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Roberts Space Industries (RSI)

Timeline 2025

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Le designer Emil Quast, connu pour sa conception décadente du bâtiment public “Flowhouse” sur Terra, fut chargé de concevoir le luxueux intérieur du Phoenix. Les designers de l’ADT avaient déjà élaboré leur propre plan d’aménagement , doté de somptueux meubles en cuir et et d’un éclairage tamisé. Quast rejeta les dessins existants, refusant même de regarder plus loin que la première page du plan, pour créer à la place la première version de l’élégante cabine qui fait aujourd’hui la réputation du Phoenix. La Wintle Design Company, plus connue pour ses produits artisanaux très haut de gamme, fut chargée d’équiper la suite principale et la première version du jacuzzi. Wintle passa 18 mois à étudier la création de ce qu’ils appelèrent un “système de sommeil complet” remplaçant les équipements standard du Constellation, destiné à ajouter tout le confort possible au classique processus utilitaire du sommeil dans les étoiles. Kruger Intergalactic fut rappelé pour créer une version actualisée du P52 Merlin livré avec les Constellation standard. Leur équipe développa le très performant P72 Archimedes afin de remplacer le Merlin, bien que des retards de fabrication les aient conduits à livrer les premiers exemplaires du Phoenix avec un Merlin à la place. Alors que ce dernier avait été acheté sous licence, RSI choisit d’acquérir les droits exclusifs de l’Archimedes dans le but d’empêcher son utilisation par d’autres fabricants. Atuvo, créateur du système Foodspace, fournit une version révisée sous licence de sa table “State” et de son système de cuisine emblématiques. Les ingénieurs d’Atuvo passèrent des mois à remanier leurs précédentes technologies alimentaires pour les adapter à la petite surface autorisée sur le Phoenix, du fait de l’obligation contractuelle de faire que les moyens disponibles à bord de cette variante de luxe soient identiques à ceux des cuisines les plus raffinées.

Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.

Le premier prototype de l’Origin 300 (les modèles de pré-production ne comportaient pas de variantes alphabétiques telles que “-i” ou “-p”), usiné à la main, prit son envol au cosmodrome de Francfort le 3 août 2897. Techniquement, ce premier vol fut un énorme succès : le prototype effectua neuf orbites terrestres sans problème. D’autres essais préliminaires permirent d’atteindre rapidement les objectifs habituels d’un premier vol, notamment la fronde gravitationnelle Terre-Lune et le premier voyage quantique vers Io. En l’espace de six mois, le 300-1 était prêt à effectuer les premiers tests de saut dans l’espace réel. Seul problème : un inventaire complet des métaux, alliages et composants révéla que le coût final du vaisseau serait plus de quinze fois supérieur à celui d’un Aurora. Le conseil d’administration de la société, qui jusque-là avait laissé Lang travailler sans restrictions, intervint. Les quatorze mois suivants virent différentes factions au sein de l’entreprise se livrer une bataille acharnée autour du modèle de production du 300, l’obstination de Lang entraînant les démissions en chaîne de nombreux cadres. Des designers de vaisseaux et des consultants externes furent chargés de transformer un prototype parfait mais coûteux en un modèle de série fonctionnel sans sacrifier l’âme du véhicule. Ces travaux aboutirent à un vaisseau au prix de vente à peu près quatre fois supérieur à celui de l’Aurora. Le 18 décembre 2899, la série 300 fut présentée en avant-première lors d’une cérémonie spéciale à Baïkonour. La combinaison de ses lignes époustouflantes et de ses performances incroyables conquit immédiatement le public. L’Origin 300 devint rapidement le “look-to-have” des vols spatiaux populaires, symbole de réussite et objectif pour tous ceux partant explorer la galaxie. Là où RSI avait jadis ouvert à l’humanité un chemin plus facile vers les étoiles, Origin lui offrait une chance collective de les parcourir avec style.

Oui. Comme nous l'avons récemment montré dans un Star Citizen Live, nous envisageons à l’avenir d'introduire d'autres vaisseaux “starter”, tels qu'un vaisseau de recyclage RSI.

Les équipes de production du Polaris, après leurs travaux sur des vaisseaux du constructeur RSI, vont se tourner vers les grands vaisseaux des constructeurs MISC et Drake.

RSI Polaris Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu du Polaris, la corvette de RSI.

La corvette RSI Polaris sera disponible en jeu lors de l'IAE à la fin de l'année.

RSI Zeus MkII ES Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu du Zeus MkII ES, le petit vaisseau à équipage multiple de RSI.

RSI Zeus MkII CL Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu du Zeus MkII CL, le petit vaisseau cargo à équipage multiple de RSI.

Le Zeus Mk I est le premier vaisseau de l’humanité à avoir été doté d’un moteur quantique. La version Mk II rend hommage à ce dernier tout en représentant une nouvelle évolution des appareils du constructeur Roberts Space Industries.

RSI Zeus MkII CL Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu du Zeus MkII CL, le petit vaisseau cargo à équipage multiple de RSI.

RSI Zeus MkII ES Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu du Zeus MkII ES, le petit vaisseau à équipage multiple de RSI.

RSI Zeus MkII CL Développement, équilibrage et implémentation du Zeus MkII CL, le petit vaisseau cargo à équipage multiple de RSI.

RSI Ursa Medivac Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu de l’Ursa Medivac, le véhicule terrestre médical.

RSI Zeus Mk II ES Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu du Zeus Mk II ES, le petit vaisseau à équipage multiple de RSI.

Un quart de siècle plus tard, MISC se trouvait dans une position enviable : l’accord de partage technologique avec les Xi’ans s'était poursuivi avec succès, la demande de vaisseaux industriels lourds était constante et le Freelancer s'était imposé comme un vaisseau fiable pour le transport, l'exploration et bien d'autres tâches. Avec un flux régulier de capitaux, la société avait un nouveau désir d'empiéter davantage sur les vaisseaux spatiaux de tous les jours de chez RSI. L'équipe en conclut rapidement que le contexte avait changé en plus de deux décennies et qu'il y avait désormais une demande pour des engins spatiaux se démarquant par l’adoption d’éléments de conception extraterrestre. S’appuyant sur les travaux initiaux du SHIP B, la nouvelle équipe nommée Reliant mit au point une version plus petite du cargo à aile volante original, destinée à séduire les pilotes indépendants en début de carrière. En dépit de sa silhouette inhabituelle, sa conception était extrêmement modulaire, impliquant le développement quasi simultané de quatre variantes différentes. Le programme Reliant débuta en 2942 et s’acheva par la présentation du premier prototype de production lors d'une cérémonie sur Saisei en 2944.

Le cargo léger Reliant et ses variantes comptent parmi les modèles de vaisseaux les plus réussis de la dernière décennie. Bien que la gamme ait été lancée en 2946, l'histoire du concept commence dès 2910 par un accord de partage de technologies entre Musashi Industrial & Starflight Concern (MISC) et des représentants de l'Empire Xi'an. Si les détails spécifiques de la technologie xi'an incluse dans l’accord restent un secret commercial, le débat qui s'ensuivit au sein de MISC sur le développement de vaisseaux légers est lui bien documenté. Auparavant, MISC se concentrait principalement sur sa division d’industrie lourde (MISC-HI), à l'origine des gammes Endeavor, Starfarer et Hull. L'exploitation de la technologie extraterrestre constitua un tournant majeur en vue d'introduire des vaisseaux personnels de moindre dimension, dans la veine de l'Aurora de Roberts Space Industries (RSI) et de ses modèles associés. MISC soutint plusieurs projets pilotes internes afin de déterminer la forme que prendraient ces nouveaux vaisseaux, le gagnant final de ce processus étant le design de ce qui aboutit ensuite au fameux Freelancer. Cependant ce dernier n'était pas le seul projet étudié à ce stade. Un autre concept, alors appelé SHIP B, proposait une adaptation bien plus radicale de l'esthétique et des configurations de vol xi’ans.

RSI Zeus MkII Développement, équilibrage et implémentation dans le jeu du Zeus MkII, le petit vaisseau à équipage de RSI.

Le lancement récent de la gamme de vaisseaux 600i est le résultat de plusieurs années de conflits internes chez Origin Jumpworks et découle en définitive d'un débat sur l'avenir de l'entreprise. Le début des années 2940 vit une augmentation massive des ventes de la gamme 300 d'Origin (en particulier du vaisseau de tourisme de luxe 300i), en grande partie grâce aux efforts déployés par la très experte PDG Jennifer Friskers pour réduire les prix et élargir l'accès à un public plus large. La campagne porta ses fruits à court terme en augmentant rapidement le marché des monoplaces d'Origin et en triplant la production de la série 300. Alors que ce succès aurait été plus qu’apprécié n’importe où dans la galaxie, certains au sein de l'entreprise contestèrent cette orientation, considérant qu’elle “tirait la clientèle vers le bas”. En outre, beaucoup virent dans l'augmentation de la production et la popularité nouvellement répandue de la série 100 la preuve que l'entreprise suivait l'exemple de son concurrent Roberts Space Industries plutôt que sa propre voie. À mesure que les ventes de la série 300 augmentaient, se propageaient les accusations internes selon lesquelles la marque de luxe perdait son exclusivité et que les profits à court terme diluaient le cachet général d'Origin.

La bataille fit rage derrière les portes des salles de réunion plusieurs années durant, jusqu'à son paroxysme en 2943, lorsque la question de savoir comment investir les revenus accrus du 300i ne pouvait plus rester sans réponse. Les fidèles de Friskers estimaient que l'élan donné au 300 devait être reproduit en développant une nouvelle ligne de vaisseaux spatiaux destinée à concurrencer Roberts Space Industries, qui venait de lancer son modèle de luxe, le Constellation Phoenix. Un groupe de jeunes cadres, déjà mécontents de la mainmise de Friskers sur l'entreprise depuis quatre décennies, virent dans cette décision exactement ce qu'ils craignaient le plus : le bouleversement provoqué par la campagne du 300 s’était mué en un abandon définitif du luxe emblématique de l’entreprise. Le combat devint brièvement public lorsque fut cité dans Fleet le directeur financier Trent Goade, lançant avec colère que son entreprise ne produirait “jamais rien de tel que ce [censuré] de bus de ville avec jacuzzi”. La bataille fut finalement engagée lorsque les jeunes cadres présentèrent un projet opposé pour le même secteur de marché : un vaisseau spatial de luxe à équipage multiple destiné à l'élite, développé en partenariat avec des marques créatrices de tendances, sans presque aucune considération pour la concurrence.

Bien qu'aucune des parties au débat ne se soit entièrement imposée, la faveur alla largement aux partisans du retour aux traditions. Le nouvel Origin 600i serait un véhicule de luxe avec un prix de vente bien supérieur à celui du Constellation de RSI, conçu sans tenir compte des variantes de rôles alternatifs que la concurrence et la gamme 300 avaient si chaleureusement accueillies. Le projet tirait son nom de la série historique 600 d'Origin, une gamme de vaisseaux de transport de taille moyenne construits sur Terre, promue par l’entreprise à ses débuts, le « i » étant ajouté comme un clin d'œil à la désignation spécifique de luxe développée pour le modèle phare de l'actuelle gamme 300.

La bataille de New York mit un terme définitif au principal mouvement anti-unificationniste. La destruction massive et arbitraire de la ville de New York et de ses environs suscita la colère des habitants de l’UNE et détourna définitivement le grand public du mouvement. Bien qu’il y ait encore eu de brèves escarmouches avec des anti-unificationnistes au cours des décennies suivantes, les historiens considèrent officiellement la bataille de New York comme l’ultime  affrontement majeur des Guerres de l’Unification. Les destructions subies par New York furent considérables, encore que de nombreux sites célèbres et importants sur le plan culturel furent heureusement préservés. Aujourd’hui, de nombreux historiens considèrent que l’effort massif de reconstruction, dont la décision de RSI de construire un énorme complexe abritant son siège social là où le plus grand vaisseau de guerre s’était écrasé, joua un rôle clé dans la modernisation de la ville de New York et conduisit à des améliorations qui renforcèrent son statut de capitale politique et culturelle, un pied fermement ancré dans le passé et l’autre dans l’avenir. Bien que les Guerres de l’Unification aient vu l’humanité confrontée à de grandes divisions et à de terribles conflits internes, le résultat permit de rallier de nouveaux et plus larges soutiens et de consolider la souveraineté d’un gouvernement humain unifié qui mènerait sans faillir l’espèce en vue d’un univers plus vaste.

Le designer Emil Quast, connu pour sa conception décadente du bâtiment public “Flowhouse” sur Terra, fut chargé de concevoir le luxueux intérieur du Phoenix. Les designers de l’ADT avaient déjà élaboré leur propre plan d’aménagement , doté de somptueux meubles en cuir et et d’un éclairage tamisé. Quast rejeta les dessins existants, refusant même de regarder plus loin que la première page du plan, pour créer à la place la première version de l’élégante cabine qui fait aujourd’hui la réputation du Phoenix. La Wintle Design Company, plus connue pour ses produits artisanaux très haut de gamme, fut chargée d’équiper la suite principale et la première version du jacuzzi. Wintle passa 18 mois à étudier la création de ce qu’ils appelèrent un “système de sommeil complet” remplaçant les équipements standard du Constellation, destiné à ajouter tout le confort possible au classique processus utilitaire du sommeil dans les étoiles. Kruger Intergalactic fut rappelé pour créer une version actualisée du P52 Merlin livré avec les Constellation standard. Leur équipe développa le très performant P72 Archimedes afin de remplacer le Merlin, bien que des retards de fabrication les aient conduits à livrer les premiers exemplaires du Phoenix avec un Merlin à la place. Alors que ce dernier avait été acheté sous licence, RSI choisit d’acquérir les droits exclusifs de l’Archimedes dans le but d’empêcher son utilisation par d’autres fabricants. Atuvo, créateur du système Foodspace, fournit une version révisée sous licence de sa table “State” et de son système de cuisine emblématiques. Les ingénieurs d’Atuvo passèrent des mois à remanier leurs précédentes technologies alimentaires pour les adapter à la petite surface autorisée sur le Phoenix, du fait de l’obligation contractuelle de faire que les moyens disponibles à bord de cette variante de luxe soient identiques à ceux des cuisines les plus raffinées.

La production de la variante Phoenix du Constellation Mark IV commença pour de bon en juin 2944, parallèlement à une campagne médiatique destinée à rappeler aux potentiels acheteurs l’histoire prestigieuse de Roberts Space Industries. La société lança des publicités mettant en avant son modèle original de moteur quantique, et sponsorisa de nombreux documentaires sur les débuts de l’expansion interstellaire de l’espèce humaine. Tous les modèles de production des Phoenix sont fabriqués avec les autres modèles de Constellation à l’usine RSI d’Albany selon leurs spécifications de base, puis transportés vers un site dédié sur Luna à la pose des intérieurs et de leurs autres caractéristiques spécifiques.

L’équipe de développement du Phoenix bénéficia également d’un accès sans précédent aux travaux de l’équipe bien plus importante du Constellation Mark IV, dans l’espoir que la variante soit présentée en avant-première lors du lancement de cette nouvelle série prévue en 2942. Ce lancement fut repoussé en 2944 en raison de retards liés à la refonte du Mark IV, ce qui permit à l’équipe du Phoenix de procéder à un prélancement du design. À partir de 2941, les représentants de Roberts Space Industries furent autorisés à proposer aux parties intéressées des conversions du Mark III qui introduisaient le concept du Phoenix. Les Mark III furent convertis en Phoenix dans le laboratoire de Valatie à partir de Constellation de base tout juste sortis d’usine. Seule une poignée de conversions furent réalisées, la plupart ayant été achetées par des sociétés partenaires de confiance de RSI en tant que véhicules de fonction.

Seul un partenariat n’a pas fonctionné comme prévu : le constructeur de véhicules de luxe Kremner Ltd., chargé de développer un remplaçant au RSI Ursa Rover, fit faillite dans l’intervalle, forçant l’ADT à chercher désespérément une alternative. Finalement, l’équipe chargée des véhicules au sein de RSI développa la variante Lynx Rover spécialement pour le Phoenix.

Son prototype une fois en main, Roberts Space Industries s’attaqua à un autre défi de taille : comment transformer un véhicule de bonne facture et conçu pour un équipage multiple, en un objet de luxe susceptible d’attirer ceux qui par tradition se tourneraient plutôt vers un modèle Origin. La solution tenait autant du marketing que du design. Pour donner son essor au Phoenix, l’ADT comprit qu’elle devait s’associer à des marques de luxe renommées plutôt que simplement présenter sa seule vision comme le nec plus ultra des voyages spatiaux haut de gamme. À cette fin, la société fit appel à un panel de marques bien établies pour produire le top du top :

Pour rendre possible le premier prototype de production, RSI réunit tous les détenteurs de licences concernés (plus d’une centaine au total) dans son centre de développement sur Terre. Des représentants de chaque société furent intégrés au processus de l’ADT pour la suite du cycle de développement du Phoenix, ce qui leur permit d’avoir une visibilité non seulement sur la partie du vaisseau qui les concernait, mais aussi de fournir des retours sur tout ce qui était en cours d’élaboration. La construction du prototype dura environ deux ans et s’acheva par des essais spatiaux d’une variante unique du Constellation Mark III alors en service. La coque du Constellation Mark III ayant subi moins de modifications sur ses variantes que celle du Mark IV, davantage d’expériences personnalisées purent être réalisées au cours du prototypage.

En 2948, Roberts Space Industries présenta comme “variante de variante” le Constellation Phoenix Emerald, alors que la concurrence avec le nouveau modèle de la série 600 d’Origin devenait plus sérieuse. L’Emerald se caractérise par une peinture vert “porte-bonheur” et une cabine au design intérieur différent. Les Emerald ont été produits en nombre extrêmement limité et n’ont pas été intégrés au processus de production habituel.

Le premier Constellation Phoenix fut vendu à la rock star Ellroy Cass. Le vaisseau fut commandé par Thar Obson, alors directeur de RSI Outreach, et personnellement livré à Cass. Les commandes des parcs de véhicules de fonction et des particuliers à la recherche d’une expérience de luxe affluèrent rapidement, les Phoenix de la première année de production ayant été écoulés en quelques jours.

Le Phoenix est une variante de la plateforme standard Constellation développée comme premier vaisseau spatial de luxe de Roberts Space Industries. Lorsque son développement fut annoncé pour la première fois en 2935, il semblait s’agir d’une démarche inhabituelle pour Roberts Space Industries, une société dont la réputation était d’avoir mis sur le marché des vaisseaux abordables “pour le peuple”. Les origines du Phoenix sont tout aussi insolites : le projet de cette variante fut lancé après le bref succès de la série Spectrum intitulée Les vaisseaux de l’élite. Diffusée pour la première fois en 2932, cette série mettait en scène des vaisseaux spatiaux de luxe appartenant aux riches et aux puissants, ce qui donna naissance à une tendance design “d’intérieurs personnalisés” pour les vaisseaux. Cela conduisit à la création de nombreuses marques de luxe dédiées à l’amélioration des modèles de vaisseaux les plus courants. Cette tendance apparut au moment exact où l’équipe de développement Astro (ADT) de Roberts Space Industries étudiait les possibilités d’une quatrième variante de production du Constellation, qui avait déjà fait ses preuves.

Les analystes de marché estiment que Roberts Space Industries reste satisfaite du positionnement du Phoenix malgré la concurrence accrue d’Origin et d’autres sociétés. Moins d’un pour cent des fuselages de Constellation deviennent des Phoenix, et bien que le modèle génère entre 5 et 7 % des bénéfices totaux de la gamme selon les années, on s’attend à ce que l’entreprise continue à produire des Phoenix dans un avenir prévisible.

L’équipe de développement (dirigée par Jules Parliegh, concepteur de longue date chez RSI) commença par prendre un châssis du Constellation Mark III de l’année 2934 pour l’équiper de nouvelles structures internes. Le prototype final est en apparence bien loin de ce qu’allait devenir le premier Phoenix, mais cet essai se concentrait uniquement sur les modifications apportées sous le pont qui allaient soutenir la révision finale. À ce stade, le principal défi n’était pas tant son luxueux relooking que l’adaptation et le remaniement du design du vaisseau en vue de permettre une plus grande variété de changements. L’intégration du jacuzzi, que la campagne marketing de la variante rendit célèbre par la suite, nécessita ainsi une révision majeure des systèmes de plomberie et d’élimination des déchets. Le prototype fut également équipé de boucliers et de systèmes de protection de la vie privée améliorés, dans l’idée qu’un vaisseau spatial de luxe aurait certainement besoin de telles protections pour se démarquer dans sa fonction nettement plus spécifique.

Un seul Constellation Phoenix “centenaire” a été construit en l’honneur d’une étape marquante de la production pour l’ensemble de la gamme Constellation en 2946. Ce Phoenix unique est doté d’une livrée métallique dorée et d’un intérieur minutieusement détaillé en or 24 carats. Ce Phoenix n’a pas été proposé à la vente et cet unique exemplaire reste la propriété de Roberts Space Industries, qui l’a occasionnellement utilisé pour des salons professionnels et d’autres campagnes marketing.

Bien que la direction de MISC ait choisi de poursuivre le coûteux déploiement du modèle commercial prévu pour l’année 2925, de nombreux employés exprimèrent en privé des doutes en raison de la réaction des médias. Alors que Roberts Space Industries avait carte blanche pour “vendre du rêve” à chaque nouveau modèle, personne ne semblait considérer MISC de la même manière. Hélas pour le cours des actions de MISC, la réaction des médias se révéla prophétique ; peu après le lancement, les ventes du Prospector tombèrent au plus bas et stagnèrent deux années entières.

Ce projet de vaisseau minier était le moins prometteur des trois pour une raison très simple : en 2910, il y avait très peu de petits vaisseaux dédiés à cette tâche. Ce n’était pas faute de technologie, mais plutôt parce que l’exploitation minière terrestre et celle des astéroïdes étaient simplement considérées comme des projets à grande échelle ne pouvant être rentables qu‘à la condition d’être financées par de grandes compagnies. Dans un monde où des plates-formes minières de 400 mètres pouvaient exploiter de petits astéroïdes en quelques heures, il était tout simplement impensable qu’un particulier se lance dans l’exploitation minière. Pour l’essentiel, MISC reprenait la stratégie de vente dite de “l’homme ordinaire” chez Roberts Space Industries avec ce vaisseau n’ayant même pas fait ses preuves.

Cependant, l’un des principaux facteurs du succès du 300 n’émana pas de ce groupe de réflexion basé au bord du Rhin, mais plutôt des profondeurs du système juridique de l’Empire uni de la Terre. En 2898, la Haute Cour de justice rendit un verdict dans l’affaire Pressman contre l’UEE, autorisant les vaisseaux civils à utiliser les mêmes normes de sécurité en matière de vitesse que celles en vigueur pour les vaisseaux de course depuis des années. Pressman faisait valoir qu’avec les progrès récents de l’avionique, les anciennes règles de sécurité établies par le ministère des Transports et de la Navigation étaient un fardeau injuste pour les pilotes modernes. La Cour lui donna raison, et sa décision n’aurait pu mieux tomber pour Origin : le 300 serait le premier vaisseau spatial à bénéficier de ces nouvelles normes. En conséquence, le 300 était en 2899 l’un des vaisseaux les plus rapides de sa catégorie. Bien que RSI, Drake et d’autres fabricants aient rapidement emboîté le pas et produit des vaisseaux à vitesse “déplafonnée”, Origin eut les faveurs du public en étant le premier sur le marché.

Le premier prototype de l’Origin 300 (les modèles de pré-production ne comportaient pas de variantes alphabétiques telles que “-i” ou “-p”), usiné à la main, prit son envol au cosmodrome de Francfort le 3 août 2897. Techniquement, ce premier vol fut un énorme succès : le prototype effectua neuf orbites terrestres sans problème. D’autres essais préliminaires permirent d’atteindre rapidement les objectifs habituels d’un premier vol, notamment la fronde gravitationnelle Terre-Lune et le premier voyage quantique vers Io. En l’espace de six mois, le 300-1 était prêt à effectuer les premiers tests de saut dans l’espace réel. Seul problème : un inventaire complet des métaux, alliages et composants révéla que le coût final du vaisseau serait plus de quinze fois supérieur à celui d’un Aurora. Le conseil d’administration de la société, qui jusque-là avait laissé Lang travailler sans restrictions, intervint. Les quatorze mois suivants virent différentes factions au sein de l’entreprise se livrer une bataille acharnée autour du modèle de production du 300, l’obstination de Lang entraînant les démissions en chaîne de nombreux cadres. Des designers de vaisseaux et des consultants externes furent chargés de transformer un prototype parfait mais coûteux en un modèle de série fonctionnel sans sacrifier l’âme du véhicule. Ces travaux aboutirent à un vaisseau au prix de vente à peu près quatre fois supérieur à celui de l’Aurora. Le 18 décembre 2899, la série 300 fut présentée en avant-première lors d’une cérémonie spéciale à Baïkonour. La combinaison de ses lignes époustouflantes et de ses performances incroyables conquit immédiatement le public. L’Origin 300 devint rapidement le “look-to-have” des vols spatiaux populaires, symbole de réussite et objectif pour tous ceux partant explorer la galaxie. Là où RSI avait jadis ouvert à l’humanité un chemin plus facile vers les étoiles, Origin lui offrait une chance collective de les parcourir avec style.

La série 300 fut lancée en 2899 avec un seul modèle : le 300i. Andreas insistait pour qu’Origin commence à produire des variantes dès la troisième année de mise sur le marché en concevant des modèles entièrement nouveaux pour remplir différentes tâches spécialisées. Origin, se souvenant du coût du premier prototype et de la bataille qui s’ensuivit pour réduire les frais de production, rechigna à cette idée. Malgré toute la rhétorique du projet, amplifiée par la suite par le marketing initial de la série, l’entreprise voulait emprunter un aspect important du RSI Aurora : un châssis spatial modulaire conçu pour s’adapter facilement aux variantes. Comme l’Aurora, la série 300 déclinerait la version initiale en une multitude de modèles d’usine différents, construits à partir du design standard. De l’avis général, la décision de développer des variantes plutôt que des modèles sur mesure découragea complètement Lang. Au lieu de superviser comme prévu le modèle de l’année 2903, il constitua une équipe séparée et plus restreinte pour construire le modèle de course Origin 350r. Ce projet, qui n’était pas destiné à être commercialisé, permit à Lang et à ses plus fervents acolytes de construire les vaisseaux haute performance qu’il souhaitait pour la compétition.

En 2683, lorsque RSI devint sponsor officiel, Timmerman et son équipe constatèrent qu’elles disposaient de suffisamment de fonds et d’influence pour organiser l’événement dans le hall d’exposition Agustin sur Lo. Lorsque les autorités locales refusèrent pour raison de sécurité d’autoriser le survol de vaisseaux spatiaux artisanaux, Timmerman ramena le spectacle des vols expérimentaux sur Castor et utilisa les vaisseaux de RSI pour transporter le public d’une planète à l’autre. Cet événement réparti sur deux sites se poursuivit des années durant jusqu’à ce qu’un tragique accident de vaisseau expérimental tue le pilote et quinze spectateurs en 2701. Les répercussions juridiques et les poursuites civiles qui s’ensuivirent mirent presque fin à l’événement, ce qui conduisit les organisateurs à changer d’approche. Furent dès lors officiellement exclus les pilotes amateurs de vaisseaux artisanaux, et introduites les cascades de l’élite de la Navy, le 999e escadron d’essai “Wreckless”.

Fidèle à l’IAE, RSI demeura le principal soutien de l’événement pendant des années, utilisant son influence industrielle pour attirer davantage de sponsors et promouvoir l’événement comme le salon aérospatial le plus prestigieux et le plus important du ‘verse. En 2712, RSI utilisa l’IAE pour promouvoir son dernier-né, le Constellation. L’exposition suscita un énorme intérêt pour ce vaisseau, dont les ventes explosèrent à un moment on ne peut plus opportun pour RSI, qui venait de perdre plusieurs contrats militaires au profit d’Aegis Dynamics. Le succès commercial du Connie prouva que l’événement pouvait être une aubaine pour les résultats d’une entreprise. Les spécialistes du secteur ne furent cependant pas les seuls à reconnaître l’influence croissante de l’IAE.

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odysseus1992

Passionné de jeux vidéo, j'attends avec impatience Star Citizen et Squadron 42 ! Mais qu'ils prennent leur temps, hein ! 😉

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