
Drake Interplanetary
Timeline 2025
La plupart des vaisseaux spatiaux ont une origine commune : ils sont développés selon des spécifications militaires ou conçus afin de répondre à un besoin du marché pour des civils ou des entreprises. L'histoire du Drake Interplanetary Vulture est différente : son développement est le fruit d'une chasse au trésor. Le 9 août 2895, le cargo Empire Slipper, battant pavillon terran, subit ce qui fut déterminé ensuite comme une cascade improbable de pannes système ayant entraîné l’apparition sur les consoles de la passerelle de données de navigation entièrement erronées. Erreur qui conduisit l'officier de navigation du Slipper à se diriger vers une ceinture d'astéroïdes dense, à proximité immédiate de la couronne d'une géante rouge. Un débris mit alors hors service les générateurs de bouclier du vieux cargo et exposa malheureusement l’équipage à une dose de radiations mortelles. L'Empire Slipper fut laissé à la dérive, sans que l'on sache sa position exacte. Le cargo étant connu pour transporter une grande quantité de métaux précieux et un lot d'œuvres d'art rares, il suscita un vif intérêt de la part des médias et fit l'objet d'une vaste opération de recherche et de récupération. Huit mois s’écoulèrent avant qu’un vaisseau de patrouille de l'UEEN n’identifie l'épave du Slipper dans la ceinture de débris irradiés, mettant fin aux théories du complot selon lesquelles le cargo aurait été détourné. Cependant, il apparut rapidement que la région était pratiquement inaccessible à tout vaisseau de récupération spécialisé suffisamment protégé pour survivre à l’opération. MISC, le constructeur du cargo, offrit une prime de dix millions de crédits à quiconque serait capable de récupérer l’enregistreur de paramètres de la boîte noire pour comprendre ce qui s’était passé.
Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.
Craig Burton : Je comprends ton point de vue, mais je ferai le pari inverse. Je ne suis pas surpris que Drake soit en conflit avec l’IAE, mais s’ils sont bons à une chose, c’est bien de savoir tordre habilement les règles à leur avantage.
L’équipe a fini les travaux sur l’interface des vaisseaux (par exemple sur les écrans multifonctions MFD) pour le constructeur Mirai. Elle utilise des couleurs vives qui tranchent avec le style science-fiction rétro de Drake et d’Aegis.
Drake Golem Ajout du nouveau vaisseau “starter” minier de Drake. La carte est désormais marquée comme “Publié”.
Le laser minier lui-même est l'un des plus puissants du jeu, car Drake veut résoudre tous les problèmes par la puissance. Bien sûr, cela se fait au prix de l'absence d'atténuation de la résistance ou de protection contre l’instabilité. Mais pour répondre à son rôle de vaisseau “starter” minier, la “zone verte” est un peu plus grande pour laisser aux joueurs une certaine marge de manœuvre.
Les éléments de design classiques de Drake signifient que le Golem ne possède pas de siège éjectable, et que c’est donc au pilote d’évaluer la situation et de s’échapper en avance.
Nous avons posé quelques questions aux équipes chargées des véhicules et du gameplay à propos du premier vaisseau “starter” dédié au minage, fabriqué par Drake Interplanetary. Voici les réponses des développeurs eux-mêmes.
Avec les nombreux vaisseaux “starter” déjà disponibles, quelle est la place du Drake Golem ? Qu'est-ce qui a motivé la décision de créer ce vaisseau et pourquoi était-ce le bon moment ?
La dénomination “Golem” est assez unique par rapport aux autres noms utilisés par Drake pour ses vaisseaux. Qu'est-ce qui l'a inspiré ?
Avec son design allant à l’essentiel, le Drake Golem accueille de nouveaux mineurs sur le terrain ou agrandit facilement une flotte sans que cela ne vous coûte un univers entier. Drake est fait pour tout le monde. Drake est fait pour vous.
Drake Golem Ajout du nouveau vaisseau “starter” minier de Drake La carte est marquée comme “Confirmé”.
Les équipes de production du Polaris, après leurs travaux sur des vaisseaux du constructeur RSI, vont se tourner vers les grands vaisseaux des constructeurs MISC et Drake.
Les nouveaux écrans multifonctions seront déclinés en cinq styles : Aegis, Anvil, Drake, Argo et le générique. Ce dernier sera utilisé pour les vaisseaux dont le style des écrans n’a pas encore été réalisé.
La plupart des vaisseaux spatiaux ont une origine commune : ils sont développés selon des spécifications militaires ou conçus afin de répondre à un besoin du marché pour des civils ou des entreprises. L'histoire du Drake Interplanetary Vulture est différente : son développement est le fruit d'une chasse au trésor. Le 9 août 2895, le cargo Empire Slipper, battant pavillon terran, subit ce qui fut déterminé ensuite comme une cascade improbable de pannes système ayant entraîné l’apparition sur les consoles de la passerelle de données de navigation entièrement erronées. Erreur qui conduisit l'officier de navigation du Slipper à se diriger vers une ceinture d'astéroïdes dense, à proximité immédiate de la couronne d'une géante rouge. Un débris mit alors hors service les générateurs de bouclier du vieux cargo et exposa malheureusement l’équipage à une dose de radiations mortelles. L'Empire Slipper fut laissé à la dérive, sans que l'on sache sa position exacte. Le cargo étant connu pour transporter une grande quantité de métaux précieux et un lot d'œuvres d'art rares, il suscita un vif intérêt de la part des médias et fit l'objet d'une vaste opération de recherche et de récupération. Huit mois s’écoulèrent avant qu’un vaisseau de patrouille de l'UEEN n’identifie l'épave du Slipper dans la ceinture de débris irradiés, mettant fin aux théories du complot selon lesquelles le cargo aurait été détourné. Cependant, il apparut rapidement que la région était pratiquement inaccessible à tout vaisseau de récupération spécialisé suffisamment protégé pour survivre à l’opération. MISC, le constructeur du cargo, offrit une prime de dix millions de crédits à quiconque serait capable de récupérer l’enregistreur de paramètres de la boîte noire pour comprendre ce qui s’était passé.
Contre toute attente, le fabricant de vaisseaux spatiaux Drake Interplanetary vint à la rescousse. En quête de la prime et des droits de récupération de la cargaison du Slipper, une équipe d'élite se réunit sur Borea pour créer un vaisseau improvisé en mesure de résoudre ce problème particulier. Cette construction unique eut pour base le Vertical Landing Test 3 (VLT-3), un prototype de l’AS-1 Cutlass. Dépourvu de tout équipement de test, le VLT-3 devint rapidement une plate-forme spécialisée conçue pour atteindre l'Empire Slipper et récupérer sa cargaison. De lourds générateurs de boucliers remplacèrent une grande partie de la capacité de fret standard du prototype et une paire de bras télémanipulateurs polyvalents fut boulonnée à la proue. Le résultat ne ressemblait à aucun autre vaisseau en service à l’époque : un amalgame surprotégé et sous-alimenté, suffisamment petit pour naviguer dans le champ de débris tout en assurant la sécurité de ses deux membres d'équipage. De plus, le VLT-3 pouvait effectuer les opérations de récupération nécessaires à l'aide de ses bras externes sans avoir recours aux sorties extravéhiculaires, rendues impossibles par le niveau mortel des radiations.
En 2941, Drake lança le premier modèle mis à jour du Vulture. Alors que la première version civile n'était pas du tout armée, le modèle de 2941 fut équipé d'une paire de supports pour armes de taille 1, ce qui séduisit les pilotes devant naviguer dans des zones peu sûres et inexplorées de la galaxie. En 2943, la Navy de l’Empire uni de la Terre réquisitionna 300 Vulture pour des opérations de soutien sur les champs de bataille. N’étant pas destinés au combat, les versions militaires ne furent pas renforcées et ne disposèrent pas d'armes supplémentaires. Ces vaisseaux commencèrent à être livrés l'année suivante, où ils furent immédiatement intégrés dans les flottes en tant qu’unité de soutien pour nettoyer les vaisseaux détruits à la suite des batailles toujours plus fréquentes contre les Vanduuls. Drake a poursuivi le développement de la version gouvernementale du Vulture, en prévision des batailles navales à grande échelle qui ne feront qu’augmenter en nombre et en intensité dans les années à venir. La mise à jour civile la plus récente a été effectuée en 2949, avec l’introduction de la cabine allongée désormais standard, qui augmente la capacité de chargement interne de 8 à 12 SCU. Drake propose actuellement une mise à jour peu coûteuse pour les Vulture plus anciens afin de les porter à peu près à la même capacité - un processus similaire a été mis en place pour ajouter des supports d'armes à la version initiale de 2938.
L'enthousiasme suscité par cet exploit s'estompa bientôt et Drake se retrouva à nouveau au cœur d'une controverse. Le VLT-3 fut remisé alors que la société était à nouveau accusée de soutenir la piraterie suite à la destruction d'un MISC Hull D coordonnée par quatre Cutlass non immatriculés. L'entreprise ne sembla guère intéressée par le développement d'un vaisseau de récupération et préféra se concentrer sur le concept du vaisseau de commandement Caterpillar.
Drake présenta le Vulture pour la première fois en 2938 avec un marketing rappelant le succès du VLT-3, y compris par le nom stylisé du vaisseau spatial en VuLTur3 dans certaines publicités. L'intérêt du public pour la récupération et la soif de fortune personnelle ne faiblit pas et les commandes dépassèrent rapidement la capacité de production de Borea. En l'espace de huit mois, Drake fut contraint d'ouvrir deux usines éloignées pour répondre à la demande. Bien que la société ait été vivement accusée par la concurrence de faire des promesses exagérées aux capitaines inexpérimentés quant à la possibilité de réaliser d'incroyables profits, le Vulture connut immédiatement le succès avec les découverte et récupération de plusieurs épaves très médiatisées : entre autres, un Genesis Starliner que l'on croyait détruit depuis longtemps et deux Hull A entrés en collision, qui s'étaient écartés de leur route de manière inattendue. Ces histoires firent grand bruit et suscitèrent un intérêt constant pour le Vulture.
Une équipe d'ingénieurs aérospatiaux dirigée par Sod Perkins, concepteur interne de Drake, commença à développer le concept du VLT-3 pour en faire un vaisseau de récupération autonome. Bien que le nouveau modèle ait été construit à partir de zéro et n’ait pas nécessité pas les lourds boucliers de l'original, son agencement général et ses fonctionnalités restèrent étonnamment similaires à ceux du prototype. Les premiers bras manipulateurs furent remplacés par ce que Drake finit par appeler des Rippers - des bras de récupération autonomes soutenus par un rayon tracteur Lariot et des décapeurs Tomium. Ces bras devaient permettre au vaisseau (bientôt baptisé Vulture) d'identifier, de déplacer et de découper les débris spatiaux, puis de les stocker dans sa soute arrière. À l’instar du VLT-3, le Vulture de série fut conçu autour de commandes embarquées plutôt pour des sorties extravéhiculaires. La jauge de l'équipage fut réduite de deux à un membre, renforçant l'idée qu'un unique pilote pouvait faire fonctionner un Vulture et éventuellement faire fortune comme l’avait fait l'équipage du Dogsbody. Une petite section habitable à l'arrière permettrait au récupérateur solitaire de supporter de longs voyages, les sites d’épave étant rarement situés à proximité de routes spatiales fréquentées. Enfin, le Vulture était équipé de propulseurs de manœuvre et d'un générateur de bouclier surdimensionné lui permettant d'effectuer des mouvements prudents, impossibles pour de plus grands vaisseaux comme le Reclaimer.
En 2932, un Reclaimer d'Aegis Dynamics, le General Dogsbody, réalisa la mission de récupération la plus rentable de l'histoire humaine lorsqu'il découvrit et récupéra un vaisseau générationnel du 22e siècle à la dérive dans l'espace lointain. L'équipage du Reclaimer devint millionnaire et y gagna une petite célébrité du jour au lendemain, tandis que l'événement suscitait un intérêt de plus en plus grand pour les missions de récupération spatiale, Cet intérêt connut un essor fulgurant et des équipages commencèrent à mettre de l'argent en commun pour acheter leur propre Reclaimer, si bien que les dirigeants de Drake réalisèrent qu'ils avaient déjà une option plus attrayante à leur disposition.
Quatorze mois après la disparition de l'Empire Slipper, l'équipe d'essai de Drake commença les opérations de récupération à partir d'une station spatiale modulaire établie à la hâte et positionnée juste à l’extérieur de la zone de danger. Au cours de ses trente-six expéditions périlleuses, le VLT-3 pénétra autant de fois dans le champ de débris pour retirer soigneusement les enregistreurs de vol du Slipper, puis, un par un, les précieux conteneurs. Drake réclama et obtint les droits de récupération pour la cargaison et remit rapidement les enregistreurs de vol à MISC. Cependant, les dix millions de crédits promis ne se matérialisèrent pas, les dirigeants de Drake étant finalement poursuivis en justice pour la prime lorsqu'on découvrit qu'ils avaient secrètement ouvert les boîtes noires et copié leur contenu dans un vaisseau transporteur de données avant de les transmettre.
Le succès de la mission du VLT-3 ne profita pas seulement aux résultats financiers de Drake. La fascination du public pour le cargo perdu permit à la mission de récupération d'être largement diffusée et fut perçue comme un sursis pour la société, accusée de tirer ses profits de la piraterie. Pendant un certain temps, Drake apparut comme un acteur positif, bien que rustique, au moment même où le marché des petits vaisseaux spatiaux personnels avait le vent en poupe. Pour tirer parti de ce succès, la société envoya le VLT-3, avec sa peinture écaillée et la coque recouverte d'impacts de micrométéorites, en tournée promotionnelle dans des salons aérospatiaux et des musées à travers neuf systèmes.
Drake Cutter Scout Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu du Cutter Scout, le vaisseau de reconnaissance de Drake Interplanetary.
Drake Cutter Scout Développement, équilibrage et implémentation du vaisseau de reconnaissance de Drake Interplanetary, le Cutter Scout, dans le jeu.
Le Storm a officiellement la même taille de garage que le Tumbril Nova et les plateformes Atlas d’Anvil, donc tous les vaisseaux qui peuvent les transporter. Cependant, sa hauteur et sa longueur moindres lui permettent de s’adapter à certains vaisseaux qui ne sont pas compatibles avec ceux mentionnés ci-dessus, comme l’Anvil Carrack et le Drake Corsair.
Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.
En novembre, nous avons publié l’alpha 3.17.4 juste à temps pour l’édition 2952 de l’IAE, qui a présenté deux nouveaux vaisseaux pilotables, le Drake Cutter et le Corsair, ainsi que le RSI Galaxy, un grand vaisseau modulaire multirôle qui a été ajouté au pipeline de production des vaisseaux, et un véhicule tout-terrain jouable, le Greycat Sports Terrain Vehicle (STV). Nous avons également ajouté des serveurs à Hong Kong pour notre base de joueurs en pleine explosion dans la zone Asie-Pacifique. Tout cela, combiné au retour de Jumptown et de nos autres événements dynamiques tels que XenoThreat et Nine Tails Lockdown, a permis à la communauté d’être plus engagée et active que jamais auparavant !
Depuis le lancement de la première vague, des dizaines de milliers d’entre vous ont découvert la très attendue profession de recycleur, une toute nouvelle voie économique et de carrière pacifique pour les pilotes du ‘verse. La fonctionnalité de recyclage permettra aux pilotes de récupérer des matériaux précieux sur des vaisseaux et de les vendre pour en tirer un profit. La nouvelle profession de recycleur est soutenue par l’ajout de nouvelles technologies et de nouveaux outils, y compris une refonte complète du système de cargo, donnant aux cargaisons une représentation physique dans le jeu. L’alpha 3.18 comprend également le lancement du Vulture, un nouveau vaisseau de recyclage d’entrée de gamme dans la gamme des vaisseaux Drake, parfait pour les pilotes qui débutent leur carrière dans le recyclage, ainsi que des fonctionnalités mises à jour pour que les pilotes de Reclaimer puissent enfin utiliser leur énorme vaisseau.
Craig Burton : Je comprends ton point de vue, mais je ferai le pari inverse. Je ne suis pas surpris que Drake soit en conflit avec l’IAE, mais s’ils sont bons à une chose, c’est bien de savoir tordre habilement les règles à leur avantage.
SKINNY : Je ne sais pas. J’ai l’impression que la chose la plus “Drake” qu’ils puissent faire en étant sponsor officiel, c’est de mettre l’IAE en colère et de se justifier en disant quelque chose du genre “À quoi ils s’attendaient ? Que Drake ne fasse pas du Drake ?”. C’est ma prédiction et je m’y tiens.
SKINNY : Et ils ont essayé, mais même l’approbation du thème et des slogans de cette année s’est transformée en une énorme bagarre qui a agacé certains membres de Drake. À ce qu’on m’a dit, certains cadres estiment déjà qu’être sponsor principal créé beaucoup plus d’ennuis que ça n’en vaut la peine, alors pourquoi ne pas faire quelque chose d’inattendu ? S’ils ne se soucient pas d’être à nouveau le sponsor principal, alors une interdiction n’aura guère d’importance et ils pourront en retirer un max de publicité.
Craig Burton : Allons, soyons honnêtes, Drake n’est plus une petite start-up rebelle. C’est un grand fabricant qui a su s’affirmer intelligemment en faisant autre chose que les autres. Certains de leurs fans n’aimeront peut-être pas, mais leur sponsoring pourrait convaincre davantage de monde d’essayer leurs vaisseaux.
SKINNY : Une autre chose à prendre en compte, c’est la réaction de leurs fans inconditionnels. Spectrum regorge déjà de gens qui pensent que Drake s’est ramolli ou a trahi son image de marque en devenant le sponsor principal. Il se peut bien qu’ils aient sous-estimé le nombre de personnes qui aiment ce qu’ils font parce que ça contrarie les autres marques. Difficile de jouer les outsiders quand tu sponsorises carrément le plus grand événement aérospatial de l’année.
SKINNY : Okay, que dis-tu de ça ? Je prédis que Drake ne sera plus autorisé à être le sponsor principal après cette année.
SKINNY : Exactement, or c’est dans la nature de Drake de provoquer, d’aller à contre-courant. Des sources m’ont dit que Drake est frustré par le conseil d’administration de l’IAE depuis des mois et que l’entreprise a dû mettre au rebut certains de ses plus grands projets et meilleures idées pour l’événement. Mais je pense qu’ils ne pourront pas s’en empêcher. Je les soupçonne de garder dans leur manche quelque chose qui va mettre en colère le conseil d’administration et leur interdire d’être le principal sponsor à l’avenir.
Peu de temps après, des cadres de Drake l’invitèrent à visiter leur siège sur Magnus. Ils montrèrent à Cousin Crow les plans de leur premier vaisseau capital et lui offrirent la possibilité de créer une livrée exclusive pour le lancement. Cousin Crow proposa une idée encore plus audacieuse. Au fil des ans, nombre de ses clients l’avaient engagé pour transformer les cales de leurs vaisseaux en places de marché, semblables à celles des Banus. Au lieu de réaménager le vaisseau après coup, pourquoi ne pas collaborer avec Drake pour intégrer cette modification directement dans le vaisseau? Les dirigeants adorèrent l’idée et bientôt le Kraken Privateer vit le jour, confirmant la réputation de Cousin Crow comme l’un des meilleurs ateliers de conversion de l’UEE.
Si vous voulez en savoir plus sur cette technologie, je vous recommande de lire l’article fondateur Mort d’un stellaire pour découvrir certaines des idées sous-jacentes à la conception actuelle de ce système. Si vous cherchez un petit glossaire de la terminologie liée à la régénération, ainsi qu’une introduction à l’histoire de cette technologie sans précédent, le Loremakers : Guide de la régénération est un autre article qui vaut la peine d’être lu.