
UEE Navy
Timeline 2025
La plupart des vaisseaux spatiaux ont une origine commune : ils sont développés selon des spécifications militaires ou conçus afin de répondre à un besoin du marché pour des civils ou des entreprises. L'histoire du Drake Interplanetary Vulture est différente : son développement est le fruit d'une chasse au trésor. Le 9 août 2895, le cargo Empire Slipper, battant pavillon terran, subit ce qui fut déterminé ensuite comme une cascade improbable de pannes système ayant entraîné l’apparition sur les consoles de la passerelle de données de navigation entièrement erronées. Erreur qui conduisit l'officier de navigation du Slipper à se diriger vers une ceinture d'astéroïdes dense, à proximité immédiate de la couronne d'une géante rouge. Un débris mit alors hors service les générateurs de bouclier du vieux cargo et exposa malheureusement l’équipage à une dose de radiations mortelles. L'Empire Slipper fut laissé à la dérive, sans que l'on sache sa position exacte. Le cargo étant connu pour transporter une grande quantité de métaux précieux et un lot d'œuvres d'art rares, il suscita un vif intérêt de la part des médias et fit l'objet d'une vaste opération de recherche et de récupération. Huit mois s’écoulèrent avant qu’un vaisseau de patrouille de l'UEEN n’identifie l'épave du Slipper dans la ceinture de débris irradiés, mettant fin aux théories du complot selon lesquelles le cargo aurait été détourné. Cependant, il apparut rapidement que la région était pratiquement inaccessible à tout vaisseau de récupération spécialisé suffisamment protégé pour survivre à l’opération. MISC, le constructeur du cargo, offrit une prime de dix millions de crédits à quiconque serait capable de récupérer l’enregistreur de paramètres de la boîte noire pour comprendre ce qui s’était passé.
Le 29 juillet 2384, la Navy de l’UNE fut informée qu’un vaisseau de guerre d’une milice, disparu la semaine précédente, s’approchait de la ville de New York. Alors que les contrôleurs aériens locaux tentaient d’entrer en contact avec lui, il tira sur ceux envoyés par la Navy pour l’intercepter, avant de prendre la fuite. Lorsque la Navy mobilisa ses vaisseaux de la région pour poursuivre ce vaisseau voyou, le reste de la flotte de l’AUA attaqua New York en ciblant la Plaza des Nations unies de la Terre (UNE Plaza), qui abritait les principaux organes législatifs et administratifs du nouveau gouvernement unifié. Leur mission était simple : détruire le siège du pouvoir des Nations unies de la Terre, puis profiter du chaos qui s’ensuivrait pour convaincre pays et régions d’abandonner le gouvernement unifié. Dès qu’elle comprit l’ampleur de l’attaque, la Navy rappela la plupart de ses forces pour défendre New York, laissant toutefois de petites flottes pour défendre les installations militaires clés de Port Renatus sur Mars et d’Angeli dans Croshaw, au cas où l’attaque sur New York eût été une double feinte.
Sans surprise, la Navy de l’Empire uni de la Terre sera parmi les premiers clients du San’tok.yāi. Selon le Bureau naval du budget et de la planification, l’armée a reçu l’autorisation de réquisitionner neuf de ces vaisseaux. Si ces exemplaires suivent le même schéma que les précédents modèles extraterrestres acquis par l’armée, ces San’tok.yāi seront répartis entre objets d’étude d’ingénierie destinés à être désassemblés et appareils d’entraînement pour simuler une force ennemie (l’Empire ne reconnaît pas formellement qu’il utilise des vaisseaux xi’ans ou des répliques de vaisseaux xi’ans dans la formation au combat, bien qu’il ait régulièrement acheté des Khartu-al pour des projets de recherche non spécifiés depuis leur introduction dans l’espace humain).
Le quatrième système de l’univers persistant sera Castra, un système proche du territoire Xi’an : - Castra I “Bullseye” est un monde mort, trop près de l’étoile pour être terraformé. Des vapeurs toxiques et des tempêtes rendent dangereuse l’exploration. - Castra II “Cascom” est un centre d'entraînement pour l’UEE navy. On y trouve de grandes montagnes, des lacs et des forêts. La zone d'atterrissage principale s’appelle Sherman.
Le Vulcan subit son baptême du feu en 2603, lors des premières batailles de la Deuxième Guerre tevarine. Au début du conflit, le vaisseau faisait partie de l'UEEN depuis près de dix ans et il y avait fait ses preuves en temps de paix, en soutenant et en élargissant le rayon d'action des convois et des patrouilles. Toutefois, ses premières missions au combat ne se déroulèrent pas bien. Les forces tevarines comprirent rapidement qu'elles pouvaient réduire l'efficacité de l'UEE en prenant pour cible ces vaisseaux de soutien, lents et peu défendus. Au cours des six premiers mois de la guerre, les pertes de Vulcan furent beaucoup plus lourdes que prévu, et un certain nombre de missions d’attaque échouèrent lorsque des bombardiers incapables de se ravitailler furent abattus au retour de leur mission par des chasseurs tevarins. Ces problèmes furent résolus par des changements de fabrication et de doctrine. Aegis développa une mise à niveau pour les premiers Vulcan afin d’augmenter sa résilience sur le champ de bataille, améliorant le blindage et ajoutant une tourelle défensive ; autant de changements qui allaient contribuer à la future refonte du vaisseau. L'armée elle-même adapta le rôle du vaisseau en utilisant les Vulcan par groupes de trois : un pour la réparation, un pour le réarmement et un pour le ravitaillement. Ces trios étaient protégés par des chasseurs d'escorte, qui assuraient leur défense en cas d’attaques et qui utilisaient leurs services pendant les périodes d'inactivité.
Le Vulcan ne rencontra aucun problème de ce genre lors de ses premières confrontations avec les Vanduuls. Ceux-ci semblaient alors ne pas chercher à cibler les vaisseaux de soutien, mais à se concentrer sur les chasseurs en voyant dans le reste comme de la ferraille utile ou un précieux butin. Les progrès constants de la plateforme permirent aux premiers Vulcan ayant affronté les Vanduul d'être beaucoup plus efficaces, dans leurs rôles premiers comme en défense. Avec l’amélioration des “trois R” apportés par les drones, ils furent utilisés plus nombreux que jamais, aussi bien dans leurs rôles traditionnels qu’en tant que soutien de flotte, nombre d’entre eux étant souvent chargés de suivre de près des escadrons de destroyers et de croiseurs. Ces dernières années, l'UEEN a commencé à déployer ce qu'elle appella des “groupes d'intervention à distance” pour tenter de réduire la pression exercée par les Vanduuls. Ces groupes d'intervention sont composés de chasseurs et de bombardiers lancés depuis leur base, soutenus par des Vulcans modernes qui accroissent considérablement leur rayon d'action et leur puissance de frappe, leur permettant ainsi de se déployer en territoire ennemi pour y mener des raids. Cette stratégie, élaborée dans le but de répondre aux incursions anti-commerce des Vanduuls, semble se révéler efficace.
Le vaisseau qui en résulta, lancé officiellement en 2594, impressionna l'UEEN lors de son examen officiel, l'incitant à en commander près de quatre fois plus que le nombre prévu dans l’offre initiale. Une fois qu’il fut entré en service actif, Aegis donna la priorité au développement de ses évolutions afin d’éviter son obsolescence. Les changements apportés à la plateforme Vulcan se succédèrent rapidement, l’entreprise s'adaptant aux retours des champs de bataille et s'efforçant d'intégrer les dernières technologies. En l'espace de dix ans, le concept simple mais dangereux “d'atelier” de réparation fut remplacé par un processus formalisé utilisant des bras manipulateurs, tandis que la formation au ravitaillement en vol s'améliora et réduisit considérablement les pertes humaines. Des modifications furent régulièrement apportées aux trois rôles du Vulcan, soutenues à chaque étape par Aegis. La version moderne prit forme en 2895 avec l'adoption des drones BARD de Saga Datasystems, qui standardisèrent les fonctions de soutien du vaisseau tout en diminuant considérablement les risques. En utilisant ces drones (qui allaient bientôt devenir la norme dans l'industrie) au lieu de développer les leurs , Aegis baissa le coût par unité du Vulcan et noua une relation stratégique importante avec une entreprise technologique en plein essor.
Comme nombre de vaisseaux d'Aegis Dynamics, le vaisseau de soutien Vulcan possède une longue et riche histoire remontant à plusieurs siècles en arrière, à l'apogée de l'ère Messer. En 2590, les avancées dans le raffinage de carburant permirent de prolonger l’autonomie des vaisseaux dans l’espace. La Navy de l’UEE (UEEN) lança donc un appel d'offres pour un vaisseau de soutien de taille moyenne, capable de mener des opérations de ravitaillement et de réarmement. Compte tenu des pratiques d’attribution des contrats militaires de l'époque, il était évident qu'Aegis décrocherait le projet. Néanmoins, l'équipe du Vulcan choisit d'aller au-delà des spécifications militaires et de développer ce qu'elle qualifia de véritable vaisseau “trois R”, à savoir capable de réarmer, ravitailler, et réparer. Les designers d'Aegis estimèrent qu’en livrant un vaisseau capable de soutenir de petits chasseurs et bombardiers (un aspect de plus en plus important de la doctrine navale), ils auraient une chance de créer quelque chose d'essentiel pour l'arsenal de l'UEEN à plus long terme.
La plupart des vaisseaux spatiaux ont une origine commune : ils sont développés selon des spécifications militaires ou conçus afin de répondre à un besoin du marché pour des civils ou des entreprises. L'histoire du Drake Interplanetary Vulture est différente : son développement est le fruit d'une chasse au trésor. Le 9 août 2895, le cargo Empire Slipper, battant pavillon terran, subit ce qui fut déterminé ensuite comme une cascade improbable de pannes système ayant entraîné l’apparition sur les consoles de la passerelle de données de navigation entièrement erronées. Erreur qui conduisit l'officier de navigation du Slipper à se diriger vers une ceinture d'astéroïdes dense, à proximité immédiate de la couronne d'une géante rouge. Un débris mit alors hors service les générateurs de bouclier du vieux cargo et exposa malheureusement l’équipage à une dose de radiations mortelles. L'Empire Slipper fut laissé à la dérive, sans que l'on sache sa position exacte. Le cargo étant connu pour transporter une grande quantité de métaux précieux et un lot d'œuvres d'art rares, il suscita un vif intérêt de la part des médias et fit l'objet d'une vaste opération de recherche et de récupération. Huit mois s’écoulèrent avant qu’un vaisseau de patrouille de l'UEEN n’identifie l'épave du Slipper dans la ceinture de débris irradiés, mettant fin aux théories du complot selon lesquelles le cargo aurait été détourné. Cependant, il apparut rapidement que la région était pratiquement inaccessible à tout vaisseau de récupération spécialisé suffisamment protégé pour survivre à l’opération. MISC, le constructeur du cargo, offrit une prime de dix millions de crédits à quiconque serait capable de récupérer l’enregistreur de paramètres de la boîte noire pour comprendre ce qui s’était passé.
En 2941, Drake lança le premier modèle mis à jour du Vulture. Alors que la première version civile n'était pas du tout armée, le modèle de 2941 fut équipé d'une paire de supports pour armes de taille 1, ce qui séduisit les pilotes devant naviguer dans des zones peu sûres et inexplorées de la galaxie. En 2943, la Navy de l’Empire uni de la Terre réquisitionna 300 Vulture pour des opérations de soutien sur les champs de bataille. N’étant pas destinés au combat, les versions militaires ne furent pas renforcées et ne disposèrent pas d'armes supplémentaires. Ces vaisseaux commencèrent à être livrés l'année suivante, où ils furent immédiatement intégrés dans les flottes en tant qu’unité de soutien pour nettoyer les vaisseaux détruits à la suite des batailles toujours plus fréquentes contre les Vanduuls. Drake a poursuivi le développement de la version gouvernementale du Vulture, en prévision des batailles navales à grande échelle qui ne feront qu’augmenter en nombre et en intensité dans les années à venir. La mise à jour civile la plus récente a été effectuée en 2949, avec l’introduction de la cabine allongée désormais standard, qui augmente la capacité de chargement interne de 8 à 12 SCU. Drake propose actuellement une mise à jour peu coûteuse pour les Vulture plus anciens afin de les porter à peu près à la même capacité - un processus similaire a été mis en place pour ajouter des supports d'armes à la version initiale de 2938.
Geoff explique avoir expérimenté sur un thème/hymne pour la navy, partant du principe que la plupart des corps d’armée en ont un. L’apparition de la flotte dans la vidéo et sa musique à la cornemuse est une des nombreuses déclinaisons de ce thème. Le thème est très présent et récurrent dans le jeu et il fonctionne dans de nombreux scénarios et émotions. Des paroles ont même été écrites. Pour la flotte, on doit comprendre l'éclectisme de ses occupants, comprendre qu’il ne s’agit pas d’un seul pays, d’une seule nation ou d'une seule ethnicité, mais de l’humanité entière. Il se devait de représenter “toutes” les cultures. La musique combine alors des instruments de de cultures variées (Taikos, percussions sud américaines, cornemuses) ce qui explique pourquoi ce choix a été fait.
Le 29 juillet 2384, la Navy de l’UNE fut informée qu’un vaisseau de guerre d’une milice, disparu la semaine précédente, s’approchait de la ville de New York. Alors que les contrôleurs aériens locaux tentaient d’entrer en contact avec lui, il tira sur ceux envoyés par la Navy pour l’intercepter, avant de prendre la fuite. Lorsque la Navy mobilisa ses vaisseaux de la région pour poursuivre ce vaisseau voyou, le reste de la flotte de l’AUA attaqua New York en ciblant la Plaza des Nations unies de la Terre (UNE Plaza), qui abritait les principaux organes législatifs et administratifs du nouveau gouvernement unifié. Leur mission était simple : détruire le siège du pouvoir des Nations unies de la Terre, puis profiter du chaos qui s’ensuivrait pour convaincre pays et régions d’abandonner le gouvernement unifié. Dès qu’elle comprit l’ampleur de l’attaque, la Navy rappela la plupart de ses forces pour défendre New York, laissant toutefois de petites flottes pour défendre les installations militaires clés de Port Renatus sur Mars et d’Angeli dans Croshaw, au cas où l’attaque sur New York eût été une double feinte.
Le vaisseau de guerre Stanley fut commandé et mis en service par la nation d’Amecanio en 2369. Toujours en excellent état, le croiseur de bataille fut transféré à l’UNE en 2380. Plus d’un tiers de l’équipage, y compris le capitaine, démissionna avant le transfert après avoir juré fidélité à leur patrie et refusé de rejoindre la Navy naissante de l’UNE. De nouvelles recrues furent affectées aux postes vacants afin d’incarner sa nouvelle composition multilatérale et multiculturelle. Cependant, ces changements provoquèrent la colère du reste de l’équipage originaire d’Amecanio, entraînant des affrontements qui donnèrent lieu à de nombreux rapports disciplinaires pour bagarre et insubordination.
Soucieuse de ne pas laisser la mutinerie gagner d’autres bâtiments, la Navy prit la décision radicale de réaffecter les équipages de tous ses vaisseaux restants afin de s’assurer que les personnels originaires du même pays ou ayant déjà travaillé ensemble soient séparées. Cette mesure ralentit la neutralisation des vaisseaux rebelles, quoique certains pensent que cela empêcha la défection d’autres vaisseaux de la Navy. Entretemps, les six vaisseaux de guerre alliés anti-unification, alliés de circonstance, attirèrent la Navy dans des escarmouches en s’approchant de villes terriennes et martiennes et du point de saut vers Croshaw. La Navy les engageait brièvement , mais évitait toujours une bataille totale. Elle prétendait donner la priorité à la protection des civils et des villes, l’état-major craignant également que la destruction des vaisseaux de guerre ne crée autant de martyrs pour le mouvement anti-unification, et voulant qu’ils réintègrent intacts à la flotte de l’UNE. L’accent ainsi mis par la Navy sur la neutralisation et la récupération en frustra plus d’un et permit aux vaisseaux rebelles de s’échapper à plusieurs reprises. Lorsqu’une escarmouche endommagea gravement un vaisseau de guerre de la Navy en causant la perte de cinq de ses membres d’équipage, la Navy passa à l’offensive et commença à s’attaquer aux vaisseaux anti-unificationnistes au lieu d’attendre qu’ils menacent des territoires. Quatre d’entre eux furent mis hors d’état de nuire et capturés, et deux furent détruits. Le Panjwani résista le plus longtemps avant d'être finalement détruit le 22 mars 2381. Cependant, la guerre ne tarda pas à réapparaître sur un nouveau front.
Pendant des heures, le ciel de New York s’embrasa. Les habitants se réfugièrent dans les sous-sols et les tunnels du métro tandis que débris et vaisseaux endommagés s’écrasaient sur la ville. La Navy avait supposé à juste titre que la cible visée était l’UNE Plaza et mit tout en œuvre pour la défendre. Lorsqu’il parut évident que les anti-unificationnistes ne seraient pas en mesure de briser la ligne de défense de la Navy, ils modifièrent leur tactique pour répandre au maximum la peur et le chaos en s’attaquant à toute l’agglomération de la ville. Certains de leurs vaisseaux de guerre tiraient au hasard sur des bâtiments, tandis que d’autres s’écrasaient intentionnellement sur la ville plutôt que de se rendre. Le nombre de vaisseaux rebelles de l’AUA diminuant, plusieurs d’entre eux s’enfuirent pour se cacher dans les confins du système solaire ou se faufiler dans Croshaw. Sachant qu’aucun port de l’UNE ne leur offrirait refuge, les équipages de ces vaisseaux formèrent plusieurs gangs de hors-la-loi bien connus par la suite, dont bon nombre devinrent tristement célèbres pour leurs raids sur les voies commerciales de Sol et de Croshaw en dépit des efforts de l’UNE pour les traduire en justice.
La Navy de l’UNE ayant pris des mesures pour exclure et enlever toute influence aux anti-unificationnistes dans ses rangs, l’AUA se concentra sur la construction d’une flotte de vaisseaux personnels en les dotant de systèmes d’armement peu courants et extrêmement difficiles à acquérir pour les civils de l’époque. L’alliance fit également des incursions et reçut un vif soutien au sein de la communauté des milices alors en plein essor. Après l’unification, de nombreux vaisseaux de guerre jugés trop vétustes par la Navy de l’UNE furent conservés par les gouvernements locaux et déployés pour patrouiller sur les voies de navigation, participer à des missions humanitaires et faire face à des affrontements mineurs avec une criminalité naissante. Au début de l’année 2384, les commandants de la flotte improvisée de l’AUA commencèrent à se réunir secrètement et à comploter avec les capitaines de certains de ces vaisseaux de guerre vieillissants. Contrairement aux précédents soulèvements anti-unificationnistes, celui-ci serait organisé et se concentrerait sur un objectif unique.
Alors que des rumeurs circulaient selon lesquelles ces révoltés du Stanley seraient dispersés et réaffectés sur d’autres vaisseaux, certains d’entre eux prirent les choses en main. Le 20 octobre 2380, ils prirent les armes et se mutinèrent pour prendre le contrôle du vaisseau. Leur plan initial était d’utiliser le Stanley pour “libérer leur pays de la tyrannie de l’UNE” en attaquant un certain nombre de grandes villes de la Terre si leurs demandes de retour à la souveraineté d’Amecanio n’étaient pas satisfaites. Au cours d’une opération héroïque et couronnée de succès, la Navy de l’UNE mit le Stanley hors d’état de nuire et le reprit sans la moindre perte. Les responsables de la mutinerie furent jugés, et la plupart condamnés à des peines légères dans un élan de compassion. Les trois meneurs reçurent cependant des peines sévères afin d’envoyer un message aux autres sympathisants anti-unification. Malheureusement, les actions de l’équipage du Stanley ne firent qu’en inciter d’autres à suivre leur exemple.
Le 9 décembre 2380, deux vaisseaux de guerre de l’UNE, le Panjwani et le Cassano, disparurent au cours d’une patrouille de routine. Promptement envoyés par la Navy pour déterminer leur sort, les vaisseaux de l’équipe de recherche tombèrent dans une embuscade. Les capitaines et les équipages du Panjwani et du Cassano avaient secrètement orchestré leur défection et, après avoir repoussé l’équipe de recherche, ils diffusèrent un message appelant les autres vaisseaux de l’UNE à “se joindre à eux pour rejeter l’autorité hégémonique de l’UNE”. La semaine suivante, quatre autres vaisseaux de guerre les rejoignirent et créèrent une alliance informelle dont la principale revendication était la dissolution de l’UNE. Cependant, le groupe ne s’unifia jamais complètement, chaque vaisseau continuant à opérer sous son propre commandement et à formuler des demandes supplémentaires spécifiques à la nation d’origine de son équipage, parfois même en opposition directe l’un avec l’autre.
Sans surprise, la Navy de l’Empire uni de la Terre sera parmi les premiers clients du San’tok.yāi. Selon le Bureau naval du budget et de la planification, l’armée a reçu l’autorisation de réquisitionner neuf de ces vaisseaux. Si ces exemplaires suivent le même schéma que les précédents modèles extraterrestres acquis par l’armée, ces San’tok.yāi seront répartis entre objets d’étude d’ingénierie destinés à être désassemblés et appareils d’entraînement pour simuler une force ennemie (l’Empire ne reconnaît pas formellement qu’il utilise des vaisseaux xi’ans ou des répliques de vaisseaux xi’ans dans la formation au combat, bien qu’il ait régulièrement acheté des Khartu-al pour des projets de recherche non spécifiés depuis leur introduction dans l’espace humain).
Deux vaisseaux Argo envoyés par l’UEES Eagle’s Talon découvrirent que les vaisseaux en question étaient effectivement des chasseurs moyens xi’ans. Deux de ces quatre chasseurs n’avaient pas effectué de descente contrôlée ; ils avaient subi de lourds dommages lors de l’explosion initiale et avaient été entièrement détruits au sol. Les équipes de recherche transmirent les scans des débris et se mirent à localiser les autres vaisseaux. Le troisième chasseur fut trouvé en meilleur état : il avait glissé jusqu’à s’arrêter sur une plaine glacée. L’équipage de l’escorte de la Navy commença à dégivrer le site de l’épave pour atteindre rapidement le pilote. Le travail se termina en tragédie lorsque les unités de chauffage industriel déclenchèrent ce qui était vraisemblablement un lot de munitions encore armé sur l’aile du vaisseau, détruisant tout le site. Tous les membres de la première équipe de secours et le pilote du chasseur périrent dans l’explosion.
La planète en question était particulièrement éloignée des colonies humaines et xi’ans. Aucun appel de détresse n’avait été émis par le vaisseau postal ou son escorte. L’analyse suggéra que même si les autorités xi’ans connaissaient l’emplacement approximatif du crash, il leur faudrait du temps pour déclarer les vaisseaux en retard et déployer une équipe de sauvetage compétente. Au même moment, des éléments d’un escadron d’escorte de l’UEEN effectuaient des essais spatiaux à portée de communication de l’avant-poste de reconnaissance clandestin qui avait réalisé l’étude et l’analyse initiales. Le commandant de la base décida que la possibilité de secourir des survivants des vaisseaux accidentés valait le risque de révéler sa position. Il transmit toutes les informations disponibles au groupe de destroyers, les incitant à se rendre sur les lieux des crashs.
L’armée de l’UEE s’inquiéta immédiatement de la signification politique générale de cette mise à jour des chasseurs de première ligne le long de sa frontière, et de la menace potentielle posée par ce vaisseau inconnu. La Navy, préoccupée par le développement de sa prochaine génération de “chasseurs de supériorité spatiale”, était particulièrement désireuse de recueillir des renseignements sur ce nouveau vaisseau xi’an, auquel les rapports de renseignement donnèrent le nom d’ARES. Les agents dans la sphère d’influence xi’an reçurent une note de service leur demandant de recueillir autant d’informations que possible à son sujet.
Au cours des décennies suivantes, la population continua à se rassembler pour voir les vaisseaux de la Navy et célébrer les recrues de l’année, mais en l’absence d’une guerre active ou d’un thème unifié, les festivités variaient grandement selon les systèmes. Les choses changèrent en 2581, lorsque l’Imperator Messer, confronté à la baisse du nombre de recrues de la Navy, fit de l’Invictus une fête officielle destinée à célébrer le corps d’armée. Sous la direction de la Navy, de grandes et somptueuses cérémonies furent organisées pour accompagner l’arrivée de ses vaisseaux dans chaque système. Les nouvelles recrues embarquaient alors à bord de vaisseaux à destination de Borea, dans le système Magnus, qui abritait le principal chantier naval de la Navy. Cette destination changea en 2632 lorsque la Navy transféra ses chantiers navals à MacArthur, dans le système Kilian, où ils se trouvent encore aujourd’hui. En tant qu’événement annuel, l’Invictus continua d’évoluer et de s’étendre, certaines zones d’atterrissage se dotant de halls d’exposition élaborés pour présenter des vaisseaux et des technologies de pointe. Certains y voyaient un moyen d’attirer les technophiles vers la Navy, d’autres un avertissement pour ceux qui oseraient s’y frotter.
En 2681, la Navy abandonna l’un des principaux fondements de l’Invictus et cessa d’utiliser l’événement pour rassembler les recrues et les transporter vers leur lieu d’entraînement. Les recrues devaient dès lors se présenter d’elles-mêmes à Kilian. Ce qui entraîna une réduction du nombre total de célébrations de l’Invictus, les vaisseaux de la Navy ne visitant plus chaque système. En revanche furent organisés, dans diverses zones d’atterrissage majeures à travers l’empire, des événements plus grands et plus ciblés qui changeaient de lieu chaque année. Ces grandes manifestations comprenaient généralement de vastes centres de recrutement qui cherchaient agressivement à attirer les volontaires afin de combattre le nouveau danger venu des confins de l’empire : les Vanduuls. La vid désormais classique “Gardiens de l’Avenir”, centrée sur le personnel de la Navy et les tactiques utilisées dans ces centres de recrutement, montrait en guise de final dramatique une attaque vanduul lors d’une cérémonie de l’Invictus sur Angeli. À l’époque, beaucoup ont vudans cette vid un exemple typique de la propagande Messer, mais elle a depuis acquis la réputation de représenter de façon subversive l’événement et la politique de l’époque, par sa critique subtile des personnages présentés comme des loyalistes pro-Messer au sein de la Navy.
L’Invictus se déroulait pendant une semaine tous les mois d’octobre durant la Première Guerre tevarine (2541-2546). En 2547, le premier Imperator, un héros du conflit nommé Ivar Messer, insista pour que, même une fois la guerre terminée, l’événement continue d’être organisé pour célébrer la victoire de l’humanité. Depuis la Terre, l’Imperator Messer souligna cette année-là l’importance du sacrifice de soi dans l’intérêt supérieur de l’Empire, et il promit que la Navy serait utilisée pour défendre le nouvel Empire uni de la Terre (UEE) contre toute menace étrangère ou intérieure.
Tout au long du 26e siècle, la Navy fut de plus en plus chargée de gérer la dissidence politique et tout ce que le gouvernement considérait comme “troubles intérieurs”. Beaucoup ne voyaient pas l’armée d’un bon œil et considéraient la propagande débridée de l’Invictus comme une nouvelle occasion pour le régime Messer de faire valoir ses ambitions autoritaires. Les historiens considèrent les affiches, les bannières et les vids de recrutement de l’Invictus du début du 27e siècle comme des exemples parfaits de l’agitprop de l’ère Messer. Les pièces de cette époque qui ont survécu sont soit conservées dans des musées, soit très recherchées par les collectionneurs privés. L’opposition du public à l’Invictus connut son apogée en 2637 lorsque le système Terra s’est abstenu de participer à l’événement, dénonçant l’instrumentalisation des éditions précédentes par l’Imperator Livia Messer III au service de son militarisme grandissant. Le système organisa en lieu et place un contre-événement, où le sénateur terran Assan Kieren prononça un célèbre discours qui rallia la foule derrière l’idée de la souveraineté de Terra.
Rares sont les découvertes de systèmes qui auront, autant que celle d’Elysium, changé l’histoire de l’humanité. Le 15 novembre 2541, le Dr Kellar Lench revint, après avoir cartographié le premier saut vers Elysium, pour signaler combien ce système regorgeait d’une vie extraterrestre avancée, connue aujourd’hui sous le nom de Tevarin. Malheureusement, à la différence des deux précédentes rencontres de l’humanité avec une nouvelle culture, celle-ci allait rapidement déboucher sur une guerre. Mal préparée aux bombardements tevarins et aux puissants boucliers phalanx de leurs vaisseaux, la Navy de l’UPE se retrouva sur la défensive et dans un besoin désespéré de stellaires pour constituer une force de combat efficace. Avec le Tribunal de l’UPE et des sénateurs de haut rang, les hauts gradés de la Navy cherchèrent comment attirer de nouvelles recrues et résoudre les problèmes logistiques posés par le transport des volontaires vers leur entraînement de base. En effet, la population ne possédait que rarement des vaisseaux, et la capacité comme la sécurité des voyages spatiaux commerciaux étaient insuffisantes. Une idée hybride vit alors le jour : des vaisseaux de la Navy visiteraient les planètes habitées de chaque système, où ils récupéreraient les nouvelles recrues en donnant une image de puissance et de sécurité aux populations. La destination finale des recrues était une base martienne appelée Invictus, qui donna à l’événement son nom, inchangé aujourd’hui malgré la fermeture de la base en 2579.
L’intense campagne de recrutement et la lassitude croissante du public à l’égard du régime Messer ont entraîné une baisse significative de la fréquentation de l’Invictus à la fin des années 2730. Agacé par le manque de soutien du public, l’Imperator Galor Messer IX rendit la participation à l’Invictus obligatoire à partir de 2743. Dans un étrange retournement des intentions initiales de l’événement, les vaisseaux de la Navy étaient alors utilisés pour transporter la population jusqu’à la célébration la plus proche de chez eux. Les festivités de l’Invictus attirèrent rapidement de grandes foules, parfois indisciplinées, qui se mélangeaient dans les halls d’exposition aussi longtemps qu’elles le pouvaient. Certains profitaient de ces vols gratuits pour organiser des réunions de famille. Les activistes anti-Messer se servaient des foules pour se rencontrer, échanger des informations et, dans certains systèmes à la sécurité laxiste, utiliser les vols pour planifier des opérations de sabotage ou rallier de nouveaux membres à leur cause. La participation obligatoire décrétée par l’Imperator Messer IX ne dura que deux ans, avant d’être remplacée par une loi considérant toute absence à l’Invictus comme un “comportement antipatriotique” passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Cette loi fut rarement invoquée en relation avec l’événement lui-même, mais le plus souvent pour justifier l’arrestation d’activistes anti-Messer que le régime ne pouvait pas poursuivre pour d’autres chefs d’inculpation. Elle perdura jusqu’en 2792, date à laquelle le régime Messer finit par tomber.
L’importance de l’Invictus fut en réalité croissante après la chute des Messer. La Navy avait désespérément besoin de nouvelles recrues après avoir purgé ses rangs des loyalistes pro-Messer et, en 2794, elle déplaça l’événement au mois de mai afin de reconstituer ses effectifs au plus vite. Afin que l’événement échappe à sa mauvaise réputation, l’Imperator Erin Toi collabora avec le haut commandement naval pour remodeler le message de l’Invictus, ne l’axant plus sur la domination militaire, mais sur l’espoir et la volonté de servir le bien commun. Les centres de recrutement trop agressif furent remplacés par des dioramas illustrant les moments marquants où la Navy était venue en aide à l’Empire. Cette évolution vers un événement familial populaire se poursuivit en 2803, lorsque le célèbre 999e escadron d’essai commença à effectuer d’exaltantes acrobaties aériennes lors de certaines cérémonies.
En 2542, la première Invictus Launch Week a vu des vaisseaux de la Navy visiter tous les systèmes des Planètes unies de la Terre (UPE). En pleine Première Guerre tevarine, les populations se rassemblèrent en masse pour célébrer et envoyer les courageuses recrues qui embarquaient pour leur entraînement de base à bord de grands transports militaires. Les responsables de la Navy remarquèrent que ces grands rassemblements devenaient de plus en plus populaires, système après système, et comprirent que l’événement pouvait servir un objectif à la fois pratique et politique. À partir de quoi l’Invictus serait à la fois l’occasion de recruter de nouvelles recrues, de mettre à l’honneur la Navy et enfin de présenter les dernières innovations de sa flotte. Cinq siècles plus tard, malgré d’importants changements, l’Invictus Launch Week est devenue une tradition chère à tout l’Empire. Aujourd’hui, au lieu de transporter des volontaires, l’événement présente les derniers véhicules de la flotte navale, tout en célébrant les recrues de l’année ainsi que les officiers et pilotes diplômés. Toutefois, les valeurs fondamentales de l’événement sont restées les mêmes : encourager le recrutement et honorer les courageux stellaires dévoués à la protection de l’Empire.
De nos jours et pour la plupart d’entre nous, l’Invictus Launch Week constitue un hommage instructif, divertissant et approprié envers la Navy et les stellaires qui servent l’Empire. Elle n’est cependant pas à l’abri des critiques, qui estiment son coût trop exorbitant pour les contribuables. Les mêmes soulignent encore que l’événement est devenu trop commercial et qu’il s’apparente à du marketing gratuit, à une pure et simple promotion gouvernementale des fabricants de vaisseaux, d’armes et de composants présents au salon. L’Invictus reste néanmoins l’un des événements les plus appréciés et les plus fréquentés de toute l’UEE – l’occasion pour la population de soutenir la Navy, les appareils sur lesquels volent ses pilotes et leurs sacrifices pour le bien de l’Empire.
Réponse : Le 323e escadron d’agresseurs a fait son entrée dans le lore à l’occasion de l’annonce de la réplique du Vanduul Glaive par Esperia. Spécialisé dans l'imitation des tactiques vanduuls, cet escadron hautement qualifié a été choisi pour être équipé de la première série de Glaive fabriqués par l’humanité, afin de mener des escarmouches d'entraînement visant à mieux préparer les pilotes de la Navy face aux clans vanduuls. Traditionnellement, un escadron d’agresseurs joue le rôle de “l’ennemi” pendant les exercices militaires et les simulations de guerre. Dans Star Citizen, cela signifie que les pilotes du 323e escadron sont passés maîtres dans le comportement au combat des Vanduuls et peuvent adopter leur style de vol agressif unique de manière convaincante. Avant qu’Esperia ne commence à produire des reproductions fidèles, les escadrons d’agresseurs comme le 323e pilotaient soit des vaisseaux militaires normaux (souvent équipés d’une livrée spéciale pour les faire paraître plus vanduuls), soit les rares vaisseaux vanduuls récupérés, bien que leur utilisation fût peu fréquente en raison de leur manque de praticité. Basé sur MacArthur (Kilian V), le quartier général officiel de la Navy, le 323e escadron recrute fréquemment des pilotes proches de la fin de leur service pour capitaliser sur leur précieuse expérience au combat avant leur départ.
J’ai trouvé ce dernier point assez intéressant, car j’avais toujours imaginé Selene comme l’une des planètes les plus néo-Messer de l’UEE, abritant Kastak Arms et diverses milices qui participent activement à l’effort de guerre contre les Vanduuls. Mais le fait que l’art absurde basé sur la folie de la guerre y soit populaire semble impliquer qu’une grande partie de la population est soit opposée à la guerre vanduul, soit reproche à la Navy de l’UEE d’avoir mis leur planète en péril en choisissant de s’engager dans une escalade avec les Vanduuls.