacements doivent être achetés et il y a une taxe à payer en échange de la protection. Dans Pyro, c’est la jungle.

Levski est une ancienne colonie minière. C’est pour cela que l’astéroïde est percé de part en part par un immense forage et que de nombreuses galeries sont creusées autour. Les occupants de Levski ne sont pas des pirates et des brigands mais des réfugiés formant une faction indépendante de l’UEE.

Le quatrième système de l’univers persistant sera Castra, un système proche du territoire Xi’an : - Castra I “Bullseye” est un monde mort, trop près de l’étoile pour être terraformé. Des vapeurs toxiques et des tempêtes rendent dangereuse l’exploration. - Castra II “Cascom” est un centre d'entraînement pour l’UEE navy. On y trouve de grandes montagnes, des lacs et des forêts. La zone d'atterrissage principale s’appelle Sherman.

Des tourelles et des patrouilles de l’UEE sont également présentes pour protéger les joueurs autour des points de saut permanents.

Les designers ont fait le choix d’avoir besoin de contacter le contrôleur aérien pour franchir les points de saut permanents. Du point de vue du lore, ces points de saut forment les autoroutes qui relient les systèmes. l’UEE a tout intérêt à en contrôler les deux côtés pour éviter que n’importe qui entre dans son territoire. D’un point de vue physique, on peut voir le point de saut comme l’entrée d’un tunnel, avec une ouverture orientée.

Les deux côtés du point de saut entre Stanton et Pyro sont contrôlés par l’UEE. Dans le système Pyro, l’espace qui contient les infrastructures autour du point de saut est la seule zone surveillée et où la législation de l’UEE est appliquée dans tout le système.

Le Vulcan subit son baptême du feu en 2603, lors des premières batailles de la Deuxième Guerre tevarine. Au début du conflit, le vaisseau faisait partie de l'UEEN depuis près de dix ans et il y avait fait ses preuves en temps de paix, en soutenant et en élargissant le rayon d'action des convois et des patrouilles. Toutefois, ses premières missions au combat ne se déroulèrent pas bien. Les forces tevarines comprirent rapidement qu'elles pouvaient réduire l'efficacité de l'UEE en prenant pour cible ces vaisseaux de soutien, lents et peu défendus. Au cours des six premiers mois de la guerre, les pertes de Vulcan furent beaucoup plus lourdes que prévu, et un certain nombre de missions d’attaque échouèrent lorsque des bombardiers incapables de se ravitailler furent abattus au retour de leur mission par des chasseurs tevarins. Ces problèmes furent résolus par des changements de fabrication et de doctrine. Aegis développa une mise à niveau pour les premiers Vulcan afin d’augmenter sa résilience sur le champ de bataille, améliorant le blindage et ajoutant une tourelle défensive ; autant de changements qui allaient contribuer à la future refonte du vaisseau. L'armée elle-même adapta le rôle du vaisseau en utilisant les Vulcan par groupes de trois : un pour la réparation, un pour le réarmement et un pour le ravitaillement. Ces trios étaient protégés par des chasseurs d'escorte, qui assuraient leur défense en cas d’attaques et qui utilisaient leurs services pendant les périodes d'inactivité.

Le Vulcan dépassa rapidement son rôle militaire initial en raison de la simplicité de son design. En l'absence d'armes de qualité militaire ou de technologies avancées telles que les drones, l'UEE n’eut guère de raison de s’opposer à la vente du modèle aux entreprises et aux utilisateurs privés. C'est ainsi que le Vulcan connut une seconde vie en tant que vaisseau de soutien civil. La commercialisation initiale fut destinée aux grandes entreprises qui exploitaient leurs propres convois et requéraient ce type de vaisseaux pour opérer en toute sécurité. Le Vulcan civil fut vendu en grand nombre et devint, en l'espace de cinq ans, un élément essentiel sur des routes commerciales les plus fréquentées.

Comme nombre de vaisseaux d'Aegis Dynamics, le vaisseau de soutien Vulcan possède une longue et riche histoire remontant à plusieurs siècles en arrière, à l'apogée de l'ère Messer. En 2590, les avancées dans le raffinage de carburant permirent de prolonger l’autonomie des vaisseaux dans l’espace. La Navy de l’UEE (UEEN) lança donc un appel d'offres pour un vaisseau de soutien de taille moyenne, capable de mener des opérations de ravitaillement et de réarmement. Compte tenu des pratiques d’attribution des contrats militaires de l'époque, il était évident qu'Aegis décrocherait le projet. Néanmoins, l'équipe du Vulcan choisit d'aller au-delà des spécifications militaires et de développer ce qu'elle qualifia de véritable vaisseau “trois R”, à savoir capable de réarmer, ravitailler, et réparer. Les designers d'Aegis estimèrent qu’en livrant un vaisseau capable de soutenir de petits chasseurs et bombardiers (un aspect de plus en plus important de la doctrine navale), ils auraient une chance de créer quelque chose d'essentiel pour l'arsenal de l'UEEN à plus long terme.

Pyro III – Bloom Bloom (Pyro III) est la troisième planète du système Pyro. Froide mais naturellement habitable, elle est devenue l’épicentre des activités minières de Pyro. Pyrotechnic Amalgamated et d’autres compagnies ont construit de nombreuses haltes, des baraquements pour les employés et des centres de traitement qui ont été utilisés jusqu’à ce que le coût de leur maintenance ne puisse plus être compensé par les bénéfices de l’exploitation minière. Abandonnés lorsque les dernières entreprises actives de Pyro ont cessé leurs activités à la fin du 26e siècle, ils ont été revendiqués par des squatters, des hors-la-loi et d’anciens mineurs qui n’avaient pas les moyens de retourner dans l’Empire uni de la Terre.

Quasi Grazer (litt. “brouteur de Quasi”) Ces grands animaux à sang chaud qui vivent en troupeau ont été découverts à l’origine dans les vastes plaines de Quasi sur Terra. Le Quazi Grazer est devenu l’un des animaux d’élevage standard et on le trouve couramment sur la plupart des planètes terraformées de l’UEE.

La plupart des vaisseaux spatiaux ont une origine commune : ils sont développés selon des spécifications militaires ou conçus afin de répondre à un besoin du marché pour des civils ou des entreprises. L'histoire du Drake Interplanetary Vulture est différente : son développement est le fruit d'une chasse au trésor. Le 9 août 2895, le cargo Empire Slipper, battant pavillon terran, subit ce qui fut déterminé ensuite comme une cascade improbable de pannes système ayant entraîné l’apparition sur les consoles de la passerelle de données de navigation entièrement erronées. Erreur qui conduisit l'officier de navigation du Slipper à se diriger vers une ceinture d'astéroïdes dense, à proximité immédiate de la couronne d'une géante rouge. Un débris mit alors hors service les générateurs de bouclier du vieux cargo et exposa malheureusement l’équipage à une dose de radiations mortelles. L'Empire Slipper fut laissé à la dérive, sans que l'on sache sa position exacte. Le cargo étant connu pour transporter une grande quantité de métaux précieux et un lot d'œuvres d'art rares, il suscita un vif intérêt de la part des médias et fit l'objet d'une vaste opération de recherche et de récupération. Huit mois s’écoulèrent avant qu’un vaisseau de patrouille de l'UEEN n’identifie l'épave du Slipper dans la ceinture de débris irradiés, mettant fin aux théories du complot selon lesquelles le cargo aurait été détourné. Cependant, il apparut rapidement que la région était pratiquement inaccessible à tout vaisseau de récupération spécialisé suffisamment protégé pour survivre à l’opération. MISC, le constructeur du cargo, offrit une prime de dix millions de crédits à quiconque serait capable de récupérer l’enregistreur de paramètres de la boîte noire pour comprendre ce qui s’était passé.

Contre toute attente, le fabricant de vaisseaux spatiaux Drake Interplanetary vint à la rescousse. En quête de la prime et des droits de récupération de la cargaison du Slipper, une équipe d'élite se réunit sur Borea pour créer un vaisseau improvisé en mesure de résoudre ce problème particulier. Cette construction unique eut pour base le Vertical Landing Test 3 (VLT-3), un prototype de l’AS-1 Cutlass. Dépourvu de tout équipement de test, le VLT-3 devint rapidement une plate-forme spécialisée conçue pour atteindre l'Empire Slipper et récupérer sa cargaison. De lourds générateurs de boucliers remplacèrent une grande partie de la capacité de fret standard du prototype et une paire de bras télémanipulateurs polyvalents fut boulonnée à la proue. Le résultat ne ressemblait à aucun autre vaisseau en service à l’époque : un amalgame surprotégé et sous-alimenté, suffisamment petit pour naviguer dans le champ de débris tout en assurant la sécurité de ses deux membres d'équipage. De plus, le VLT-3 pouvait effectuer les opérations de récupération nécessaires à l'aide de ses bras externes sans avoir recours aux sorties extravéhiculaires, rendues impossibles par le niveau mortel des radiations.

En 2941, Drake lança le premier modèle mis à jour du Vulture. Alors que la première version civile n'était pas du tout armée, le modèle de 2941 fut équipé d'une paire de supports pour armes de taille 1, ce qui séduisit les pilotes devant naviguer dans des zones peu sûres et inexplorées de la galaxie. En 2943, la Navy de l’Empire uni de la Terre réquisitionna 300 Vulture pour des opérations de soutien sur les champs de bataille. N’étant pas destinés au combat, les versions militaires ne furent pas renforcées et ne disposèrent pas d'armes supplémentaires. Ces vaisseaux commencèrent à être livrés l'année suivante, où ils furent immédiatement intégrés dans les flottes en tant qu’unité de soutien pour nettoyer les vaisseaux détruits à la suite des batailles toujours plus fréquentes contre les Vanduuls. Drake a poursuivi le développement de la version gouvernementale du Vulture, en prévision des batailles navales à grande échelle qui ne feront qu’augmenter en nombre et en intensité dans les années à venir. La mise à jour civile la plus récente a été effectuée en 2949, avec l’introduction de la cabine allongée désormais standard, qui augmente la capacité de chargement interne de 8 à 12 SCU. Drake propose actuellement une mise à jour peu coûteuse pour les Vulture plus anciens afin de les porter à peu près à la même capacité - un processus similaire a été mis en place pour ajouter des supports d'armes à la version initiale de 2938.

Quatorze mois après la disparition de l'Empire Slipper, l'équipe d'essai de Drake commença les opérations de récupération à partir d'une station spatiale modulaire établie à la hâte et positionnée juste à l’extérieur de la zone de danger. Au cours de ses trente-six expéditions périlleuses, le VLT-3 pénétra autant de fois dans le champ de débris pour retirer soigneusement les enregistreurs de vol du Slipper, puis, un par un, les précieux conteneurs. Drake réclama et obtint les droits de récupération pour la cargaison et remit rapidement les enregistreurs de vol à MISC. Cependant, les dix millions de crédits promis ne se matérialisèrent pas, les dirigeants de Drake étant finalement poursuivis en justice pour la prime lorsqu'on découvrit qu'ils avaient secrètement ouvert les boîtes noires et copié leur contenu dans un vaisseau transporteur de données avant de les transmettre.

J’ai hâte que vous mettiez la main sur l’alpha 3.23, dans laquelle vous pourrez enfin découvrir de nombreuses fonctionnalités sur lesquelles nous avons travaillé dur ces deux dernières années, ce qui nous amènera à l’Invictus Launch Week en mai. En guise de préparation à l’Invictus, nous avons concocté une série de missions qui vous permettront de gagner vos galons dans la Force de défense civile de l’UEE et, potentiellement, de gagner une amélioration (incroyablement puissante et sans précédent) dans le jeu si vous les accomplissez toutes, afin que vous soyez prêt à affronter XenoThreat de façon plus personnelle !

Le cargo léger Reliant et ses variantes comptent parmi les modèles de vaisseaux les plus réussis de la dernière décennie. Bien que la gamme ait été lancée en 2946, l'histoire du concept commence dès 2910 par un accord de partage de technologies entre Musashi Industrial & Starflight Concern (MISC) et des représentants de l'Empire Xi'an. Si les détails spécifiques de la technologie xi'an incluse dans l’accord restent un secret commercial, le débat qui s'ensuivit au sein de MISC sur le développement de vaisseaux légers est lui bien documenté. Auparavant, MISC se concentrait principalement sur sa division d’industrie lourde (MISC-HI), à l'origine des gammes Endeavor, Starfarer et Hull. L'exploitation de la technologie extraterrestre constitua un tournant majeur en vue d'introduire des vaisseaux personnels de moindre dimension, dans la veine de l'Aurora de Roberts Space Industries (RSI) et de ses modèles associés. MISC soutint plusieurs projets pilotes internes afin de déterminer la forme que prendraient ces nouveaux vaisseaux, le gagnant final de ce processus étant le design de ce qui aboutit ensuite au fameux Freelancer. Cependant ce dernier n'était pas le seul projet étudié à ce stade. Un autre concept, alors appelé SHIP B, proposait une adaptation bien plus radicale de l'esthétique et des configurations de vol xi’ans.

L'Empire uni de la Terre a également acheté deux douzaines de 600i, chacun livré sans ouvertures pour baies et hublots, en vue d'une conversion militaire présumée. On ignore quel rôle joueront précisément ces vaisseaux, aucun n'ayant été identifié par les observateurs depuis leur livraison il y a deux ans. Les spéculations habituelles vont des vaisseaux cibles pour opérations spéciales aux transporteurs blindés pour VIP, cette seconde option étant clairement la plus probable. Origin est resté très discret sur les futures mises à jour de la gamme 600i. Pour l'instant, les ventes restent soutenues, et Origin serait, dit-on, particulièrement enthousiaste à l'idée de célébrer le premier système stellaire découvert par un 600i Explorer.

Avec l'ensemble des spécifications choisies par les cadres d'Origin, la production du prototype du 600i commença pour de bon. Grâce aux revenus générés par la série 300, l'équipe de conception du 600 d'Origin entama le projet avec le budget de R&D le plus important jamais approuvé par l'entreprise. L'équipe aérospatiale fut chargée de mettre au point un vaisseau avec un excès de style ne lésinant pas sur les moyens, pour lequel les utilisateurs finaux seraient prêts à payer le prix fort. Avec son budget considérable, le projet produisit des résultats à une vitesse stupéfiante. Des partenaires externes de tout l'Empire furent recrutés très tôt pour tout y développer, des composants essentiels du vaisseau tels que des supports d'armes sur mesure, aux accessoires proposés par le concessionnaire, allant des matériaux de literie synthétiques aux caves à cigares de marque. Un projet de R&D fit mouche : il permit de mettre au point un nouveau matériau ultraléger qui réduisait considérablement la masse totale du vaisseau.

Sans surprise, la Navy de l’Empire uni de la Terre sera parmi les premiers clients du San’tok.yāi. Selon le Bureau naval du budget et de la planification, l’armée a reçu l’autorisation de réquisitionner neuf de ces vaisseaux. Si ces exemplaires suivent le même schéma que les précédents modèles extraterrestres acquis par l’armée, ces San’tok.yāi seront répartis entre objets d’étude d’ingénierie destinés à être désassemblés et appareils d’entraînement pour simuler une force ennemie (l’Empire ne reconnaît pas formellement qu’il utilise des vaisseaux xi’ans ou des répliques de vaisseaux xi’ans dans la formation au combat, bien qu’il ait régulièrement acheté des Khartu-al pour des projets de recherche non spécifiés depuis leur introduction dans l’espace humain).

Les analystes s’accordent à dire que la génération actuelle du chasseur moyen xi’an a été introduite vers 2934 pour remplacer un modèle antérieur vieillissant, bien que l’on pense que les conversions militaires hors chaîne de production ont commencé bien plus tôt. Selon cette théorie, les unités de défense intérieure xi’ans auraient pu disposer d’un nouveau modèle de chasseur moyen dès 2915, l’Empire n’ayant choisi de révéler ce modèle à la Terre qu’en 2934 en réponse à un différend commercial mineur l’été précédent. Les renseignements humains remarquèrent alors des mouvements inattendus parmi les unités xi’ans stationnées le long de l’ancienne ligne Perry, avec le départ après des années en poste de nombreux escadrons de chasseurs moyens, que l’on croyait en affectation permanente. En décembre, des informations de seconde main commencèrent à filtrer, suggérant une forte diminution des observations d’anciens vaisseaux de combat xi’ans et l’apparition d’un nouveau modèle. Ces informations concordaient avec ce que l’on savait de la manière très rigoureuse dont l’Empire xi’an avait déployé de nouveaux vaisseaux par le passé. Contrairement aux unités humaines, dont la transition vers de nouveaux modèles se fait généralement lentement, les Xi’ans ont toujours adopté une approche du “tout ou rien” : ils fabriquent des vaisseaux selon un calendrier à long terme et remplacent les modèles en masse sur un théâtre d’opération donné afin d’éviter de fournir des services et du support en double.

L’armée de l’UEE s’inquiéta immédiatement de la signification politique générale de cette mise à jour des chasseurs de première ligne le long de sa frontière, et de la menace potentielle posée par ce vaisseau inconnu. La Navy, préoccupée par le développement de sa prochaine génération de “chasseurs de supériorité spatiale”, était particulièrement désireuse de recueillir des renseignements sur ce nouveau vaisseau xi’an, auquel les rapports de renseignement donnèrent le nom d’ARES. Les agents dans la sphère d’influence xi’an reçurent une note de service leur demandant de recueillir autant d’informations que possible à son sujet.

Le 28/11/2948, le conseil d’Aopoa provoqua une onde de choc parmi les observateurs du secteur en annonçant qu’un modèle d’exportation de son chasseur de classe moyenne San’tok.yāi était disponible à l’achat. Cette décision prit par surprise les autorités humaines, civiles comme militaires, car elle sapait des années d’effort pour en savoir plus sur le programme aérospatial xi’an, connu pour son caractère secret. Bien qu’il soit impossible pour une publication humaine comme la nôtre de documenter correctement le développement du chasseur moyen xi’an en raison de la quantité limitée d’informations disponibles, nous pouvons retracer les efforts de l’Empire uni de la Terre pour recueillir ses propres renseignements sur ce vaisseau et ses précurseurs.

Pendant ce temps, le second Argo découvrit que le dernier chasseur, loin de s’écraser, avait atterri en toute sécurité sur un terrain stable. Des traces dans la neige confirmèrent que le pilote avait survécu et qu’il se dirigeait vers son ailier. Le pilote survivant fut localisé par voie aérienne et emmené à bord de l’escorte, où il fut traité pour son exposition au froid et finalement rapatrié dans l’Empire xi’an. Malgré les pertes, cet épisode fut considéré comme très positif pour les relations humano-xi’ans avec le sauvetage réussi du pilote survivant. Les officiers du renseignement militaire n’étaient cependant pas aussi satisfaits, n’ayant obtenu qu’une quantité limitée d’informations utilisables à partir des premiers scans des lieux du crash. L’UEE semblait ne jamais pouvoir obtenir l’aperçu tant attendu du chasseur moyen xi’an en action.

Quoiqu’exagéré, le jugement d’Alton Hurston sur Maria reposait sur un fond de vérité. La famille Wharton faisait autrefois partie des hautes sphères de la société, mais elle avait perdu son statut du fait de son opposition farouche au gouvernement Messer. L'entreprise familiale de construction s’était d’abord fait connaître en construisant le spatioport de Quinton sur Angeli, dans le système Croshaw. S'ensuivit une série de lucratifs contrats gouvernementaux, dont le plus célèbre fut la conception et la construction des biodômes enveloppant Jata dans le système Davien. L'empire du bâtiment Wharton s'effondra cependant après sa mise à l'index par le régime Messer pour avoir refusé de construire un centre de détention dénoncé comme “inhumain” par les Wharton.

Suite à la publication de ce reportage et au scandale qu’il provoqua, Maria annonça publiquement qu'elle allait organiser une collecte de fonds destinés à financer les soins de santé des travailleurs radiés. Sa réputation bien établie et ses remontrances publiques envers l'entreprise firent les gros titres dans tout l'empire, ce qui permit à Jasper et Maria de recevoir peu après un appel de leur père et beau-père Alton, afin qu’ils lui rendent immédiatement visite au siège de Hurston. Leur manœuvre avait réussi…

Lors de cette visite, Maria accepta de cesser ses critiques publiques à l’encontre de l’entreprise et d’annuler sa collecte, à deux conditions : qu'elle puisse travailler avec Hurston Dynamics pour améliorer la prise en charge médicale des employés, et que Jasper réintègre le siège social. Alton et le conseil d'administration acceptèrent, sachant qu'un partenariat avec Maria serait une victoire côté relations publiques. Le couple s'installa sur Terre et, en 2804, Maria supervisa et mit en œuvre l’extension la plus importante du programme de santé de Hurston, présentée avec succès par l'entreprise comme un signe de sa volonté de se conformer à l'éthique du nouvel empire. Toutefois, Maria admettra en privé avoir fait des compromis sur plusieurs points pour conclure l'accord, qui selon elle ne garantissait pas suffisamment la couverture future des employés radiés.

Quand Maria naquit en 2777, sa famille survivait tant bien que mal dans une tour d’habitation vétuste de Jata. Ses parents étaient des militants anti-Messer de premier plan, qui racontaient ouvertement comment le régime avait détruit l'héritage des Wharton suite à leur dissidence. La photo d'une Maria adolescente et rebelle, manifestant aux côtés de ses parents dans les rues de Jata lors du renversement du régime Messer en 2792, fut largement diffusée sur le spectrum. Elle en tira une petite célébrité, profitant de l'attention suscitée pour décrocher des contrats promotionnels lucratifs qui lui permirent de sortir sa famille de la pauvreté. Elle tira également parti de sa nouvelle notoriété pour se faire l'avocate de diverses causes politiques progressistes, ce pourquoi sa décision de se marier avec un membre de la famille Hurston choqua nombre de ses proches. Bien que Maria se soit battue pour améliorer la protection médicale de tous les employés de Hurston, ses amis la critiquèrent pour s'être alliée à une entreprise semblant incarner tout ce qui, selon elle, allait mal dans l'empire. Certains historiens se sont même demandé si elle n'avait pas cessé de lutter pour des réformes vraiment révolutionnaires chez Hurston dans l’intérêt de sa seule renommée.

En 2862, Tumbril Land Systems ferma ses portes suite à une baisse d’intérêt pour les véhicules militaires. Les actifs de l’entreprise furent vendus et les usines reconverties dans la construction de vaisseaux pour des sociétés telles qu’Argo et MISC. La propriété intellectuelle, y compris la conception générale et la marque du Cyclone, fut vendue à un consortium de petits acheteurs dans le cadre de la faillite. L’histoire du Cyclone aurait dû s’arrêter là… mais il n’en fut rien. En 2946, une coentreprise, créée par le PDG de DevCo, Terrence Naban, et plusieurs petits investisseurs, surprirent l’Empire en annonçant le retour du Cyclone, de nouveau sous la marque Tumbril. Une petite équipe de concepteurs passa quatre ans à moderniser le DX20 original avec des composants du 30e siècle, dans le but de fournir à nouveau aux explorateurs un véhicule fiable et emblématique. L’objectif était également d’obtenir des contrats gouvernementaux lucratifs pour la fabrication d’armement dans le cadre du conflit vanduul, qui prenait de plus en plus d’ampleur. Des usines modernes de Cyclone furent ouvertes dans les systèmes Centauri, Terra et Ellis, et d’autres sites déjà réservés en vue d’une expansion future.

Tumbril produit actuellement cinq variantes civiles du Cyclone, en plus d’un modèle militaire réservé aux forces armées de l’Empire Uni de la Terre. Les modèles civils s’inspirent largement des améliorations du marché secondaire apportées par les habitants de la Frontière du 28e siècle. Il s’agit des modèles suivants :

En 2681, la Navy abandonna l’un des principaux fondements de l’Invictus et cessa d’utiliser l’événement pour rassembler les recrues et les transporter vers leur lieu d’entraînement. Les recrues devaient dès lors se présenter d’elles-mêmes à Kilian. Ce qui entraîna une réduction du nombre total de célébrations de l’Invictus, les vaisseaux de la Navy ne visitant plus chaque système. En revanche furent organisés, dans diverses zones d’atterrissage majeures à travers l’empire, des événements plus grands et plus ciblés qui changeaient de lieu chaque année. Ces grandes manifestations comprenaient généralement de vastes centres de recrutement qui cherchaient agressivement à attirer les volontaires afin de combattre le nouveau danger venu des confins de l’empire : les Vanduuls. La vid désormais classique “Gardiens de l’Avenir”, centrée sur le personnel de la Navy et les tactiques utilisées dans ces centres de recrutement, montrait en guise de final dramatique une attaque vanduul lors d’une cérémonie de l’Invictus sur Angeli. À l’époque, beaucoup ont vudans cette vid un exemple typique de la propagande Messer, mais elle a depuis acquis la réputation de représenter de façon subversive l’événement et la politique de l’époque, par sa critique subtile des personnages présentés comme des loyalistes pro-Messer au sein de la Navy.

L’Invictus se déroulait pendant une semaine tous les mois d’octobre durant la Première Guerre tevarine (2541-2546). En 2547, le premier Imperator, un héros du conflit nommé Ivar Messer, insista pour que, même une fois la guerre terminée, l’événement continue d’être organisé pour célébrer la victoire de l’humanité. Depuis la Terre, l’Imperator Messer souligna cette année-là l’importance du sacrifice de soi dans l’intérêt supérieur de l’Empire, et il promit que la Navy serait utilisée pour défendre le nouvel Empire uni de la Terre (UEE) contre toute menace étrangère ou intérieure.

L’importance de l’Invictus fut en réalité croissante après la chute des Messer. La Navy avait désespérément besoin de nouvelles recrues après avoir purgé ses rangs des loyalistes pro-Messer et, en 2794, elle déplaça l’événement au mois de mai afin de reconstituer ses effectifs au plus vite. Afin que l’événement échappe à sa mauvaise réputation, l’Imperator Erin Toi collabora avec le haut commandement naval pour remodeler le message de l’Invictus, ne l’axant plus sur la domination militaire, mais sur l’espoir et la volonté de servir le bien commun. Les centres de recrutement trop agressif furent remplacés par des dioramas illustrant les moments marquants où la Navy était venue en aide à l’Empire. Cette évolution vers un événement familial populaire se poursuivit en 2803, lorsque le célèbre 999e escadron d’essai commença à effectuer d’exaltantes acrobaties aériennes lors de certaines cérémonies.

En 2542, la première Invictus Launch Week a vu des vaisseaux de la Navy visiter tous les systèmes des Planètes unies de la Terre (UPE). En pleine Première Guerre tevarine, les populations se rassemblèrent en masse pour célébrer et envoyer les courageuses recrues qui embarquaient pour leur entraînement de base à bord de grands transports militaires. Les responsables de la Navy remarquèrent que ces grands rassemblements devenaient de plus en plus populaires, système après système, et comprirent que l’événement pouvait servir un objectif à la fois pratique et politique. À partir de quoi l’Invictus serait à la fois l’occasion de recruter de nouvelles recrues, de mettre à l’honneur la Navy et enfin de présenter les dernières innovations de sa flotte. Cinq siècles plus tard, malgré d’importants changements, l’Invictus Launch Week est devenue une tradition chère à tout l’Empire. Aujourd’hui, au lieu de transporter des volontaires, l’événement présente les derniers véhicules de la flotte navale, tout en célébrant les recrues de l’année ainsi que les officiers et pilotes diplômés. Toutefois, les valeurs fondamentales de l’événement sont restées les mêmes : encourager le recrutement et honorer les courageux stellaires dévoués à la protection de l’Empire.

De nos jours et pour la plupart d’entre nous, l’Invictus Launch Week constitue un hommage instructif, divertissant et approprié envers la Navy et les stellaires qui servent l’Empire. Elle n’est cependant pas à l’abri des critiques, qui estiment son coût trop exorbitant pour les contribuables. Les mêmes soulignent encore que l’événement est devenu trop commercial et qu’il s’apparente à du marketing gratuit, à une pure et simple promotion gouvernementale des fabricants de vaisseaux, d’armes et de composants présents au salon. L’Invictus reste néanmoins l’un des événements les plus appréciés et les plus fréquentés de toute l’UEE – l’occasion pour la population de soutenir la Navy, les appareils sur lesquels volent ses pilotes et leurs sacrifices pour le bien de l’Empire.

Puis apparut le “filon de Chessex”, massive découverte de matières premières jusqu’alors inconnues sur Ferron II. Les journaux de l’Empire firent état de cette découverte, la plus importante de l’année, faite au moyen d’instruments de précision au fond d’un canyon d’une planète qui avait été ignorée pendant des années. Histoire d’autant plus intéressante que ce n’était pas Shubin Interstellar ou une autre grande entreprise minière la détentrice de cette nouvelle concession, mais Chloe Raznick, propriétaire exploitante de l’un des premiers MISC Prospector sortis de la chaîne de montage en 2925. Elle avait fait l’acquisition légale de plusieurs centaines de parcelles d’anciennes zones d’essais militaires au sol, dans l’espoir de récupérer les obus usagés et de toucher les petites primes liées à la collecte de débris radioactifs. En arpentant son terrain, elle découvrit un immense gouffre dans lequel elle conduisit son Prospector. Le reste appartient à l’histoire : Raznick fit sensation du jour au lendemain, séduisant l’Empire et impressionnant des billions de personnes par cette entrée gracieuse dans le monde des hyper-riches.

La montée en puissance de la WiDoW est un mélange séduisant de faits et de fiction. Certains détails sont bien établis, tandis que d’autres se perdent dans le brouillard de l’histoire, des demi-vérités et des classifications top secrètes. Tout commence avec la découverte du système Oso en 2861. L’atmosphère respirable et la biosphère luxuriante de la planète Oso II en ont fait la cible privilégiée des équipes d’exploration gouvernementales. Cependant, après la découverte des Osoïens, l’espèce en développement la plus avancée jamais rencontrée par l’UEE, la planète fut placée sous la protection de la Loi pour l’égalité des chances. Un strict confinement fut instauré pour empêcher l’exploration approfondie de ses biomes luxuriants et variés. Cependant, une équipe d’experts qui explorait déjà sa région tropicale avant le confinement parvint à y collecter une poignée d’échantillons de plantes indigènes uniques.

La WiDoW est un stupéfiant hautement transformé et illégal que l’on s’injecte directement dans le sang. Son nom évocateur provient de l’un des principaux effets secondaires de son usage intensif : la consistance visqueuse et noire de la drogue peut colorer les veines de l’utilisateur, créant des motifs sous-cutanés semblables à des toiles d’araignée. Substance de classe A dont la possession et la distribution sont illégales dans l’UEE, la WiDoW procure une sensation d’euphorie extrême, tout en soulageant la douleur avec des effets anxiolytiques. Nocive pour le corps humain, elle crée également une forte dépendance. Sa consommation répétée peut entraîner non seulement l’apparition de marques noires, mais aussi des collapsus veineux, diverses maladies du foie et des reins, des problèmes cardiaques, etc.

Malgré ces effets indésirables évidents et l’explosion des taux de dépendance, de nombreux utilisateurs de la fin du 29e siècle croyaient encore que, comparée à d’autres opioïdes, la WiDoW était relativement sûre. Cette fausse conviction, associée à la grande disponibilité de la drogue, conduisit le gouvernement de l’UEE à déclarer la WiDoW comme “l’un des problèmes de santé publique les plus importants du 30e siècle” et à la classer comme stupéfiant de classe A. En dépit des milliards de crédits investis dans les campagnes de sensibilisation à l’échelle de l’Empire, les centres de désintoxication, les services d’aide aux toxicomanes et dans bien d’autres actions, la WiDoW reste toujours aussi populaire et rentable ; une situation qui, selon les experts, n’est pas près d’évoluer, à moins d’un changement radical sur les plans culturel, économique et politique.

Sur une lune du système Stanton se trouve un avant-poste quelconque dont peu de gens connaissent l’existence et que bien peu d’entre eux ont visité. C’était du moins le cas jusqu’à ce qu’une erreur fasse que son installation de traitement automatisée vende ses produits à un prix extrêmement bas. Ceux qui le remarquèrent essayèrent de garder le secret, mais la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre dans les milieux interlopes du système. Bientôt, cet avant-poste désormais connu sous le nom de “Jumptown” devint une zone de guerre dont les hors-la-loi se disputaient l’accès. Ces batailles féroces attirèrent l’attention au point que le sujet fut même abordé lors d’une audition du Sénat consacrée à l’augmentation du taux de criminalité dans Stanton. Quel produit onéreux et toujours très demandé, mais vendu à vil prix à cette occasion, a donc poussé les gens à se battre pour cette installation de traitement ? La WiDoW, un opioïde synthétique devenu l’une des drogues récréatives les plus répandues dans l’UEE, mais aussi l’une des plus dangereuses, non seulement en raison de son impact dévastateur et tragique sur ceux qui tombent sous son emprise, mais aussi parce que certains sont prêts à tout pour en tirer profit.

La demande monta en flèche, tandis que la production restait à la traîne. Les nouvelles plantes produisaient relativement peu de graines et la fabrication du NightNight devint coûteuse, longue et extrêmement délicate. On pense que des chimistes clandestins travaillèrent pendant des années sur une version entièrement synthétique avant de perfectionner le processus en 2879. L’histoire raconte qu’à la même époque, le chimiste ayant découvert la formule vendit à un prix exorbitant ce procédé secret à plusieurs gangs, avant de disparaître. Que cette histoire soit apocryphe ou non, le processus de fabrication s’est largement répandu dans l’UEE en l’espace d’un an.

Réponse : La réponse courte : la démocratie. Le 30 avril 2793, le Sénat a mis aux voix le gigantesque Governance Modernization Act (GMA), destiné à réparer et à réformer un système perverti par la volonté des Messer depuis bien trop longtemps. Cette loi contenait une disposition qui aurait renommé l'Empire uni de la Terre en Union démocratique stellaire (DSU), et une autre qui aurait déplacé la capitale de la Terre à Terra. À l'issue d'un débat animé au Sénat, il a manqué trois voix pour que le GMA soit adopté.

Les extraterrestres utilisent également le SET pour traiter avec les humains, mais ils ont leur propre notion et échelle du temps. 100 années xi'ans équivalent approximativement à 128 années terriennes standard, et rai.Hy'ūm est leur mot pour désigner une année humaine. Quant aux Banus, ils comptent le temps en “battements”, qu'ils appellent umi et qui correspondent à cinq secondes chez nous. En tant que membres de l'UEE, les Tevarins utilisent le SET. Enfin, quiconque a tenté d'interroger un Vanduul sur sa notion du temps est mort, de sorte que leur perception et leur manière de l’appréhender restent inconnues.

De nombreuses chansons de S-pop intègrent des synthétiseurs dont les sons proviennent de bruits naturels, comme le chant des grillons, le souffle du vent sur les feuilles ou l’écoulement de l’eau. Il ne s’agit pas de reproductions à l’identique, mais de sons de base utilisés pour créer différentes notes (bien que des bruits naturels directement échantillonnés apparaissent de temps à autre). Le genre utilise également des instruments fabriqués à partir d’arbres à bois tendre qui poussent sur Saisei. L’un des instruments phares, la s-guitare, entièrement en bois tendre, produit un son profond, clair et résonnant. Cherchez une guitare en épicéa pour en avoir un bon exemple. De nombreuses chansons utilisent des progressions d’accords IV-V-iii-vi et vi-IV-V-I, ainsi que des tonalités mineures. La S-pop englobe de nombreux sous-genres, si bien que vous y trouverez des styles tels que la pop, le rock, la dance, le hip hop, le métal, etc. Le groupe de Saisei The Claw a repris la célèbre chanson “Moonlight” du groupe de métal Clover et a ainsi lancé l'engouement pour la S-pop, qui a dominé les ventes d’albums dans l’UEE entre 2932 et 2934.

Question : Comment le temps est-il géré dans l'UEE ? Une année compte-t-elle toujours 365 jours ? Comment cela est-il calculé alors que la durée d'une journée peut varier d'une planète à l'autre ? Les espèces extraterrestres ont-elles une notion du temps ? Si oui, ont-elles une année et une unité de temps complètement différentes des nôtres ? Comment parle-t-on du temps entre deux espèces différentes ?

D'autres ont fait valoir qu’un changement de nom de l'empire ferait paraître l'humanité faible aux yeux de l'empire xi'an et annulerait immédiatement les traités commerciaux conclus avec les Banus, mettant ainsi un terme aux essentiels échanges inter-espèces. Un sénateur hostile au changement de nom a même calculé son coût en termes d’adaptation des bâtiments, vaisseaux, équipements, armures, fournitures de bureau, etc. Bien que la somme astronomique et la méthode employée pour y parvenir aient été largement contestées, le chiffre est devenu une “punchline culturelle”, détournant les gens de l'idée et leur faisant prendre conscience de l'immensité du problème que représenterait un changement de nom de l'empire.

La régénération est un vaste sujet que nous pourrions explorer pendant des jours. Elle fait partie intégrante de ce qui rend Star Citizen unique en tant qu'environnement de science-fiction. N'oubliez pas que dans l'univers de Star Citizen, la régénération est encore une technologie très récente. Elle n’a été rendue accessible au public dans l'UEE que depuis quelques années, si bien que l'on n'a pas encore pleinement mesuré son impact.

Troisièmement, l'impact culturel de la régénération. Il est compréhensible que nous voulions essayer d'expliquer le comportement risqué des joueurs comme une indication de cet impact. Mais les gens ne conduisent pas plus imprudemment simplement parce qu'ils disposent de ceintures de sécurité. Nombre des répercussions et des limites de la régénération ne sont pas prises en compte dans la version actuelle du jeu. Si certaines personnes sont plus téméraires, il est probable qu'elles étaient prédisposées à ce comportement, indépendamment de la disponibilité de la régénération. Pour les entreprises et les organisations comme l'UEE, la régénération reste un processus coûteux, et il est presque toujours moins cher, plus facile ou simplement plus moral de se concentrer sur le sauvetage de vies plutôt que de s'appuyer sur cette technologie imparfaite.

Le changement de nom de l'UEE n'a plus jamais fait l'objet d'un vote après l'échec du GMA. La faute à la politisation de l'idée, ou aux entités tournées vers la Terre qui veulent à tout prix ne pas perdre leur assise politique, économique ou culturelle. La faute au coût potentiel pour le monde réel et le monde politique. Tous ces facteurs, entre autres, se sont combinés pour maintenir le nom d'Empire uni de la Terre après la chute des Messer. Après avoir traversé cette période tumultueuse, l'UEE a travaillé dur pour se redéfinir afin de symboliser autre chose que le régime despotique qui lui avait donné son nom.

Réponse : Vous avez raison, calculer le temps dans un univers composé de multiples planètes, chacune ayant son propre cycle de jours et d'années, est très complexe. Comment, par exemple, organiser un rendez-vous avec quelqu'un ? La solution retenue a été d'établir le temps terrien standard (SET), un système unifié de date et d'heure adopté à travers l'UEE. Cela permet à chacun de se référer à une horloge unique pour planifier ses activités, même s'il reste possible d'avoir sa propre heure locale.

Question : Pourquoi l'Empire uni de la Terre s'appelle-t-il encore ainsi alors que ce sont les Messer, aujourd'hui largement considérés comme des dictateurs malveillants, qui ont donné ce nom à l'origine ? Y a-t-il une raison pour laquelle on a choisi de ne pas donner à l'UEE un nouveau nom, sans passif historique, après l'ère Messer ?

Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.

Face une telle demande, CDS envisagea de se tourner vers le secteur privé. L’engagement à long terme de l’entreprise de fabriquer des armures à l’usage exclusif des militaires de l’UPE/UEE était une aubaine, mais les cadres étaient conscients du danger d’être associés au régime de plus en plus autoritaire des Messer. Les avocats de CDS cherchèrent des moyens de se soustraire à la clause d’exclusivité de leur contrat gouvernemental, mais le régime Messer eut vent de leur plan et informa la société que ses armures avaient une “importance stratégique pour l’Empire”. Dans des documents, publiés des siècles plus tard en vertu de la Loi sur la vérité historique, l’UEE faisait valoir qu’aucune des armures développées pour l’armée, ou même des versions modifiées de celles-ci, ne pourraient jamais être mises à la disposition du public, et que toute tentative de se soustraire à l’engagement de fabrication entraînerait la prise de contrôle totale par l’Empire de l’entreprise, de ses installations, de ses actifs et de ses brevets. Les responsables de CDS furent suffisamment échaudés pour abandonner leurs plans, et ils se contentèrent d’attendre et d’espérer que l’entreprise survive au régime.

Avant d’entrer sur le marché civil, CDS mit en place un schéma directeur pour préparer le succès futur de la marque. En 2802, la société transféra officiellement son siège social vers Cascom dans le système Castra, et y augmenta considérablement sa capacité de production. Aujourd’hui, la plupart des opérations civiles sont basée sur Cascom, tandis que les installations de Keene se concentrent sur la fourniture et le développement des prochaines gammes d’armures révolutionnaires pour l’armée de l’UEE ; un domaine dans lequel CDS continue d’exceller, comme en témoigne l’obtention d’un contrat gouvernemental en 2945 en vue de la recherche et du développement d’une armure légère de nouvelle génération. Aujourd’hui, Clark Defense Systems maintient une position importante dans les secteurs civil et militaire, restant aux yeux de beaucoup une entreprise clé de l’empire.

Aujourd’hui, le Festival rouge est plus populaire que jamais et largement célébré à travers l’UEE et le Protectorat banu. Comment une fête centrée sur le cycle luni-solaire de la Terre a-t-elle pu susciter un tel engouement ?

Chaque année, à partir de fin janvier ou début février, des millions d’enveloppes rouges dorées sont cachées à travers tout l’UEE. Ceux qui ont la chance d’en trouver une découvrent un porte-bonheur ou des crédits, signe d’espoir pour l’année à venir. Pendant des siècles, offrir des enveloppes rouges à ses amis et à sa famille était l’une des façons de célébrer le Festival rouge. Mais cacher les enveloppes pour qu’elles soient trouvées par n’importe qui n’est devenu partie intégrante de la tradition qu’au 26e siècle, après que les Banus l’ont adoptée avec enthousiasme comme moyen d’honorer Cassa, leur patron de la chance. La population a adopté cette nouvelle tradition et apprécié de pouvoir trouver un peu de chance à l’intérieur d‘un magazine abandonné ou dans un casier de rangement au fond d’un couloir sombre d’une station spatiale.

Au 25e siècle, l’une des plus grandes célébrations du Festival rouge en dehors de la Terre eut lieu dans le système Davien où, en 2438, l’humanité rencontra les Banus pour la première fois. Depuis lors, les commerçants banus sont devenus un élément essentiel du système et ont pris l’habitude à l’occasion du Festival d’approvisionner leurs Merchantman en articles rouges ainsi qu’en enveloppes dorées. Nul ne sait exactement qui a caché la première enveloppe pour que quelqu’un d’autre la trouve, mais la tradition a commencé dans Davien et s’est ensuite répandue dans les autres systèmes. Cacher et chercher ces enveloppes porte-bonheur est devenu monnaie courante dans tout l’empire au début du 26e siècle, et cette tradition, tout comme le Festival, a gagné en popularité. Tout cela grâce à la découverte de Davien par Wendell Dopse, aux millions de colons qui ont célébré le Festival rouge, et aux Banus qui ont adopté et fait évoluer ses traditions.

Les premières livraisons des vaisseaux de série U4A-3 Block I de classe Terrapin commencèrent le 19 septembre 2796, les premières unités formant le noyau de la 198e escadre utilitaire et de soutien nouvellement créée (devise : “nous vous couvrons”) lors d’une prise en compte successive officielle à MacArthur (système Kilian). Dans le cadre de la réorganisation militaire progressive prévue par l’UEE, les éléments de la 198e escadre furent détachés auprès des flottes actives dès qu’ils étaient disponibles, ce qui permit aux nouveaux Terrapin créés de passer rapidement à l’action. En effet, la première mise à l’épreuve du vaisseau eut lieu deux mois seulement après son introduction, lorsqu’un seul Terrapin abattit un chasseur mercenaire dans le cadre d’une opération d’interception de stupéfiants dans le système Castra. Le Terrapin s’adapta très facilement à son rôle dans les opérations de flotte, se révélant être un engin de soutien, un véhicule blindé de transport de troupes et, le cas échéant, une plate-forme de combat efficace. Les planificateurs militaires furent extrêmement satisfaits de la facilité d’emploi du Terrapin et le citèrent fréquemment comme preuve du succès de l’initiative “Nouveau modèle de la Navy” de l’ère post-Messer.

La commande initiale de Terrapin par la Navy fut rapidement suivie d’une deuxième demande de taille similaire de la part des Marines de l’UEE. Bien que le Terrapin ne dispose pas des canons lourds utilisés par les vaisseaux de déploiement spécialisés, son armure protectrice et ses capacités de scan améliorés en font un véhicule blindé de transport de troupes idéal. Les VBTT Terrapin s’imposèrent rapidement dans les convois et les missions d’interception à petite échelle. C’est un Terrapin de l’UEEM qui localisa puis aborda le paquebot Astoria lors du détournement de 2820. (Le Terrapin d’abordage fut lui-même détruit lors de l’explosion qui s’ensuivit, mais son équipage survécut, ainsi que l’équipage et les passagers du paquebot qu’il avait aidé à mettre en sécurité). On raconte que les Marines préfèrent si possible voyager à bord de petits Terrapin, leurs systèmes plus avancés permettant un voyage beaucoup plus doux (bien que plus à l’étroit) que les vaisseaux de transport de troupe traditionnels. Les Terrapin devinrent également populaires pour les opérations d’atterrissage “sûres” : généralement, tout atterrissage où le vaisseau n’est pas confronté à plus que des tirs d’armes légères. Une rumeur persiste selon laquelle l’UEEM utilise un Terrapin de technologie avancée “à furtivité améliorée” pour des opérations secrètes d’abordage ; ce vaisseau n’a jamais été observé et son existence toujours fermement démentie par Anvil et l’armée.

Les unités de reconnaissance commencèrent à adopter le Terrapin cinq ans après son introduction en tant que vaisseau utilitaire blindé, mais cette adoption fut plus difficile que le lancement initial. Les pilotes de reconnaissance, habitués à des vaisseaux incroyablement légers et rapides qui privilégient la vitesse au blindage pour échapper aux problèmes, étaient rebutés par les caractéristiques très différentes du Terrapin. Un seul incident changea la donne : on dit que le vaisseau fut reconnu à sa juste valeur en 2814 lorsqu’un vaisseau de reconnaissance piloté par le commandant Bruce Dunbar réussit à suivre des envahisseurs vanduuls à travers quatre systèmes sans être repéré. Les informations tactiques recueillies lors de la mission contribuèrent à constituer des éléments importants pour la compréhension stratégique moderne des Vanduuls ; l’interception et la destruction de ces envahisseurs par la neuvième flotte constituèrent également une grande victoire en termes de relations publiques pour l’UEE. Au cours des trois années qui suivirent l’incident, chaque unité de reconnaissance en première ligne reçut au moins un Terrapin (et son équipage).

En 2910, le Terrapin connut une notoriété inattendue après avoir joué le rôle “principal” d’une vid populaire intitulée Vers les étoiles. Financée en partie par le bureau de l’Empire chargé des relations civiles, elle mettait en scène un groupe hétéroclite d’humains à bord d’un Terrapin violet et orange à la peinture criarde et affectueusement baptisé Maxwell. Le Terrapin était “joué” par un modèle U4A-3 Block II en service actif, prêté par la Navy et nominalement affecté à l’UEEN Declan Smith. Qualifié au début de “vilaine tortue”, le vaisseau finit par sauver la situation et devient un foyer pour son équipage d’explorateurs. La large diffusion du film et la popularité du vaisseau personnifié suscitèrent un bref engouement, plusieurs entreprises produisant des produits dérivés sur le thème du Terrapin pour une population civile enthousiaste. Maxwell reprit du service après le tournage, mais fut finalement offert au musée aérospatial Garber où, ayant retrouvé son apparence à l’écran, il est désormais exposé en permanence.

Cependant, au lieu d’entrer dans l’un de ces magasins alléchants, notre client se dirige tout droit vers un centre des Services de santé de l’Empire (EHS) situé à proximité, où s’affiche en grand cette annonce : “Scanners d’empreinte disponibles ici”.

VOIX OFF : Services de santé de l’Empire, de meilleurs soins pour tous.

Réponse : Les Messer étant obsédés par la consolidation et la conservation de leur pouvoir, ils ont dû déterminer qu’envahir le Protectorat banu allait à l’encontre de ces objectifs. Tout d’abord, justifier une guerre contre la seule espèce avec laquelle l’humanité a entretenu de bonnes relations dès le premier contact ne serait pas facile à faire accepter à l’Empire. Les Humains et les Banus avaient plus de cent ans d’histoire commune avant l’arrivée au pouvoir d’Ivar Messer. Il faudrait donc beaucoup de propagande pour convaincre la population que cette espèce majoritairement pacifique et obsédée par le commerce méritait d’être conquise. Par ailleurs, les premières rencontres avec d’autres espèces extraterrestres (Tevarins, Xi’ans et Vanduuls) ont toutes été source de conflits, ce qui en fait des ennemis plus naturels de l’Empire.

Réponse : Il existe plus de trois partis politiques au sein de l’UEE. Les universalistes, les centralistes et les transitionnalistes sont simplement les plus populaires et les plus largement représentés au sein du gouvernement actuel. Il n’est pas nécessaire d’appartenir à l’un de ces partis pour réussir en politique, comme en témoigne l’élection de Laylani Addison au poste d’Imperator après s’être présentée en tant que candidate indépendante. Cependant, l’adhésion à l’un des trois grands partis permet de disposer d’une base plus solide d’électeurs, de donateurs et d’élus partageant les mêmes idées. Les détracteurs de l’administration Addison pointent souvent du doigt son manque d’alliés politiques (ce qui ne serait pas un problème si elle appartenait à un parti) pour expliquer l’enlisement de plusieurs de ses grandes initiatives.

Le groupe auquel vous pensez probablement est “l’Union des travailleurs de Hurston”, qui a été créé pour défendre les droits des employés de Hurston. Il s’agit plus d’un syndicat que d’un parti politique. Hurston est propriétaire de la planète et peut la gouverner comme bon lui semble, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un organe directeur composé de représentants élus, tant qu’ils respectent et appliquent les lois communes de l’UEE. Cela dit, il se peut que l’UEE compte un grand nombre de petits partis politiques représentant des objectifs et des intérêts différents ; et que certains se concentrent sur les sujets locaux, tandis que d’autres auraient de plus grandes ambitions. La porte est donc ouverte pour que d’autres partis politiques influencent la politique à travers l’Empire.

Question : Pourquoi les Messer n’ont-ils jamais décidé d’envahir les Banus, décentralisés et plus faibles ? Ils auraient pu utiliser ce conflit pour s’assurer le soutien de la population et utiliser le butin de guerre pour enrichir l’empire et leur propre personne, prolongeant ainsi leur règne.

Outre la difficulté de convaincre les masses de la nécessité d’une telle guerre, un examen approfondi de cet univers et des tendances politiques de l’ère Messer laisse entrevoir d’autres éléments dissuasifs pour une invasion. Le régime est arrivé au pouvoir sous Ivar Messer en 2546, entre la Première Guerre (2541-2546) et la Deuxième Guerre tevarine (2603-2610), et 16 ans après le premier contact, délicat, avec les Xi’ans. Le fait d’être activement engagé dans un conflit contre une espèce tout en maintenant une fragile guerre froide avec une autre semble être une bonne raison de ne pas mener d’action agressive contre les Banus. Dans les décennies qui ont suivi la Deuxième Guerre tevarine, les Messer se sont battus entre eux pour le contrôle du régime. Les yeux tournés vers leurs ennemis internes, il n’est pas surprenant qu’ils n’aient pas cherché à en trouver d’autres dans l’univers. En 2681, les Vanduuls se sont fait connaître. L’UEE a lutté contre leurs attaques constantes et a dû abandonner plusieurs systèmes. Le régime Messer s’est retrouvé dans l’incapacité de protéger une partie de l’empire, tout en restant préoccupé par la menace xi’an. Il est resté coincé entre ces deux espèces jusqu’à la fin de son règne, et a dû de plus en plus se concentrer sur des mesures visant à maintenir l’ordre dans son propre espace. Ouvrir un troisième front contre les Banus n’a pas dû lui sembler une bonne idée alors qu’il était déjà submergé par ces autres problèmes.

Cette divergence est-elle le résultat du fossé qui sépare les citoyens des civils dans l’UEE ? En d’autres termes, ceux qui décident de la politique de la planète sont des citoyens ayant probablement gagné leur citoyenneté en participant à la guerre vanduul sous une forme ou une autre, tandis que les civils ordinaires qui n’ont pas pu ou voulu quitter Vega une fois les Vanduuls à leurs portes se débattent avec un sentiment d’impuissance ?

Réponse : Adam Wieser (auteur) : Reisse dans le système Rhetor est tout à fait à mon goût. Tout d’abord, elle est le cœur de l’enseignement supérieur de l’Empire et regorge donc d’institutions culturelles importantes, constamment revigorées par la fougue de la jeunesse. De plus, le fait de n’être connecté qu’à des systèmes de l’UEE me permet d’être averti assez tôt en cas de danger. Enfin, le système possède également une géante gazeuse multicolore exceptionnelle dans ses confins, pour les moments où je voudrais échapper à la société et m’imprégner de quelque chose d’incroyablement beau.

William Weissbaum (auteur principal) : Bien que ma réponse change régulièrement, en ce moment j’ai envie de passer du temps dans le système Goss. Rien qu’en voyant la beauté des sites actuels dans le système Stanton, il me tarde de découvrir ce que l’équipe artistique sera capable de faire lorsqu’elle aura pour mission de créer l’une des plus belles destinations touristiques de l’empire.

J’ai trouvé ce dernier point assez intéressant, car j’avais toujours imaginé Selene comme l’une des planètes les plus néo-Messer de l’UEE, abritant Kastak Arms et diverses milices qui participent activement à l’effort de guerre contre les Vanduuls. Mais le fait que l’art absurde basé sur la folie de la guerre y soit populaire semble impliquer qu’une grande partie de la population est soit opposée à la guerre vanduul, soit reproche à la Navy de l’UEE d’avoir mis leur planète en péril en choisissant de s’engager dans une escalade avec les Vanduuls.

La coalition qui prit le relais après l’éviction des Messer décida de répartir les sièges vacants du conseil d’administration de l’IAE entre les responsables de Lo et les représentants des principaux fabricants de vaisseaux. Les décennies suivantes ont vu une lutte pour le pouvoir finalement remportée par les intérêts des entreprises qui voulaient que l’événement prenne une tournure plus commerciale. En 2847, l’IAE quitta Lo pour se déplacer à travers l’empire. L’événement fut la source d’énormes profits, mais aussi de casse-têtes logistiques pour tous les systèmes qui l’accueillaient. Cette époque connut son apogée en 2870, lorsque plusieurs systèmes accueillirent l’événement pour le bicentenaire de l’IAE.

Bien que l’IAE moderne soit très différente des premières éditions, l’esprit de camaraderie et de passion pour les vaisseaux reste intact. L’Exposition aérospatiale intergalactique est un lieu où l’on peut célébrer l’évolution des vaisseaux et de la technologie qui les rend possibles, tout en incarnant l’état actuel de l’empire. Ce qui fait de son histoire un microcosme fascinant de celle de l’UEE.

Au cours des décennies suivantes, le conseil d’administration de l’IAE fut aux mains des loyalistes des Messer, qui peu à peu plièrent l’événement à la volonté du régime. L’exposition devint de plus en plus exclusive, la plupart des espaces d’exposition étant réservés aux entreprises de vaisseaux et de composants jouissant d’une bonne réputation auprès du régime. Il n’était pas rare que les fabricants plus modestes ou qui n’avaient pas la cote aient à verser d’importants pots-de-vin au conseil d’administration pour se voir attribuer un espace. À partir de 2725, l’IAE  demanda aux invités de s’inscrire à l’événement en remplissant un long formulaire incluant un serment de loyauté envers l’empire, que de nombreux activistes et opposants refusèrent de signer. Bien que l’entrée fût toujours gratuite, un système de billetterie permit aux organisateurs de choisir qui pouvait assister à l’expo et à quel moment, ce qui attisa l’intérêt de la population pour l’événement.

La riche histoire séculaire de l’événement est un incroyable voyage en soi. Un voyage qui non seulement relate les progrès dans le domaine de la navigation spatiale, mais qui reflète également les forces sociales et politiques qui ont façonné l’empire. Comme l’a souligné l’historien Ariel Rutte, “l’IAE est bien plus qu’une simple exposition de vaisseaux. C’est l’un des meilleurs témoins de l’état de l’empire lui-même”. À l’occasion de l’IAE 2951, revenons sur les différentes périodes de l’histoire de l’IAE ainsi que sur les moments importants et mémorables qui l’ont jalonnée.

En 2643, l’entreprise déménagea dans une immense usine pour se concentrer sur la fabrication et prit le nom officiel de Stegman’s Clothing and Uniforms. Ahanti fut alors PDG et utilisa ses puissantes relations avec le monde des affaires de Locke pour obtenir des contrats de confection d’uniformes. Une croissance régulière se poursuivit jusqu’en 2650, date à laquelle Aegis arriva avec un contrat qui propulsa Stegman’s vers les sommets. Cela permit à Ahanti de développer à nouveau son activité, d’ouvrir les premières usines en dehors d’Idris et de commencer à vendre aux consommateurs. Au début des années 2700, les articles Stegman’s étaient incontournables sur les chantiers de l’UEE et la marque était devenue un empire du vêtement industriel.

Greg et Ahanti prirent leur retraite en 2704 pour se concentrer sur la santé déclinante de cette dernière. Tout en bâtissant leur empire manufacturier, le couple éleva six enfants et les forma en vue de prendre les rênes de l’entreprise. La qualité, le confort et la durabilité des vêtements permirent à Stegman’s de rester puissant pendant des décennies, mais sa croissance finit par stagner puis décliner. Dans les années 2840, Nasiah Finney, PDG et arrière-petite-fille de Greg et Ahanti, tenta de revitaliser l’entreprise en se lançant dans l’armure industrielle. Après un long et coûteux processus de R&D, les panels de consommateurs rejetèrent l’armure, la qualifiant d'”encombrante” et “inconfortable”. Sachant qu’elle nécessiterait un remaniement important, Nasiah ferma la division plutôt que d’y investir davantage de capitaux. Bien que ce projet ait conduit Stegman’s au bord de la faillite, la décision de la PDG de l’arrêter sauva probablement l’entreprise.

Comme toujours, Ahanti prit le relai et mit en place ce qui deviendra les tests “RDC” : des phases du processus de conception et de production qui prenaient avant tout en compte la résistance, la durabilité et le confort du produit. Grâce à l’œil de Greg pour les vêtements industriels mais confortables, ainsi qu’à la vision stratégique et à la passion d’Ahanti, Stegman’s Clothing and Uniforms est devenu un empire manufacturier très prisé des cols bleus, aujourd’hui encore entre les mains de leurs descendants.

Lars Gonall : Avant d’aborder la vid qui a poussé Daisy à remettre en question ses choix de vie, nous avons une nouvelle de dernière minute concernant Kid Empire.

Lars Gonall : Tu sais que ce n’est pas aussi simple que ça. Le nom “CitizenCon” est censé inciter les gens à devenir plus actifs et engagés auprès de l’Empire.

Daisy Wences : Tu veux dire les Citoyens. Nous, les civils, attendons toujours que l’Empire organise un événement pour célébrer nos contributions.

Lars Gonall : Je pense qu’il n’y a rien de mal à ce que cette vid recueille les moments les plus agréables de la CitizenCon. Cela nous rappelle que l’événement est vraiment axé sur le fait que c’est nous, le peuple, qui faisons la grandeur de l’Empire.

Lars Gonall : Kid Empire est toujours le truc le plus choquant et le plus surprenant que je regarde, et autant dire que je l’adore jusqu’à la dernière seconde. Bien que je doive admettre ignorer quelle loi autorise de mettre des enfants dans certaines de ces situations. Le générateur de gravité de la semaine dernière était assez intense.

Lars Gonall : C’est le moment de faire une petite pause, mais ne bougez pas, car nous devons encore récapituler l’épisode de Kid Empire de cette semaine où, spoiler… Abdul, notre enfant préféré, décide qu’utiliser un propulseur pour réchauffer les packs de rationnement est une bonne idée.

Lars Gonall : Voilà qui me donne envie de pleurer. Résumer les épisodes de Kid Empire pour cette émission est littéralement le clou de ma semaine. Nous récapitulerons l’épisode de cette semaine plus tard dans l’émission, tout en mettant en attente nos prochaines analyses jusqu’à ce que la production reprenne.

La renommée de l’atelier d’origine se répandit lentement et attira des clients en dehors du système Corel. Cousin Crow connut son heure de gloire en 2942, après s’être associé à une société de tourisme de luxe pour modifier un vieux Genesis Starliner et en faire le “vaisseau de fête” par excellence. Une campagne de pub massive satura le réseau Spectrum d’images du Starliner et fit de Cousin Crow un nom dans le milieu de la conversion de vaisseaux à travers l’empire. Une pièce de ce “vaisseau de fête” était également exposée à l’ouverture du magasin sur Orison, décrite avec le slogan notoire de la campagne publicitaire : “Autant de fun, ça ne devrait pas être légal”.

Peu de temps après, des cadres de Drake l’invitèrent à visiter leur siège sur Magnus. Ils montrèrent à Cousin Crow les plans de leur premier vaisseau capital et lui offrirent la possibilité de créer une livrée exclusive pour le lancement. Cousin Crow proposa une idée encore plus audacieuse. Au fil des ans, nombre de ses clients l’avaient engagé pour transformer les cales de leurs vaisseaux en places de marché, semblables à celles des Banus. Au lieu de réaménager le vaisseau après coup, pourquoi ne pas collaborer avec Drake pour intégrer cette modification directement dans le vaisseau? Les dirigeants adorèrent l’idée et bientôt le Kraken Privateer vit le jour, confirmant la réputation de Cousin Crow comme l’un des meilleurs ateliers de conversion de l’UEE.

Monroe Kubo : C’est un véritable casse-tête. Principalement parce que si leur argument l’emporte et qu’un tribunal décide que leur contrat était avec une itération très spécifique de Bo, alors ils sauveront cet argent mais ouvriront également la porte à des problématiques plus larges liés aux contrats. Imaginez les implications considérables si le système juridique de l’UEE commence à considérer que les contrats, ou même certaines clauses, ne sont plus valables pour la personne concernée quand celle-ci se régénère.

Le drapeau de l’UEE ayant été conçu il y a des années, nous disposions déjà d’un aperçu général et de certains symboles comme source d’inspiration. La transition entre les différentes formes de gouvernement (de l’UNE à l’UPE puis à l’UEE) ayant été pacifique, nous avons voulu représenter ce processus comme une évolution plutôt qu’une suite de révolutions, en veillant à ce que les couleurs et/ou les symboles persistent d’un drapeau à l’autre. Chaque drapeau honore ce qui l’a précédé tout en intégrant de nouveaux éléments pour représenter les idéaux du nouveau gouvernement. Des idées de ce type et d’autres indications permettant de contextualiser ces drapeaux, ainsi que des suggestions générales de ce à quoi pouvaient ressembler l’UNE et l’UPE, ont été compilées par l’équipe narrative dans un document, puis transmises aux équipes chargées des props, qui ont ensuite réalisé le design des drapeaux. Une fois terminés, l’équipe narrative est revenue dans le processus pour travailler sur les noms et les descriptions utilisées in-game lors de l’interaction avec les mini-drapeaux. Une partie de la symbolique sur laquelle vous posiez vos questions a été évoquée dans ces descriptions, mais d’autres aspects n’ont pas été abordés, sur lesquels nous allons nous pencher.

Les deux merveilles les plus évidentes in-game, que vous avez mentionnées, datent de l’époque actuelle, tout simplement parce que nous voulons que les joueurs les visitent, et même qu’ils aident à livrer des fournitures pour la construction de l’une d’entre elles. Il s’agit bien sûr du Synthémonde, la tentative de l’UEE de construire une planète, et l’Arche, un lieu d’archivage de toutes les connaissances de l’univers, leur construction ayant été présentée dans le lore comme une tentative de l’UEE de prouver que l’humanité pouvait encore s’unir pour atteindre des objectifs ultra-ambitieux. ArcCorp pourrait également être considérée comme une merveille par certains, et bien qu’elle ait été construite par une entité privée, celle-ci est également le gouvernement de facto de la planète, et aurait donc l’autorité nécessaire pour rationaliser la construction ambitieuse qui y a été entreprise. ArcCorp loue également la plupart de ses bureaux et de ses sites de production. Ainsi, même si la construction de la ville englobant la planète a coûté cher, ArcCorp l’a clairement considérée comme un investissement qui lui rapporterait constamment des bénéfices.

D’un point de vue narratif, des lois seraient probablement établies par l’UEE pour s’assurer que tous les vaisseaux enregistrés ont des dispositifs basiques de sécurité qui n’existaient pas sur les astronefs plus anciens. À l’instar de ce que propose Esperia pour ses vaisseaux d’origine extraterrestre, je ne serais pas surpris, si un ancien vaisseau est intégré au jeu, qu’il soit présenté comme une version mise à jour incarnant l’aspect et l’esprit du vaisseau historique, mais avec tout le confort moderne. Les vrais vaisseaux classiques et originaux seraient si rares dans l’UEE que seuls les plus riches, comme Silas Koerner, pourraient s’offrir l’un d’entre eux, et ils ne seraient autorisés à le piloter que dans des conditions très strictes lors d’événements comme l’IAE.

Cela dit, des projets de construction grandioses ont été mentionnés dans l’histoire de l’ère Messer, mais les deux plus importants n’existent plus. Le premier est l’Empire’s Light Conversion Center sur Charon III. Ce gigantesque réseau de prisons de haute sécurité a accueilli des dissidents politiques pendant l’ère Messer et a été rasé par l’UEE après la chute du régime. L’autre construction spectaculaire bien connue est le stade Khanos sur Angeli dans le système Croshaw, un caprice d’Ulysses Messer X qui l’a poussé à vider les caisses de l’UEE et à augmenter fortement les impôts pour le financer. Son édification a accru le ressentiment à l’égard du régime et a poussé les enfants d’Ulysses Messer à organiser un coup d’État qui a également détruit le stade lors de son inauguration. La question se pose également de savoir combien de constructions de cette époque ont survécu dans leur forme originale. Les bâtiments sont peut-être encore là, mais de nombreux monuments à la gloire des Messer n’ont sans doute pas survécu à la révolution. Décider de ce qui existe encore, et sous quelle forme, sera un aspect amusant de la construction d’univers avec l’équipe artistique à l’avenir.

Les trois anneaux imbriqués sur le drapeau de l’UNE sont censés symboliser l’unité entre les trois principaux centres de population de l’humanité (la Terre, Mars et le système Croshaw) lors de la formation du premier gouvernement unifié. Les trois anneaux retenus pour le drapeau de l’UPE rendent hommage à cette unité tout en ajoutant un anneau plus large tout autour pour représenter l’univers plus vaste qui a été depuis découvert et intégré à l’UPE. Un autre cercle avec des ouvertures dans les quatre directions cardinales a également été ajouté à l’extérieur de ce grand anneau comme symbole de l’intention de l’UPE de continuer à s’étendre dans toutes les directions. Cela nous amène au drapeau de l’UEE, qui a conservé les deux cercles extérieurs dans son dessin, mais a abandonné les trois anneaux imbriqués et les a remplacés par les initiales “UEE”. Cette décision peut être interprétée comme une reconnaissance du fait que l’Empire est devenu quelque chose de bien plus grand que les trois premiers centres de population. Le symbole des trois anneaux imbriqués a été progressivement abandonné avec la création de l’UEE, et le fait de le voir quelque part devrait donc indiquer que l’objet en question date de plusieurs siècles. Les joueurs qui aiment looter peuvent même voir ces symboles sur certains items intéressants récemment ajoutés au jeu.

Réponse : Question intéressante avec beaucoup d’éléments à décortiquer. Commençons par les grandes lignes, puis concentrons-nous sur les détails. Tout d’abord, au début du projet, l’équipe narrative a créé une vaste chronologie des mouvements architecturaux couvrant l’expansion de l’humanité dans l’espace jusqu’à l’époque dans laquelle se déroule le jeu. Chaque style a reçu un cadre narratif pour justifier son existence et son apparence, comme le développement du Hennowisme vers 2580, avec son esthétique austère et défensive de style bunker suite à la première guerre de l’Humanité contre les Tevarins. Nous avons intentionnellement gardé ces mouvements approximatifs et vaguement définis afin qu’ils dirigent et inspirent l’équipe artistique tout en lui laissant une grande marge de manœuvre pour que celle-ci puisse exercer sa magie. Pour répondre à votre question sur “l’étrange absence de majesté architecturale” dans le lore, l’une des raisons est que si nous sommes trop spécifiques, nous risquons d’imposer trop de contraintes à l’équipe artistique et celle chargée des environnements. Nous avons inséré pour certains lieux des indications générales sur leur ère architectural, comme Sherman dans le système Castra, où l’on retrouve le style monumentaliste, lancé par l’Imperator Corsen Messer V dans le but d’être imposant et de symboliser l’immense pouvoir de l’Empire sur l’individu. Bien que nous ayons établi ces distinctions, il reste beaucoup de liberté pour explorer ce qui convient le mieux à un lieu donné quand vient le moment de s’y attaquer.

Enfin, vous avez posé une question sur les personnalités notables du monde médical. Nous nous en voudrions de ne pas mentionner les docteurs Diyo Nikolas et Ted Santos, fondateurs de BiotiCorp, le fabricant de matériel médical de pointe à l’origine de la machine Calliope. Aujourd’hui largement utilisée dans l’UEE, cette machine permet de réaliser efficacement des opérations de bio-reconstruction massives qui auraient auparavant nécessité plusieurs interventions de la part d’une équipe de chirurgiens. L’appareil est si efficace qu’il a même été adopté pour la chirurgie esthétique. De plus, comme mentionné dans une question précédente, il y a aussi le Dr Ibrahim qui a bouleversé l’univers avec ses travaux sur la régénération.

Question : J’ai quelques questions concernant les logos de l’UNE et de l’UPE récemment dévoilés avec la sortie de la collection de mini-drapeaux pour les abonnés. J’ai compris que les anneaux imbriqués signifiaient l’unité, mais s’agit-il de la seule signification du point de vue du lore de SC ? Pourquoi l’UNE a-t-elle choisi exactement 3 (et non 5 ou plus) anneaux imbriqués ? Qu’est-ce qui a rendu ce choix si intangible que l’UPE a choisi de le conserver (même s’il s’agit de 4 anneaux) après tant d’années ? Pourquoi le drapeau de l’UEE n’a-t-il pas conservé les anneaux et a préféré utiliser son acronyme comme pièce maîtresse ? Enfin, le symbole des anneaux entrelacés mentionné plus haut est-il toujours utilisé dans l’UEE, ou bien a-t-il été complètement abandonné ?

Réponse : Le lore est truffé de références à des vaisseaux qui ne sont plus considérés comme “à la pointe de la technologie” dans l’UEE d’aujourd’hui. Du Zeus, le premier vaisseau spatial commercialisé, au Retaliator de 2783, toujours convoité par les Bomber Boys, en passant par la vaste collection de vaisseaux rares que Silas Koerner a entreposée dans un immense musée souterrain dans le système Bremen, nous avons établi un certain nombre d’anciens vaisseaux et une culture de collectionneurs qui voudraient les préserver dans leur état d’origine. Cela dit, l’ajout d’un tel vaisseau dans le jeu pose un certain nombre de problèmes potentiels qui nécessiteraient des solutions et le soutien de nombreuses équipes autres que narrative.

Question : Compte tenu des similitudes entre l’UEE et l’Empire romain, quelles sont les constructions les plus grandioses des règnes des Imperators ? Est-ce que quelque chose comme le mur d’Hadrien, le Panthéon, etc. ont été construits à cette époque ? Pourquoi le lore est-il si étrangement dépourvu de majesté architecturale ? Est-il prévu de créer des équivalents de ces merveilleux monuments dans le jeu ?

En particulier pour l’ère pré-moderne, avant la chute des Messer. Il me semble étrange qu’une bande d’autocrates mégalomanes et paranoïaques ne crée pas d’immenses monuments à leur effigie, à leur pouvoir ou à la gloire de l’humanité/de l’empire. Plus étrange encore, les quelques merveilles dont nous avons connaissance sont soit créées dans le cadre d’une structure de pouvoir plus décentralisée (l’Arche, le Synthémonde), soit dans le cadre d’une initiative non gouvernementale, dirigée par une entreprise et motivée par le profit (Lorville, ArcCorp).

Réfléchissez un instant. Pensez-y. Imaginez les ramifications que cela peut avoir. Cela pourrait-il signifier que Hurston Dynamics était finalement l’ultime responsable de la tragédie du Lastal ? Si Canary dit vrai, alors peut-être que l’empire doit des excuses à l’UTH. Combien de personnes impliquées dans l’incident du Lastal n’étaient pas de vrais membres de l’UTH ? Combien d’entre eux étaient des agents de Hurston, aggravant intentionnellement la situation ? Si la société était prête à inciter à une telle violence à l’époque, qu’en est-il aujourd’hui ? Hurston laisse-t-elle les factions violentes de l’UTH agir afin de remplir un objectif plus sinistre ? Pourrait-elle les diriger, choisir pour eux les cibles de l’UTH, et élaborer tout discours pouvant être favorable à l’entreprise ?

Dans la foulée, l’opinion publique s’est rapidement retournée contre l’UTH, et Hurston Dynamics a qualifié le groupe d’organisation terroriste. Des héros du peuple au groupe le plus honni de l’UEE, d’un claquement de doigt.

À notre retour, nous explorerons l’histoire de Hurston avec l’UEE et ses liens avec divers sénateurs du ‘verse, qui ont beaucoup de comptes à rendre.

Pour beaucoup, moi y compris, un seul incident peut définir le basculement du groupe. Je fais bien sûr référence à la tragédie du Lastal en 2937, lorsqu’un groupe de membres de l’UTH a violemment pris le contrôle d’un cargo de Hurston. Pendant le face-à-face avec les autorités locales, ils ont rapidement fait défiler leurs otages devant les caméras diffusant dans tout l’Empire et ont fait connaître leurs revendications. Et pour démontrer leur conviction, ils ont survolé Lorville et poussé le pilote hors du vaisseau, l’envoyant en chute libre vers sa mort en contrebas. Peu après, les forces de sécurité de Hurston ont donné l’assaut pour reprendre le contrôle du vaisseau. Tous les membres de l’UTH ont été tués ainsi que trois autres otages. 

L’UEE considérait La’uo comme un système de la ligne Perry, mais seulement de nom. Ils ne prenaient pas la peine d’y patrouiller ou d’y placer plus que des détecteurs basiques puisque ceux qui se dirigeaient vers l’UEE devaient toujours passer par Tohil. Les Xi’ans parcouraient librement le système sans craindre de tomber sur une patrouille de l’UEE. Cela signifie qu’une fois entre les mains des Xi’ans, les voyageurs sur le périphérique de Bremen étaient considérés comme étant en sécurité. La plupart étaient réveillés, extraits de leur caisse de contrebande et placés dans des quartiers “humanisés” pour le reste du voyage.

Bien qu’au fil du temps, le voyage ait été associé à Bremen, la route traversait en réalité cinq systèmes : Bremen, Nyx, Tohil, La’uo (Virtus), et Ē’aluth (Eelaus). Bremen était le point de départ dans l’UEE et le seul système que les voyageurs connaissaient avant leur périple. En raison de mesures de sécurité strictes, les seules informations que les voyageurs recevaient étaient une heure et un ensemble de coordonnées précises dans Bremen. S’ils arrivaient à bon port, les contrebandiers leur fournissaient des somnifères et une caisse de contrebande exiguë. Pendant ce temps, des membres haut placés de la Force de défense de Bremen (BDF) s’assuraient secrètement que les contrebandiers pouvaient éviter les patrouilles de sécurité de l’UEE et les membres moins compatissants de la BDF pendant la traversée du système et le saut vers Nyx.

Les années passèrent. Certains réfugiés de l’UEE se lassaient d’être confinés dans une station spatiale et entreprenaient le pénible voyage de retour chez eux, mais la plupart étaient déterminés à rester, prêts à aider au changement de régime le moment venu. Cette patience porta ses fruits lorsque le massacre de Garron déclencha des émeutes dans tout l’empire. Sentant les feux de la révolution, les Xi’ans inversèrent le périphérique de Bremen pour accélérer le retour des réfugiés importants dans l’UEE. Leur arrivée opportune et surprenante au milieu du soulèvement cimenta la révolution et entraîna le renversement du régime Messer.

Le témoignage incroyable d’August Dunlow sur sa fuite de l’UEE est l’un des nombreux récits qui figurent dans Le périphérique de Bremen, un livre qui mêle brillamment interviews, extraits de journaux et documents gouvernementaux déclassifiés afin de mettre en lumière les mesures extrêmes utilisées pour faire entrer et sortir clandestinement de l’UEE des activistes, des journalistes, des politiciens d’opposition et autres dissidents sous la dynastie Messer. Alors que le régime rendait la fuite de l’empire difficile et souvent dangereuse, une méthode s’était imposée comme la plus sûre et la plus importante. Surnommée le périphérique de Bremen, cette route aurait non seulement permis de faire sortir clandestinement plus de personnes que n’importe quelle autre, mais elle joua également un rôle déterminant dans le retour rapide de centaines d’importants activistes anti-Messer lorsque la révolution commença. Leur retour opportun s’avéra essentiel pour mobiliser les différentes planètes et renverser le régime totalitaire.

Bien que les forces de l’UEE ne se soient jamais aventurées jusqu’à La’uo, les Xi’ans jugeaient peu judicieux de garder les réfugiés sur place et les faisaient entrer dans leur Empire. La plupart atterrissaient dans des stations spatiales contrôlées par les pirates et adaptées à l’occupation humaine dans le système Ē’aluth (Eelaus). À leur arrivée, les réfugiés étaient interrogés par des officiels xi’ans qui rassemblaient des données sur la situation actuelle dans l’UEE. Une fois libérés, ils pouvaient se retrouver, élaborer des stratégies, suivre les nouvelles de l’UEE via un relais spectrum isolé, etc. Des communications cryptées pouvaient même être envoyées en de rares occasions, un réseau distinct de transport de données ayant été établi pour transmettre clandestinement des messages dans l’UEE. À bord de ces stations spatiales, les réfugiés se souviennent des quartiers confortables et de la volonté des Xi’ans d’ajuster les conditions et les équipements pour mieux répondre aux besoins des humains. Les Xi’ans apprirent beaucoup sur l’humanité pendant cette période et utilisèrent ces leçons pour améliorer l’attrait des vaisseaux, de la nourriture et d’autres produits maintenant largement disponibles dans l’UEE.

Bien que faisant partie de la ligne Perry, l’éloignement de Tohil, combiné à des pressions économiques croissantes, empêcha les Messer de poster des soldats dans le système. Au lieu de cela, la sécurité de l’UEE reposait sur un vaste réseau de détecteurs et sur les patrouilles périodiques des flottes stationnées dans Oya – des obstacles facilement évités par les contrebandiers expérimentés des deux côtés. L’armée de l’UEE, qui craignait surtout une invasion à grande échelle des Xi’ans, pensait que ces mesures de sécurité laxistes étaient permises parce que le système ne pouvait être atteint que par Nyx, non réclamé et presque vide, et deux autres systèmes de la ligne Perry. Le premier étant Oya, où les troupes de l’UEE les plus proches étaient stationnées, et La’uo (alors connu sous le nom de Virtus), un système considéré comme inhospitalier en raison de la géante rouge en expansion en son centre. Cela faisait également de ce système la prochaine étape idéale pour le périphérique de Bremen.

Les systèmes de la ligne Perry étaient censés servir de tampon entre l’humanité et les Xi’ans, mais Tohil les rapprocha au contraire. Celui-ci était devenu le principal point d’échange entre les contrebandiers des deux espèces, les Xi’ans étant désormais chargés de transporter les réfugiés en toute sécurité dans leur espace. Les contrebandiers des deux côtés surnommèrent ce point de rencontre le “trampoline de Tohil”, en partie parce que les échanges se faisaient souvent sur de grandes biomasses botaniques flottant sur les océans de Tohil III. Ces échanges s’étaient avérés si sûrs et fiables que l’empereur xi’an Kr.ē et le sénateur de Terra Terrence Akari se rencontrèrent sur Tohil III en 2789. Cette rencontre donna lieu à un accord de paix qui fut approuvé de justesse par le Sénat de l’UEE, mais jamais promulgué par l’Imperator Messer XI. Néanmoins, l’adoption du traité Akari-Kr.ē mit en évidence la perte de contrôle du régime Messer sur le Sénat.

Cependant, les Xi’ans savaient à quel point il serait politiquement dangereux que le régime Messer apprenne que des réfugiés de l’UEE bénéficiaient d’un asile diplomatique. Pour se couvrir politiquement, ils exploitèrent intelligemment une différence culturelle en profitant de la méconnaissance de leur espèce par l’humanité. En pratique, seuls les gangs de pirates xi’ans pouvaient transporter, héberger et prendre soin des réfugiés de l’UEE. Ainsi, en cas de découverte, le gouvernement xi’an pouvait prétendre que le projet avait été mené par des “pirates”, une expression lourde de sens pour les deux espèces. Les Xi’ans savaient que les humains considéraient les “pirates” comme des hors-la-loi agissant en dehors du champ d’action du gouvernement, et qu’ils ignoraient encore que certains “pirates”, comme la plupart des autres organisations criminelles, étaient officiellement approuvés par le gouvernement xi’an.

Tout d’abord, les Tevarins sont obligés de composer avec nous depuis que nous avons pris le contrôle de leur planète et dissous leur empire. Beaucoup de Tevarins ne nous apprécient pas, mais ils acceptent la réalité de la situation. Néanmoins, une colonie tevarine se développe à Ne’er dans le système Branaugh, et comme il s’agit d’un système non revendiqué, ses habitants ne relèvent pas de la juridiction de l’UEE. Bien que les humains puissent toujours s’y rendre, la colonie est en train de devenir un lieu où les Tevarins peuvent limiter l’ingérence et l’influence de l’humanité, il ne serait donc pas trop surprenant qu’il y ait des groupes ouvertement anti-humains. Par ailleurs, il y a probablement des groupes parmi les Xi’ans qui ne veulent pas avoir affaire aux humains. Bien que leur empire se soit récemment ouvert davantage à la suite de l’Initiative commerciale humain-xi’an (HuXa), l’humanité n’a qu’un accès limité à l’Empire xi’an depuis le premier contact. Cela signifie que certains membres de leur gouvernement n’ont pas oublié le mauvais comportement de l’humanité et préconisent toujours de la tenir à l’écart. Avec cette configuration, ceux qui sont anti-humains peuvent facilement nous éviter, mais il y a une zone intéressante qui pourrait générer un sentiment hostile à l’humanité : le système Indra. Bien qu’Indra fasse partie de l’Empire xi’an, son emplacement en tant qu’ancien système de la ligne Perry signifie que les humains y ont un accès facile. Le système est devenu une plaque tournante du commerce et, pour les jeunes xi’ans, un endroit populaire pour s’immerger dans la culture humaine. S’il existe des groupes anti-humains, je les verrais bien être présents à Indra et tenter de convaincre ces jeunes xi’ans de rejeter la culture et les idéaux humains. Enfin, les Banus sont généralement chaleureux et accueillants avec tout le monde, il serait donc étonnant que certains d’entre eux se regroupent pour éviter les humains. Peut-être est-ce le cas au niveau individuel, mais compte tenu de leur attitude en général, je n’ose imaginer ce qui pourrait pousser un Banu à éviter purement et simplement les humains.

En ce qui concerne la façon dont les joueurs peuvent vivre et travailler dans des systèmes aussi compétitifs, n’oubliez pas qu’ils ne commencent pas simplement avec une combinaison spatiale et quelques crédits. Ils possèdent un vaisseau, ce qui les place déjà dans une classe à part. La plupart des habitants de l’UEE ne possèdent pas de vaisseau et doivent prendre un vol commercial à bord d’un Genesis Starliner pour se rendre d’un système à l’autre. Le fait d’en posséder un suffit à qualifier les joueurs pour le large éventail d’emplois disponibles dans la mobiGlas. Il convient également de noter que Stanton étant le seul système actuellement représenté dans le jeu, les joueurs doivent y établir une “résidence principale” à des fins de gestion de l’inventaire. Cependant, même si votre personnage stocke toutes ses affaires dans une ville de Stanton pour l’instant, c’est à vous de décider s’il y vit ou non. Les logements sur les planètes où se réveillent actuellement les joueurs sont plus proches de la chambre d’hôtel que de l’appartement, ce qui signifie des locations à court terme plutôt que des baux à long terme. Le choix de votre “résidence principale” n’est donc pas tant un engagement à vivre à cet endroit que la désignation du lieu où votre personnage basera ses opérations, tout en essayant de s’imposer dans le système compétitif et impitoyable qu’est Stanton.

Entre Ivar Messer I, Deacon Messer II et Livia Messer III, notre choix se porterait sur Deacon, qui a régné de 2592 à 2628. Il a étendu l’empreinte de l’humanité dans l’univers en injectant des fonds dans les efforts d’exploration et de terraformation. Il a augmenté les impôts des riches et les a réduits pour les pauvres et la classe moyenne. Deacon a également guidé l’Empire à travers le chaos de la Seconde Guerre tevarine (2603-2610), bien qu’il pensât que la guerre avait démontré que l’UEE avait besoin d’un leader fort et qu’il s’en servît comme excuse pour mettre en place des mesures plus autoritaires. Un autre point en faveur de Deacon vient du fait qu’il ne convoitait pas le pouvoir au point de s’y accrocher jusqu’au bout. En 2628, il a abdiqué pour laisser sa fille Livia devenir Imperator, avant de devenir l’un des principaux conseillers de cette dernière et le tuteur de son petit-fils Marius, dont la mort dans l’accident de navette l’a dévasté. Deacon s’est retiré de la vie publique en 2643 et a passé les années qui lui restaient à vivre en famille jusqu’à sa mort en 2661.

Question : Les Messer sont des méchants, bouh, méchants Messer ! Cependant, compte tenu de la durée de leur règne, il serait logique que certains d’entre eux n’aient pas été si méchants que ça… ou pas ? Avec le recul, qui était le meilleur Messer ? Le plus humain, celui qui a mis en œuvre les politiques les plus bénéfiques, ou peut-être celui qui a tout simplement ignoré l’empire en le laissant à lui-même ?

Réponse : L’objectif est de créer une variété de lieux à travers le ‘verse. Il y aura des endroits attrayants, d’autres délabrés et difficiles, et de nombreuses variantes entre les deux. Comme vous l’avez noté, cette diversité existe déjà dans Stanton, avec la disparité entre la vie sur Hurston et celle sur Crusader ou sur microTech. Comme c’est le cas aujourd’hui, de nombreuses personnes voudront vivre dans des endroits prestigieux, comme Orison ou Prime sur Terra, mais n’en auront peut-être pas les moyens. D’autres naîtront et passeront toute leur vie sur place, mais n’auront jamais les moyens de se rendre à l’extérieur de la planète. Ces lieux de prédilection attireront certainement certains des esprits les plus brillants de l’UEE, mais ils seront également remplis de cols bleus qui serviront le café chez Ellroy ou qui répareront des vaisseaux dans la zone d’atterrissage. Dans l’idéal, il y aurait différentes solutions d’hébergement pour les joueurs, afin d’intégrer l’idée que l’on peut travailler dans un endroit sympa sans pour autant avoir les moyens de s’offrir un logement haut de gamme.

Réponse : Les fans de longue date de Star Citizen savent que “la citoyenneté se mérite”. Ce Guide de l’écrivain entre dans les détails de son obtention en déclarant que “vous devez faire preuve d’un engagement actif afin de favoriser les intérêts de l’UEE, que ce soit en accomplissant un service militaire exemplaire, en rendant service à la communauté ou encore en en faisant la demande (de loin le moyen le moins efficace).”

Bien que le fait d’être un membre actif de la Force de défense civile (CDF) soit un service communautaire admirable, cela ne suffit pas pour obtenir la citoyenneté. En effet, rejoindre l’armée de l’UEE est un moyen populaire d’obtenir la citoyenneté, et ouvrir une voie similaire à travers la CDF réduirait probablement le nombre de recrutements. Si une telle option était proposée, le Haut Commandement s’y opposerait probablement. Cela dit, travailler avec la CDF aiderait certainement la cause de votre personnage, en particulier si elle est combinée à d’autres services communautaires tels que le transport d’aide humanitaire vers les zones dans le besoin pour Empire’s Overlooked.

Les personnes intéressées par de plus amples détails sur le régime Messer devraient consulter la page #dynastie Messer du Galactapedia, qui comprend treize articles sur des membres éminents de la famille. Il y a beaucoup de particularités et d’intrigues intéressantes dans leurs histoires personnelles, et il sera très amusant de développer et de donner des éclaircissements sur ces dirigeants et leur effet sur l’UEE à l’avenir.

Outre son rôle de plaque tournante de la piraterie organisée, Pyro est également connu dans l’UEE aujourd’hui pour avoir inspiré l’un des niveaux d’Arena Commander d’Original Systems. Bien que le surnom “dying star” (étoile mourante) donné au niveau ne soit techniquement pas exact, les éruptions solaires spectaculaires du système constituent un lieu mémorable et idéal pour les concepteurs d’Arena Commander, qui ont ainsi pu montrer à quel point les combats spatiaux en 3D peuvent être intéressants !

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odysseus1992

Passionné de jeux vidéo, j'attends avec impatience Star Citizen et Squadron 42 ! Mais qu'ils prennent leur temps, hein ! 😉

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