
United Empire of Earth (UEE)
Timeline 2025
Levski est une ancienne colonie minière. C’est pour cela que l’astéroïde est percé de part en part par un immense forage et que de nombreuses galeries sont creusées autour. Les occupants de Levski ne sont pas des pirates et des brigands mais des réfugiés formant une faction indépendante de l’UEE.
L'Empire uni de la Terre a également acheté deux douzaines de 600i, chacun livré sans ouvertures pour baies et hublots, en vue d'une conversion militaire présumée. On ignore quel rôle joueront précisément ces vaisseaux, aucun n'ayant été identifié par les observateurs depuis leur livraison il y a deux ans. Les spéculations habituelles vont des vaisseaux cibles pour opérations spéciales aux transporteurs blindés pour VIP, cette seconde option étant clairement la plus probable. Origin est resté très discret sur les futures mises à jour de la gamme 600i. Pour l'instant, les ventes restent soutenues, et Origin serait, dit-on, particulièrement enthousiaste à l'idée de célébrer le premier système stellaire découvert par un 600i Explorer.
Sans surprise, la Navy de l’Empire uni de la Terre sera parmi les premiers clients du San’tok.yāi. Selon le Bureau naval du budget et de la planification, l’armée a reçu l’autorisation de réquisitionner neuf de ces vaisseaux. Si ces exemplaires suivent le même schéma que les précédents modèles extraterrestres acquis par l’armée, ces San’tok.yāi seront répartis entre objets d’étude d’ingénierie destinés à être désassemblés et appareils d’entraînement pour simuler une force ennemie (l’Empire ne reconnaît pas formellement qu’il utilise des vaisseaux xi’ans ou des répliques de vaisseaux xi’ans dans la formation au combat, bien qu’il ait régulièrement acheté des Khartu-al pour des projets de recherche non spécifiés depuis leur introduction dans l’espace humain).
Un vaisseau de type Polaris qui devait participer à l’Invictus Launch Week a été volé à l’UEE par un gang. Alors que ce dernier essaie de le ramener dans le système Pyro, une mission consiste à tendre une embuscade à l’appareil. Des vaisseaux alliés seront présents, et les vaisseaux non joueurs pourront s’échapper en voyage quantique donc il faudra les poursuivre de la même manière.
Pour rappel, la "Regen Crisis" est une trame scénaristique introduite récemment. La technologie de régénération n'est plus fiable. Les raisons ne sont pas encore vraiment clarifiées. Des solutions sont en cours de recherche par l'UEE.
Mission de combat spatial - Missions d'entraînement de l'UEE Ajout d'une série de missions d'entraînement de l'UEE qui enseignent aux joueurs divers scénarios de combat en vaisseau, introduisant de nouveaux défis au fur et à mesure de la progression du joueur. La carte est marquée comme “Confirmé”.
Mission de combat spatial - Missions d'entraînement de l'UEE Ajout d'une série de missions d'entraînement de l'UEE qui enseignent aux joueurs divers scénarios de combat en vaisseau, introduisant de nouveaux défis au fur et à mesure de la progression du joueur. La carte est marquée comme “Planifié”.
Le patch Alpha 4.1 introduit une dimension narrative à l’univers persistant : le système de régénération (Imprints) est défaillant et cela provoque des décès définitifs partout dans l’UEE. Les joueurs ne sont pas affectés par cet événement. C’est un élément d’ambiance. Pour résoudre ce problème, des compagnies comme Rayari mènent des recherches sur de nouveaux matériaux.
N'ayant jamais reçu de réponse satisfaisante dans mon enfance, j'ai décidé l'année dernière de poser la question à ma famille et à mes amis réunis à l'occasion de la première fête de Luminalia organisée par mes soins. Mes parents ont gloussé lorsque j'ai rassemblé tout le monde et leur ai demandé de me donner leur meilleure réponse, tandis que ceux qui ont été assez courageux pour se prêter à mon expérience de pensée ont reçu un petit cadeau. Comme dans ma jeunesse, j'ai eu droit à des réponses amusantes et originales, mais aucune n'avait vraiment de sens, si bien que j'ai finalement décidé de chercher la vérité par moi-même. Une tâche certes ardue si l'on considère que les Banus, créateurs de cette merveilleuse fête qu’ils ont transmise à l'UEE, ne conservent pas d'archives historiques.
Si Luminalia est à l’origine une fête banu, l'influence humaine sur sa célébration contemporaine est indéniable. Les Humains la fêtèrent pour la première fois en 2438, lorsqu'un souli de réparation de vaisseaux sur Cestulus (Davien II) alluma sa lampe et les invita à se joindre à lui. Ces premiers participants ignoraient totalement qu’ils s'engageaient dans une fête de deux jours. Les marchands humains des environs observèrent ou se joignirent aux festivités tapageuses, remarquant que les membres du souli passaient sans difficulté du rôle d'hôtes à celui de vendeurs de leurs services et marchandises aux invités. Pour ne pas être en reste, certains marchands humains organisèrent leurs propres célébrations de Luminalia l'année suivante, amorçant ainsi la lente propagation de la fête à travers l'Empire. Luminalia devint si populaire qu'en 2557, le gouvernement de l'UEE en fit une fête officielle célébrée chaque année le 22 décembre. La définition de ce jour marqua le premier changement majeur apporté par l'Humanité, alors que la date changeait auparavant en fonction du système banu dans lequel vous vous trouviez ou du souli qui l'accueillait. Depuis, les Banus ont largement adopté le 22 décembre comme date de la célébration, en solidarité avec l'UEE.
Les bases pourront être attaquées que le propriétaire soit connecté ou non (sur une seul shard à la fois). Les forces de sécurité dans les systèmes de l’UEE et le mécanisme de bouclier planétaire pour les systèmes réputés hors-la-loi permettront de protéger une base quand le joueur n’est pas connecté.
Quand un joueur utilisera une balise d’achat de terrain de l’UEE, il possèdera immédiatement le terrain sans avoir à définir la taille de la zone (puisque c’est inclus). Par contre, il devra payer une taxe périodique pour renouveler la concession. S’il ne le fait pas, il perdra progressivement ses droits. Ce mécanisme est mis en place pour éviter que des bases mises en place par des joueurs ayant quitté le jeu deviennent des “villes fantômes”.
Pyro III - Bloom Bloom (Pyro III) est la troisième planète du système Pyro. Froide mais naturellement habitable, elle était l'épicentre des activités minières de Pyro. Pyrotechnic Amalgamated et d'autres compagnies ont construit de nombreuses haltes, des baraquements pour les employés et des centres de traitement qui ont été utilisés jusqu'à ce que le coût de leur maintenance ne puisse plus être compensé par les bénéfices de l'exploitation minière. Abandonnés lorsque les dernières entreprises actives de Pyro ont cessé leurs activités à la fin du 26e siècle, ils ont été revendiqués par des squatters, des hors-la-loi et d'anciens mineurs qui n'avaient pas les moyens de retourner dans l'Empire uni de la Terre.
Quasi Grazer (litt. “brouteur de Quasi”) Ces grands animaux à sang chaud vivant en troupeau ont été découverts à l'origine dans les vastes plaines de Quasi sur Terra. Principalement connus pour transporter leurs œufs sous leur ventre, les Quazi Grazer sont devenus l'un des animaux d’élevage standard et sont communément présents sur la plupart des planètes terraformées de l'UEE.
A noter que les citoyens de l’UEE auront moins de restrictions pour acheter des terrains.
Pour permettre aux joueurs de défendre leurs installations dans les systèmes hors UEE, les développeurs vont mettre en place un système d’enchères nommé “Seal Tokens Program”. La faction qui aura fourni le plus de ressources pendant la semaine écoulée aura le contrôle d’un bouclier sur une zone pendant la semaine à venir. Cependant, il faudra aussi s’assurer de l’accès aux centres de contrôle du système de défense car c’est là qu’on peut payer les ressources. Cela devrait générer une course aux ressources et permettra aux grosses organisations de lutter pour le contrôle de ces systèmes.
L’histoire principale n’est pas obligatoire : les joueurs peuvent la suivre quand ils veulent, l’interrompre et la reprendre. Cependant, elle apportera des récompenses intéressantes, y compris pour les vétérans, comme l’obtention de la citoyenneté de l’UEE.
Deux des cinq systèmes de départ ne sont pas sous la protection de l’UEE : Pyro et Nyx. Ils sont donc des zones où le PVP est la norme. Dans les autres systèmes, les joueurs hors-la-loi pourront désactiver temporairement les systèmes de surveillance pour pouvoir lancer des attaques pendant une durée limitée. S’ils ne le font pas, les forces de sécurité réagiront rapidement et des renforts arriveront de plus en plus nombreux.
Si les systèmes en dehors de la protection de l’UEE sont dangereux, cela est contrebalancé par le fait qu’ils offrent de grandes opportunités. En effet, on y trouve des ressources de haute qualité. Pour obtenir ces matériaux, les joueurs devront construire des bases minières et des raffineries au sol, qui seront des cibles de choix pour des groupes concurrents.
Les fabricateurs permettent d’acquérir la propriété d’un espace de terrain ou de construire sauvagement. Dans l’UEE, les emplacements doivent être achetés et il y a une taxe à payer en échange de la protection. Dans Pyro, c’est la jungle.
Levski est une ancienne colonie minière. C’est pour cela que l’astéroïde est percé de part en part par un immense forage et que de nombreuses galeries sont creusées autour. Les occupants de Levski ne sont pas des pirates et des brigands mais des réfugiés formant une faction indépendante de l’UEE.
Le quatrième système de l’univers persistant sera Castra, un système proche du territoire Xi’an : - Castra I “Bullseye” est un monde mort, trop près de l’étoile pour être terraformé. Des vapeurs toxiques et des tempêtes rendent dangereuse l’exploration. - Castra II “Cascom” est un centre d'entraînement pour l’UEE navy. On y trouve de grandes montagnes, des lacs et des forêts. La zone d'atterrissage principale s’appelle Sherman.
Des tourelles et des patrouilles de l’UEE sont également présentes pour protéger les joueurs autour des points de saut permanents.
Les designers ont fait le choix d’avoir besoin de contacter le contrôleur aérien pour franchir les points de saut permanents. Du point de vue du lore, ces points de saut forment les autoroutes qui relient les systèmes. l’UEE a tout intérêt à en contrôler les deux côtés pour éviter que n’importe qui entre dans son territoire. D’un point de vue physique, on peut voir le point de saut comme l’entrée d’un tunnel, avec une ouverture orientée.
Les deux côtés du point de saut entre Stanton et Pyro sont contrôlés par l’UEE. Dans le système Pyro, l’espace qui contient les infrastructures autour du point de saut est la seule zone surveillée et où la législation de l’UEE est appliquée dans tout le système.
Le Vulcan subit son baptême du feu en 2603, lors des premières batailles de la Deuxième Guerre tevarine. Au début du conflit, le vaisseau faisait partie de l'UEEN depuis près de dix ans et il y avait fait ses preuves en temps de paix, en soutenant et en élargissant le rayon d'action des convois et des patrouilles. Toutefois, ses premières missions au combat ne se déroulèrent pas bien. Les forces tevarines comprirent rapidement qu'elles pouvaient réduire l'efficacité de l'UEE en prenant pour cible ces vaisseaux de soutien, lents et peu défendus. Au cours des six premiers mois de la guerre, les pertes de Vulcan furent beaucoup plus lourdes que prévu, et un certain nombre de missions d’attaque échouèrent lorsque des bombardiers incapables de se ravitailler furent abattus au retour de leur mission par des chasseurs tevarins. Ces problèmes furent résolus par des changements de fabrication et de doctrine. Aegis développa une mise à niveau pour les premiers Vulcan afin d’augmenter sa résilience sur le champ de bataille, améliorant le blindage et ajoutant une tourelle défensive ; autant de changements qui allaient contribuer à la future refonte du vaisseau. L'armée elle-même adapta le rôle du vaisseau en utilisant les Vulcan par groupes de trois : un pour la réparation, un pour le réarmement et un pour le ravitaillement. Ces trios étaient protégés par des chasseurs d'escorte, qui assuraient leur défense en cas d’attaques et qui utilisaient leurs services pendant les périodes d'inactivité.
Le Vulcan dépassa rapidement son rôle militaire initial en raison de la simplicité de son design. En l'absence d'armes de qualité militaire ou de technologies avancées telles que les drones, l'UEE n’eut guère de raison de s’opposer à la vente du modèle aux entreprises et aux utilisateurs privés. C'est ainsi que le Vulcan connut une seconde vie en tant que vaisseau de soutien civil. La commercialisation initiale fut destinée aux grandes entreprises qui exploitaient leurs propres convois et requéraient ce type de vaisseaux pour opérer en toute sécurité. Le Vulcan civil fut vendu en grand nombre et devint, en l'espace de cinq ans, un élément essentiel sur des routes commerciales les plus fréquentées.
Comme nombre de vaisseaux d'Aegis Dynamics, le vaisseau de soutien Vulcan possède une longue et riche histoire remontant à plusieurs siècles en arrière, à l'apogée de l'ère Messer. En 2590, les avancées dans le raffinage de carburant permirent de prolonger l’autonomie des vaisseaux dans l’espace. La Navy de l’UEE (UEEN) lança donc un appel d'offres pour un vaisseau de soutien de taille moyenne, capable de mener des opérations de ravitaillement et de réarmement. Compte tenu des pratiques d’attribution des contrats militaires de l'époque, il était évident qu'Aegis décrocherait le projet. Néanmoins, l'équipe du Vulcan choisit d'aller au-delà des spécifications militaires et de développer ce qu'elle qualifia de véritable vaisseau “trois R”, à savoir capable de réarmer, ravitailler, et réparer. Les designers d'Aegis estimèrent qu’en livrant un vaisseau capable de soutenir de petits chasseurs et bombardiers (un aspect de plus en plus important de la doctrine navale), ils auraient une chance de créer quelque chose d'essentiel pour l'arsenal de l'UEEN à plus long terme.
Pyro III – Bloom Bloom (Pyro III) est la troisième planète du système Pyro. Froide mais naturellement habitable, elle est devenue l’épicentre des activités minières de Pyro. Pyrotechnic Amalgamated et d’autres compagnies ont construit de nombreuses haltes, des baraquements pour les employés et des centres de traitement qui ont été utilisés jusqu’à ce que le coût de leur maintenance ne puisse plus être compensé par les bénéfices de l’exploitation minière. Abandonnés lorsque les dernières entreprises actives de Pyro ont cessé leurs activités à la fin du 26e siècle, ils ont été revendiqués par des squatters, des hors-la-loi et d’anciens mineurs qui n’avaient pas les moyens de retourner dans l’Empire uni de la Terre.
Quasi Grazer (litt. “brouteur de Quasi”) Ces grands animaux à sang chaud qui vivent en troupeau ont été découverts à l’origine dans les vastes plaines de Quasi sur Terra. Le Quazi Grazer est devenu l’un des animaux d’élevage standard et on le trouve couramment sur la plupart des planètes terraformées de l’UEE.
La plupart des vaisseaux spatiaux ont une origine commune : ils sont développés selon des spécifications militaires ou conçus afin de répondre à un besoin du marché pour des civils ou des entreprises. L'histoire du Drake Interplanetary Vulture est différente : son développement est le fruit d'une chasse au trésor. Le 9 août 2895, le cargo Empire Slipper, battant pavillon terran, subit ce qui fut déterminé ensuite comme une cascade improbable de pannes système ayant entraîné l’apparition sur les consoles de la passerelle de données de navigation entièrement erronées. Erreur qui conduisit l'officier de navigation du Slipper à se diriger vers une ceinture d'astéroïdes dense, à proximité immédiate de la couronne d'une géante rouge. Un débris mit alors hors service les générateurs de bouclier du vieux cargo et exposa malheureusement l’équipage à une dose de radiations mortelles. L'Empire Slipper fut laissé à la dérive, sans que l'on sache sa position exacte. Le cargo étant connu pour transporter une grande quantité de métaux précieux et un lot d'œuvres d'art rares, il suscita un vif intérêt de la part des médias et fit l'objet d'une vaste opération de recherche et de récupération. Huit mois s’écoulèrent avant qu’un vaisseau de patrouille de l'UEEN n’identifie l'épave du Slipper dans la ceinture de débris irradiés, mettant fin aux théories du complot selon lesquelles le cargo aurait été détourné. Cependant, il apparut rapidement que la région était pratiquement inaccessible à tout vaisseau de récupération spécialisé suffisamment protégé pour survivre à l’opération. MISC, le constructeur du cargo, offrit une prime de dix millions de crédits à quiconque serait capable de récupérer l’enregistreur de paramètres de la boîte noire pour comprendre ce qui s’était passé.
Contre toute attente, le fabricant de vaisseaux spatiaux Drake Interplanetary vint à la rescousse. En quête de la prime et des droits de récupération de la cargaison du Slipper, une équipe d'élite se réunit sur Borea pour créer un vaisseau improvisé en mesure de résoudre ce problème particulier. Cette construction unique eut pour base le Vertical Landing Test 3 (VLT-3), un prototype de l’AS-1 Cutlass. Dépourvu de tout équipement de test, le VLT-3 devint rapidement une plate-forme spécialisée conçue pour atteindre l'Empire Slipper et récupérer sa cargaison. De lourds générateurs de boucliers remplacèrent une grande partie de la capacité de fret standard du prototype et une paire de bras télémanipulateurs polyvalents fut boulonnée à la proue. Le résultat ne ressemblait à aucun autre vaisseau en service à l’époque : un amalgame surprotégé et sous-alimenté, suffisamment petit pour naviguer dans le champ de débris tout en assurant la sécurité de ses deux membres d'équipage. De plus, le VLT-3 pouvait effectuer les opérations de récupération nécessaires à l'aide de ses bras externes sans avoir recours aux sorties extravéhiculaires, rendues impossibles par le niveau mortel des radiations.
En 2941, Drake lança le premier modèle mis à jour du Vulture. Alors que la première version civile n'était pas du tout armée, le modèle de 2941 fut équipé d'une paire de supports pour armes de taille 1, ce qui séduisit les pilotes devant naviguer dans des zones peu sûres et inexplorées de la galaxie. En 2943, la Navy de l’Empire uni de la Terre réquisitionna 300 Vulture pour des opérations de soutien sur les champs de bataille. N’étant pas destinés au combat, les versions militaires ne furent pas renforcées et ne disposèrent pas d'armes supplémentaires. Ces vaisseaux commencèrent à être livrés l'année suivante, où ils furent immédiatement intégrés dans les flottes en tant qu’unité de soutien pour nettoyer les vaisseaux détruits à la suite des batailles toujours plus fréquentes contre les Vanduuls. Drake a poursuivi le développement de la version gouvernementale du Vulture, en prévision des batailles navales à grande échelle qui ne feront qu’augmenter en nombre et en intensité dans les années à venir. La mise à jour civile la plus récente a été effectuée en 2949, avec l’introduction de la cabine allongée désormais standard, qui augmente la capacité de chargement interne de 8 à 12 SCU. Drake propose actuellement une mise à jour peu coûteuse pour les Vulture plus anciens afin de les porter à peu près à la même capacité - un processus similaire a été mis en place pour ajouter des supports d'armes à la version initiale de 2938.
Quatorze mois après la disparition de l'Empire Slipper, l'équipe d'essai de Drake commença les opérations de récupération à partir d'une station spatiale modulaire établie à la hâte et positionnée juste à l’extérieur de la zone de danger. Au cours de ses trente-six expéditions périlleuses, le VLT-3 pénétra autant de fois dans le champ de débris pour retirer soigneusement les enregistreurs de vol du Slipper, puis, un par un, les précieux conteneurs. Drake réclama et obtint les droits de récupération pour la cargaison et remit rapidement les enregistreurs de vol à MISC. Cependant, les dix millions de crédits promis ne se matérialisèrent pas, les dirigeants de Drake étant finalement poursuivis en justice pour la prime lorsqu'on découvrit qu'ils avaient secrètement ouvert les boîtes noires et copié leur contenu dans un vaisseau transporteur de données avant de les transmettre.
J’ai hâte que vous mettiez la main sur l’alpha 3.23, dans laquelle vous pourrez enfin découvrir de nombreuses fonctionnalités sur lesquelles nous avons travaillé dur ces deux dernières années, ce qui nous amènera à l’Invictus Launch Week en mai. En guise de préparation à l’Invictus, nous avons concocté une série de missions qui vous permettront de gagner vos galons dans la Force de défense civile de l’UEE et, potentiellement, de gagner une amélioration (incroyablement puissante et sans précédent) dans le jeu si vous les accomplissez toutes, afin que vous soyez prêt à affronter XenoThreat de façon plus personnelle !
Le cargo léger Reliant et ses variantes comptent parmi les modèles de vaisseaux les plus réussis de la dernière décennie. Bien que la gamme ait été lancée en 2946, l'histoire du concept commence dès 2910 par un accord de partage de technologies entre Musashi Industrial & Starflight Concern (MISC) et des représentants de l'Empire Xi'an. Si les détails spécifiques de la technologie xi'an incluse dans l’accord restent un secret commercial, le débat qui s'ensuivit au sein de MISC sur le développement de vaisseaux légers est lui bien documenté. Auparavant, MISC se concentrait principalement sur sa division d’industrie lourde (MISC-HI), à l'origine des gammes Endeavor, Starfarer et Hull. L'exploitation de la technologie extraterrestre constitua un tournant majeur en vue d'introduire des vaisseaux personnels de moindre dimension, dans la veine de l'Aurora de Roberts Space Industries (RSI) et de ses modèles associés. MISC soutint plusieurs projets pilotes internes afin de déterminer la forme que prendraient ces nouveaux vaisseaux, le gagnant final de ce processus étant le design de ce qui aboutit ensuite au fameux Freelancer. Cependant ce dernier n'était pas le seul projet étudié à ce stade. Un autre concept, alors appelé SHIP B, proposait une adaptation bien plus radicale de l'esthétique et des configurations de vol xi’ans.
L'Empire uni de la Terre a également acheté deux douzaines de 600i, chacun livré sans ouvertures pour baies et hublots, en vue d'une conversion militaire présumée. On ignore quel rôle joueront précisément ces vaisseaux, aucun n'ayant été identifié par les observateurs depuis leur livraison il y a deux ans. Les spéculations habituelles vont des vaisseaux cibles pour opérations spéciales aux transporteurs blindés pour VIP, cette seconde option étant clairement la plus probable. Origin est resté très discret sur les futures mises à jour de la gamme 600i. Pour l'instant, les ventes restent soutenues, et Origin serait, dit-on, particulièrement enthousiaste à l'idée de célébrer le premier système stellaire découvert par un 600i Explorer.
Avec l'ensemble des spécifications choisies par les cadres d'Origin, la production du prototype du 600i commença pour de bon. Grâce aux revenus générés par la série 300, l'équipe de conception du 600 d'Origin entama le projet avec le budget de R&D le plus important jamais approuvé par l'entreprise. L'équipe aérospatiale fut chargée de mettre au point un vaisseau avec un excès de style ne lésinant pas sur les moyens, pour lequel les utilisateurs finaux seraient prêts à payer le prix fort. Avec son budget considérable, le projet produisit des résultats à une vitesse stupéfiante. Des partenaires externes de tout l'Empire furent recrutés très tôt pour tout y développer, des composants essentiels du vaisseau tels que des supports d'armes sur mesure, aux accessoires proposés par le concessionnaire, allant des matériaux de literie synthétiques aux caves à cigares de marque. Un projet de R&D fit mouche : il permit de mettre au point un nouveau matériau ultraléger qui réduisait considérablement la masse totale du vaisseau.
Sans surprise, la Navy de l’Empire uni de la Terre sera parmi les premiers clients du San’tok.yāi. Selon le Bureau naval du budget et de la planification, l’armée a reçu l’autorisation de réquisitionner neuf de ces vaisseaux. Si ces exemplaires suivent le même schéma que les précédents modèles extraterrestres acquis par l’armée, ces San’tok.yāi seront répartis entre objets d’étude d’ingénierie destinés à être désassemblés et appareils d’entraînement pour simuler une force ennemie (l’Empire ne reconnaît pas formellement qu’il utilise des vaisseaux xi’ans ou des répliques de vaisseaux xi’ans dans la formation au combat, bien qu’il ait régulièrement acheté des Khartu-al pour des projets de recherche non spécifiés depuis leur introduction dans l’espace humain).
Les analystes s’accordent à dire que la génération actuelle du chasseur moyen xi’an a été introduite vers 2934 pour remplacer un modèle antérieur vieillissant, bien que l’on pense que les conversions militaires hors chaîne de production ont commencé bien plus tôt. Selon cette théorie, les unités de défense intérieure xi’ans auraient pu disposer d’un nouveau modèle de chasseur moyen dès 2915, l’Empire n’ayant choisi de révéler ce modèle à la Terre qu’en 2934 en réponse à un différend commercial mineur l’été précédent. Les renseignements humains remarquèrent alors des mouvements inattendus parmi les unités xi’ans stationnées le long de l’ancienne ligne Perry, avec le départ après des années en poste de nombreux escadrons de chasseurs moyens, que l’on croyait en affectation permanente. En décembre, des informations de seconde main commencèrent à filtrer, suggérant une forte diminution des observations d’anciens vaisseaux de combat xi’ans et l’apparition d’un nouveau modèle. Ces informations concordaient avec ce que l’on savait de la manière très rigoureuse dont l’Empire xi’an avait déployé de nouveaux vaisseaux par le passé. Contrairement aux unités humaines, dont la transition vers de nouveaux modèles se fait généralement lentement, les Xi’ans ont toujours adopté une approche du “tout ou rien” : ils fabriquent des vaisseaux selon un calendrier à long terme et remplacent les modèles en masse sur un théâtre d’opération donné afin d’éviter de fournir des services et du support en double.
L’armée de l’UEE s’inquiéta immédiatement de la signification politique générale de cette mise à jour des chasseurs de première ligne le long de sa frontière, et de la menace potentielle posée par ce vaisseau inconnu. La Navy, préoccupée par le développement de sa prochaine génération de “chasseurs de supériorité spatiale”, était particulièrement désireuse de recueillir des renseignements sur ce nouveau vaisseau xi’an, auquel les rapports de renseignement donnèrent le nom d’ARES. Les agents dans la sphère d’influence xi’an reçurent une note de service leur demandant de recueillir autant d’informations que possible à son sujet.
Le 28/11/2948, le conseil d’Aopoa provoqua une onde de choc parmi les observateurs du secteur en annonçant qu’un modèle d’exportation de son chasseur de classe moyenne San’tok.yāi était disponible à l’achat. Cette décision prit par surprise les autorités humaines, civiles comme militaires, car elle sapait des années d’effort pour en savoir plus sur le programme aérospatial xi’an, connu pour son caractère secret. Bien qu’il soit impossible pour une publication humaine comme la nôtre de documenter correctement le développement du chasseur moyen xi’an en raison de la quantité limitée d’informations disponibles, nous pouvons retracer les efforts de l’Empire uni de la Terre pour recueillir ses propres renseignements sur ce vaisseau et ses précurseurs.
Pendant ce temps, le second Argo découvrit que le dernier chasseur, loin de s’écraser, avait atterri en toute sécurité sur un terrain stable. Des traces dans la neige confirmèrent que le pilote avait survécu et qu’il se dirigeait vers son ailier. Le pilote survivant fut localisé par voie aérienne et emmené à bord de l’escorte, où il fut traité pour son exposition au froid et finalement rapatrié dans l’Empire xi’an. Malgré les pertes, cet épisode fut considéré comme très positif pour les relations humano-xi’ans avec le sauvetage réussi du pilote survivant. Les officiers du renseignement militaire n’étaient cependant pas aussi satisfaits, n’ayant obtenu qu’une quantité limitée d’informations utilisables à partir des premiers scans des lieux du crash. L’UEE semblait ne jamais pouvoir obtenir l’aperçu tant attendu du chasseur moyen xi’an en action.
Quoiqu’exagéré, le jugement d’Alton Hurston sur Maria reposait sur un fond de vérité. La famille Wharton faisait autrefois partie des hautes sphères de la société, mais elle avait perdu son statut du fait de son opposition farouche au gouvernement Messer. L'entreprise familiale de construction s’était d’abord fait connaître en construisant le spatioport de Quinton sur Angeli, dans le système Croshaw. S'ensuivit une série de lucratifs contrats gouvernementaux, dont le plus célèbre fut la conception et la construction des biodômes enveloppant Jata dans le système Davien. L'empire du bâtiment Wharton s'effondra cependant après sa mise à l'index par le régime Messer pour avoir refusé de construire un centre de détention dénoncé comme “inhumain” par les Wharton.
Suite à la publication de ce reportage et au scandale qu’il provoqua, Maria annonça publiquement qu'elle allait organiser une collecte de fonds destinés à financer les soins de santé des travailleurs radiés. Sa réputation bien établie et ses remontrances publiques envers l'entreprise firent les gros titres dans tout l'empire, ce qui permit à Jasper et Maria de recevoir peu après un appel de leur père et beau-père Alton, afin qu’ils lui rendent immédiatement visite au siège de Hurston. Leur manœuvre avait réussi…
Lors de cette visite, Maria accepta de cesser ses critiques publiques à l’encontre de l’entreprise et d’annuler sa collecte, à deux conditions : qu'elle puisse travailler avec Hurston Dynamics pour améliorer la prise en charge médicale des employés, et que Jasper réintègre le siège social. Alton et le conseil d'administration acceptèrent, sachant qu'un partenariat avec Maria serait une victoire côté relations publiques. Le couple s'installa sur Terre et, en 2804, Maria supervisa et mit en œuvre l’extension la plus importante du programme de santé de Hurston, présentée avec succès par l'entreprise comme un signe de sa volonté de se conformer à l'éthique du nouvel empire. Toutefois, Maria admettra en privé avoir fait des compromis sur plusieurs points pour conclure l'accord, qui selon elle ne garantissait pas suffisamment la couverture future des employés radiés.
Quand Maria naquit en 2777, sa famille survivait tant bien que mal dans une tour d’habitation vétuste de Jata. Ses parents étaient des militants anti-Messer de premier plan, qui racontaient ouvertement comment le régime avait détruit l'héritage des Wharton suite à leur dissidence. La photo d'une Maria adolescente et rebelle, manifestant aux côtés de ses parents dans les rues de Jata lors du renversement du régime Messer en 2792, fut largement diffusée sur le spectrum. Elle en tira une petite célébrité, profitant de l'attention suscitée pour décrocher des contrats promotionnels lucratifs qui lui permirent de sortir sa famille de la pauvreté. Elle tira également parti de sa nouvelle notoriété pour se faire l'avocate de diverses causes politiques progressistes, ce pourquoi sa décision de se marier avec un membre de la famille Hurston choqua nombre de ses proches. Bien que Maria se soit battue pour améliorer la protection médicale de tous les employés de Hurston, ses amis la critiquèrent pour s'être alliée à une entreprise semblant incarner tout ce qui, selon elle, allait mal dans l'empire. Certains historiens se sont même demandé si elle n'avait pas cessé de lutter pour des réformes vraiment révolutionnaires chez Hurston dans l’intérêt de sa seule renommée.
En 2862, Tumbril Land Systems ferma ses portes suite à une baisse d’intérêt pour les véhicules militaires. Les actifs de l’entreprise furent vendus et les usines reconverties dans la construction de vaisseaux pour des sociétés telles qu’Argo et MISC. La propriété intellectuelle, y compris la conception générale et la marque du Cyclone, fut vendue à un consortium de petits acheteurs dans le cadre de la faillite. L’histoire du Cyclone aurait dû s’arrêter là… mais il n’en fut rien. En 2946, une coentreprise, créée par le PDG de DevCo, Terrence Naban, et plusieurs petits investisseurs, surprirent l’Empire en annonçant le retour du Cyclone, de nouveau sous la marque Tumbril. Une petite équipe de concepteurs passa quatre ans à moderniser le DX20 original avec des composants du 30e siècle, dans le but de fournir à nouveau aux explorateurs un véhicule fiable et emblématique. L’objectif était également d’obtenir des contrats gouvernementaux lucratifs pour la fabrication d’armement dans le cadre du conflit vanduul, qui prenait de plus en plus d’ampleur. Des usines modernes de Cyclone furent ouvertes dans les systèmes Centauri, Terra et Ellis, et d’autres sites déjà réservés en vue d’une expansion future.
Tumbril produit actuellement cinq variantes civiles du Cyclone, en plus d’un modèle militaire réservé aux forces armées de l’Empire Uni de la Terre. Les modèles civils s’inspirent largement des améliorations du marché secondaire apportées par les habitants de la Frontière du 28e siècle. Il s’agit des modèles suivants :
En 2681, la Navy abandonna l’un des principaux fondements de l’Invictus et cessa d’utiliser l’événement pour rassembler les recrues et les transporter vers leur lieu d’entraînement. Les recrues devaient dès lors se présenter d’elles-mêmes à Kilian. Ce qui entraîna une réduction du nombre total de célébrations de l’Invictus, les vaisseaux de la Navy ne visitant plus chaque système. En revanche furent organisés, dans diverses zones d’atterrissage majeures à travers l’empire, des événements plus grands et plus ciblés qui changeaient de lieu chaque année. Ces grandes manifestations comprenaient généralement de vastes centres de recrutement qui cherchaient agressivement à attirer les volontaires afin de combattre le nouveau danger venu des confins de l’empire : les Vanduuls. La vid désormais classique “Gardiens de l’Avenir”, centrée sur le personnel de la Navy et les tactiques utilisées dans ces centres de recrutement, montrait en guise de final dramatique une attaque vanduul lors d’une cérémonie de l’Invictus sur Angeli. À l’époque, beaucoup ont vudans cette vid un exemple typique de la propagande Messer, mais elle a depuis acquis la réputation de représenter de façon subversive l’événement et la politique de l’époque, par sa critique subtile des personnages présentés comme des loyalistes pro-Messer au sein de la Navy.
L’Invictus se déroulait pendant une semaine tous les mois d’octobre durant la Première Guerre tevarine (2541-2546). En 2547, le premier Imperator, un héros du conflit nommé Ivar Messer, insista pour que, même une fois la guerre terminée, l’événement continue d’être organisé pour célébrer la victoire de l’humanité. Depuis la Terre, l’Imperator Messer souligna cette année-là l’importance du sacrifice de soi dans l’intérêt supérieur de l’Empire, et il promit que la Navy serait utilisée pour défendre le nouvel Empire uni de la Terre (UEE) contre toute menace étrangère ou intérieure.
L’importance de l’Invictus fut en réalité croissante après la chute des Messer. La Navy avait désespérément besoin de nouvelles recrues après avoir purgé ses rangs des loyalistes pro-Messer et, en 2794, elle déplaça l’événement au mois de mai afin de reconstituer ses effectifs au plus vite. Afin que l’événement échappe à sa mauvaise réputation, l’Imperator Erin Toi collabora avec le haut commandement naval pour remodeler le message de l’Invictus, ne l’axant plus sur la domination militaire, mais sur l’espoir et la volonté de servir le bien commun. Les centres de recrutement trop agressif furent remplacés par des dioramas illustrant les moments marquants où la Navy était venue en aide à l’Empire. Cette évolution vers un événement familial populaire se poursuivit en 2803, lorsque le célèbre 999e escadron d’essai commença à effectuer d’exaltantes acrobaties aériennes lors de certaines cérémonies.
En 2542, la première Invictus Launch Week a vu des vaisseaux de la Navy visiter tous les systèmes des Planètes unies de la Terre (UPE). En pleine Première Guerre tevarine, les populations se rassemblèrent en masse pour célébrer et envoyer les courageuses recrues qui embarquaient pour leur entraînement de base à bord de grands transports militaires. Les responsables de la Navy remarquèrent que ces grands rassemblements devenaient de plus en plus populaires, système après système, et comprirent que l’événement pouvait servir un objectif à la fois pratique et politique. À partir de quoi l’Invictus serait à la fois l’occasion de recruter de nouvelles recrues, de mettre à l’honneur la Navy et enfin de présenter les dernières innovations de sa flotte. Cinq siècles plus tard, malgré d’importants changements, l’Invictus Launch Week est devenue une tradition chère à tout l’Empire. Aujourd’hui, au lieu de transporter des volontaires, l’événement présente les derniers véhicules de la flotte navale, tout en célébrant les recrues de l’année ainsi que les officiers et pilotes diplômés. Toutefois, les valeurs fondamentales de l’événement sont restées les mêmes : encourager le recrutement et honorer les courageux stellaires dévoués à la protection de l’Empire.
De nos jours et pour la plupart d’entre nous, l’Invictus Launch Week constitue un hommage instructif, divertissant et approprié envers la Navy et les stellaires qui servent l’Empire. Elle n’est cependant pas à l’abri des critiques, qui estiment son coût trop exorbitant pour les contribuables. Les mêmes soulignent encore que l’événement est devenu trop commercial et qu’il s’apparente à du marketing gratuit, à une pure et simple promotion gouvernementale des fabricants de vaisseaux, d’armes et de composants présents au salon. L’Invictus reste néanmoins l’un des événements les plus appréciés et les plus fréquentés de toute l’UEE – l’occasion pour la population de soutenir la Navy, les appareils sur lesquels volent ses pilotes et leurs sacrifices pour le bien de l’Empire.
Puis apparut le “filon de Chessex”, massive découverte de matières premières jusqu’alors inconnues sur Ferron II. Les journaux de l’Empire firent état de cette découverte, la plus importante de l’année, faite au moyen d’instruments de précision au fond d’un canyon d’une planète qui avait été ignorée pendant des années. Histoire d’autant plus intéressante que ce n’était pas Shubin Interstellar ou une autre grande entreprise minière la détentrice de cette nouvelle concession, mais Chloe Raznick, propriétaire exploitante de l’un des premiers MISC Prospector sortis de la chaîne de montage en 2925. Elle avait fait l’acquisition légale de plusieurs centaines de parcelles d’anciennes zones d’essais militaires au sol, dans l’espoir de récupérer les obus usagés et de toucher les petites primes liées à la collecte de débris radioactifs. En arpentant son terrain, elle découvrit un immense gouffre dans lequel elle conduisit son Prospector. Le reste appartient à l’histoire : Raznick fit sensation du jour au lendemain, séduisant l’Empire et impressionnant des billions de personnes par cette entrée gracieuse dans le monde des hyper-riches.
Réponse : La réponse courte : la démocratie. Le 30 avril 2793, le Sénat a mis aux voix le gigantesque Governance Modernization Act (GMA), destiné à réparer et à réformer un système perverti par la volonté des Messer depuis bien trop longtemps. Cette loi contenait une disposition qui aurait renommé l'Empire uni de la Terre en Union démocratique stellaire (DSU), et une autre qui aurait déplacé la capitale de la Terre à Terra. À l'issue d'un débat animé au Sénat, il a manqué trois voix pour que le GMA soit adopté.
Les extraterrestres utilisent également le SET pour traiter avec les humains, mais ils ont leur propre notion et échelle du temps. 100 années xi'ans équivalent approximativement à 128 années terriennes standard, et rai.Hy'ūm est leur mot pour désigner une année humaine. Quant aux Banus, ils comptent le temps en “battements”, qu'ils appellent umi et qui correspondent à cinq secondes chez nous. En tant que membres de l'UEE, les Tevarins utilisent le SET. Enfin, quiconque a tenté d'interroger un Vanduul sur sa notion du temps est mort, de sorte que leur perception et leur manière de l’appréhender restent inconnues.
De nombreuses chansons de S-pop intègrent des synthétiseurs dont les sons proviennent de bruits naturels, comme le chant des grillons, le souffle du vent sur les feuilles ou l’écoulement de l’eau. Il ne s’agit pas de reproductions à l’identique, mais de sons de base utilisés pour créer différentes notes (bien que des bruits naturels directement échantillonnés apparaissent de temps à autre). Le genre utilise également des instruments fabriqués à partir d’arbres à bois tendre qui poussent sur Saisei. L’un des instruments phares, la s-guitare, entièrement en bois tendre, produit un son profond, clair et résonnant. Cherchez une guitare en épicéa pour en avoir un bon exemple. De nombreuses chansons utilisent des progressions d’accords IV-V-iii-vi et vi-IV-V-I, ainsi que des tonalités mineures. La S-pop englobe de nombreux sous-genres, si bien que vous y trouverez des styles tels que la pop, le rock, la dance, le hip hop, le métal, etc. Le groupe de Saisei The Claw a repris la célèbre chanson “Moonlight” du groupe de métal Clover et a ainsi lancé l'engouement pour la S-pop, qui a dominé les ventes d’albums dans l’UEE entre 2932 et 2934.
Question : Comment le temps est-il géré dans l'UEE ? Une année compte-t-elle toujours 365 jours ? Comment cela est-il calculé alors que la durée d'une journée peut varier d'une planète à l'autre ? Les espèces extraterrestres ont-elles une notion du temps ? Si oui, ont-elles une année et une unité de temps complètement différentes des nôtres ? Comment parle-t-on du temps entre deux espèces différentes ?
Question : Pourquoi l'Empire uni de la Terre s'appelle-t-il encore ainsi alors que ce sont les Messer, aujourd'hui largement considérés comme des dictateurs malveillants, qui ont donné ce nom à l'origine ? Y a-t-il une raison pour laquelle on a choisi de ne pas donner à l'UEE un nouveau nom, sans passif historique, après l'ère Messer ?
D'autres ont fait valoir qu’un changement de nom de l'empire ferait paraître l'humanité faible aux yeux de l'empire xi'an et annulerait immédiatement les traités commerciaux conclus avec les Banus, mettant ainsi un terme aux essentiels échanges inter-espèces. Un sénateur hostile au changement de nom a même calculé son coût en termes d’adaptation des bâtiments, vaisseaux, équipements, armures, fournitures de bureau, etc. Bien que la somme astronomique et la méthode employée pour y parvenir aient été largement contestées, le chiffre est devenu une “punchline culturelle”, détournant les gens de l'idée et leur faisant prendre conscience de l'immensité du problème que représenterait un changement de nom de l'empire.
La régénération est un vaste sujet que nous pourrions explorer pendant des jours. Elle fait partie intégrante de ce qui rend Star Citizen unique en tant qu'environnement de science-fiction. N'oubliez pas que dans l'univers de Star Citizen, la régénération est encore une technologie très récente. Elle n’a été rendue accessible au public dans l'UEE que depuis quelques années, si bien que l'on n'a pas encore pleinement mesuré son impact.
Troisièmement, l'impact culturel de la régénération. Il est compréhensible que nous voulions essayer d'expliquer le comportement risqué des joueurs comme une indication de cet impact. Mais les gens ne conduisent pas plus imprudemment simplement parce qu'ils disposent de ceintures de sécurité. Nombre des répercussions et des limites de la régénération ne sont pas prises en compte dans la version actuelle du jeu. Si certaines personnes sont plus téméraires, il est probable qu'elles étaient prédisposées à ce comportement, indépendamment de la disponibilité de la régénération. Pour les entreprises et les organisations comme l'UEE, la régénération reste un processus coûteux, et il est presque toujours moins cher, plus facile ou simplement plus moral de se concentrer sur le sauvetage de vies plutôt que de s'appuyer sur cette technologie imparfaite.
Le changement de nom de l'UEE n'a plus jamais fait l'objet d'un vote après l'échec du GMA. La faute à la politisation de l'idée, ou aux entités tournées vers la Terre qui veulent à tout prix ne pas perdre leur assise politique, économique ou culturelle. La faute au coût potentiel pour le monde réel et le monde politique. Tous ces facteurs, entre autres, se sont combinés pour maintenir le nom d'Empire uni de la Terre après la chute des Messer. Après avoir traversé cette période tumultueuse, l'UEE a travaillé dur pour se redéfinir afin de symboliser autre chose que le régime despotique qui lui avait donné son nom.
Réponse : Vous avez raison, calculer le temps dans un univers composé de multiples planètes, chacune ayant son propre cycle de jours et d'années, est très complexe. Comment, par exemple, organiser un rendez-vous avec quelqu'un ? La solution retenue a été d'établir le temps terrien standard (SET), un système unifié de date et d'heure adopté à travers l'UEE. Cela permet à chacun de se référer à une horloge unique pour planifier ses activités, même s'il reste possible d'avoir sa propre heure locale.
Aujourd’hui, le Festival rouge est plus populaire que jamais et largement célébré à travers l’UEE et le Protectorat banu. Comment une fête centrée sur le cycle luni-solaire de la Terre a-t-elle pu susciter un tel engouement ?
Chaque année, à partir de fin janvier ou début février, des millions d’enveloppes rouges dorées sont cachées à travers tout l’UEE. Ceux qui ont la chance d’en trouver une découvrent un porte-bonheur ou des crédits, signe d’espoir pour l’année à venir. Pendant des siècles, offrir des enveloppes rouges à ses amis et à sa famille était l’une des façons de célébrer le Festival rouge. Mais cacher les enveloppes pour qu’elles soient trouvées par n’importe qui n’est devenu partie intégrante de la tradition qu’au 26e siècle, après que les Banus l’ont adoptée avec enthousiasme comme moyen d’honorer Cassa, leur patron de la chance. La population a adopté cette nouvelle tradition et apprécié de pouvoir trouver un peu de chance à l’intérieur d‘un magazine abandonné ou dans un casier de rangement au fond d’un couloir sombre d’une station spatiale.
Au 25e siècle, l’une des plus grandes célébrations du Festival rouge en dehors de la Terre eut lieu dans le système Davien où, en 2438, l’humanité rencontra les Banus pour la première fois. Depuis lors, les commerçants banus sont devenus un élément essentiel du système et ont pris l’habitude à l’occasion du Festival d’approvisionner leurs Merchantman en articles rouges ainsi qu’en enveloppes dorées. Nul ne sait exactement qui a caché la première enveloppe pour que quelqu’un d’autre la trouve, mais la tradition a commencé dans Davien et s’est ensuite répandue dans les autres systèmes. Cacher et chercher ces enveloppes porte-bonheur est devenu monnaie courante dans tout l’empire au début du 26e siècle, et cette tradition, tout comme le Festival, a gagné en popularité. Tout cela grâce à la découverte de Davien par Wendell Dopse, aux millions de colons qui ont célébré le Festival rouge, et aux Banus qui ont adopté et fait évoluer ses traditions.
Réponse : Les Messer étant obsédés par la consolidation et la conservation de leur pouvoir, ils ont dû déterminer qu’envahir le Protectorat banu allait à l’encontre de ces objectifs. Tout d’abord, justifier une guerre contre la seule espèce avec laquelle l’humanité a entretenu de bonnes relations dès le premier contact ne serait pas facile à faire accepter à l’Empire. Les Humains et les Banus avaient plus de cent ans d’histoire commune avant l’arrivée au pouvoir d’Ivar Messer. Il faudrait donc beaucoup de propagande pour convaincre la population que cette espèce majoritairement pacifique et obsédée par le commerce méritait d’être conquise. Par ailleurs, les premières rencontres avec d’autres espèces extraterrestres (Tevarins, Xi’ans et Vanduuls) ont toutes été source de conflits, ce qui en fait des ennemis plus naturels de l’Empire.
Réponse : Il existe plus de trois partis politiques au sein de l’UEE. Les universalistes, les centralistes et les transitionnalistes sont simplement les plus populaires et les plus largement représentés au sein du gouvernement actuel. Il n’est pas nécessaire d’appartenir à l’un de ces partis pour réussir en politique, comme en témoigne l’élection de Laylani Addison au poste d’Imperator après s’être présentée en tant que candidate indépendante. Cependant, l’adhésion à l’un des trois grands partis permet de disposer d’une base plus solide d’électeurs, de donateurs et d’élus partageant les mêmes idées. Les détracteurs de l’administration Addison pointent souvent du doigt son manque d’alliés politiques (ce qui ne serait pas un problème si elle appartenait à un parti) pour expliquer l’enlisement de plusieurs de ses grandes initiatives.
Le groupe auquel vous pensez probablement est “l’Union des travailleurs de Hurston”, qui a été créé pour défendre les droits des employés de Hurston. Il s’agit plus d’un syndicat que d’un parti politique. Hurston est propriétaire de la planète et peut la gouverner comme bon lui semble, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un organe directeur composé de représentants élus, tant qu’ils respectent et appliquent les lois communes de l’UEE. Cela dit, il se peut que l’UEE compte un grand nombre de petits partis politiques représentant des objectifs et des intérêts différents ; et que certains se concentrent sur les sujets locaux, tandis que d’autres auraient de plus grandes ambitions. La porte est donc ouverte pour que d’autres partis politiques influencent la politique à travers l’Empire.
Question : Pourquoi les Messer n’ont-ils jamais décidé d’envahir les Banus, décentralisés et plus faibles ? Ils auraient pu utiliser ce conflit pour s’assurer le soutien de la population et utiliser le butin de guerre pour enrichir l’empire et leur propre personne, prolongeant ainsi leur règne.
Outre la difficulté de convaincre les masses de la nécessité d’une telle guerre, un examen approfondi de cet univers et des tendances politiques de l’ère Messer laisse entrevoir d’autres éléments dissuasifs pour une invasion. Le régime est arrivé au pouvoir sous Ivar Messer en 2546, entre la Première Guerre (2541-2546) et la Deuxième Guerre tevarine (2603-2610), et 16 ans après le premier contact, délicat, avec les Xi’ans. Le fait d’être activement engagé dans un conflit contre une espèce tout en maintenant une fragile guerre froide avec une autre semble être une bonne raison de ne pas mener d’action agressive contre les Banus. Dans les décennies qui ont suivi la Deuxième Guerre tevarine, les Messer se sont battus entre eux pour le contrôle du régime. Les yeux tournés vers leurs ennemis internes, il n’est pas surprenant qu’ils n’aient pas cherché à en trouver d’autres dans l’univers. En 2681, les Vanduuls se sont fait connaître. L’UEE a lutté contre leurs attaques constantes et a dû abandonner plusieurs systèmes. Le régime Messer s’est retrouvé dans l’incapacité de protéger une partie de l’empire, tout en restant préoccupé par la menace xi’an. Il est resté coincé entre ces deux espèces jusqu’à la fin de son règne, et a dû de plus en plus se concentrer sur des mesures visant à maintenir l’ordre dans son propre espace. Ouvrir un troisième front contre les Banus n’a pas dû lui sembler une bonne idée alors qu’il était déjà submergé par ces autres problèmes.
Cette divergence est-elle le résultat du fossé qui sépare les citoyens des civils dans l’UEE ? En d’autres termes, ceux qui décident de la politique de la planète sont des citoyens ayant probablement gagné leur citoyenneté en participant à la guerre vanduul sous une forme ou une autre, tandis que les civils ordinaires qui n’ont pas pu ou voulu quitter Vega une fois les Vanduuls à leurs portes se débattent avec un sentiment d’impuissance ?
Réponse : Adam Wieser (auteur) : Reisse dans le système Rhetor est tout à fait à mon goût. Tout d’abord, elle est le cœur de l’enseignement supérieur de l’Empire et regorge donc d’institutions culturelles importantes, constamment revigorées par la fougue de la jeunesse. De plus, le fait de n’être connecté qu’à des systèmes de l’UEE me permet d’être averti assez tôt en cas de danger. Enfin, le système possède également une géante gazeuse multicolore exceptionnelle dans ses confins, pour les moments où je voudrais échapper à la société et m’imprégner de quelque chose d’incroyablement beau.
William Weissbaum (auteur principal) : Bien que ma réponse change régulièrement, en ce moment j’ai envie de passer du temps dans le système Goss. Rien qu’en voyant la beauté des sites actuels dans le système Stanton, il me tarde de découvrir ce que l’équipe artistique sera capable de faire lorsqu’elle aura pour mission de créer l’une des plus belles destinations touristiques de l’empire.
J’ai trouvé ce dernier point assez intéressant, car j’avais toujours imaginé Selene comme l’une des planètes les plus néo-Messer de l’UEE, abritant Kastak Arms et diverses milices qui participent activement à l’effort de guerre contre les Vanduuls. Mais le fait que l’art absurde basé sur la folie de la guerre y soit populaire semble impliquer qu’une grande partie de la population est soit opposée à la guerre vanduul, soit reproche à la Navy de l’UEE d’avoir mis leur planète en péril en choisissant de s’engager dans une escalade avec les Vanduuls.